Au Palais de justice de Montréal, le pseudo-pasteur Daniel Cormier, 57 ans, a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour agression sexuelle sur une enfant qu'il disait avoir mariée alors qu'elle n'avait que 10 ans. Daniel Cormier a déjà purgé 11 mois de détention préventive, ce qui fait que la sentence effective est de 49 mois.
La juge Sylvie Durand n'a pas accordé la peine maximale de 10 ans comme le demandait la Couronne, mais a tout de même considéré plusieurs facteurs aggravants. Elle mentionne les mauvais traitements à l'égard d'un enfant, l'abus d'autorité, le caractère planifié et prémédité des gestes et l'âge de la victime. Le seul élément atténuant accordé par la juge, tient au fait que l'accusé ne possédait aucun antécédent judiciaire.
Daniel Cormier, dont l'église du Centre-Ville de Montréal accueillait des démunis, avait procédé à un mariage bidon avec la fillette qu'il disait vouloir prendre sous son aile.
La saga judiciaire a duré près de six ans. Daniel Cormier avait été trouvé coupable le 15 octobre 2008. La preuve avait démontré que les agressions avaient duré quatre ans. Sans exprimer de remords, l'homme alléguait qu'il était légal d'avoir des relations sexuelles avec l'enfant puisqu'elle était son épouse, une défense rejetée par le tribunal.
Dans le prononcé de sa sentence, la juge Durand a indiqué que l'accusé avait mis en place un stratagème pour se rapprocher de la famille de la victime et de cette dernière, et éventuellement, l'amener dans son lit.
Daniel Cormier s'est représenté lui-même tout au long des procédures, mais a retenu les services d'un criminaliste pour l'étape des représentations sur sentence.
D'autres accusations de nature sexuelle pèsent sur Daniel Cormier. Un autre procès s'est ouvert relativement à une autre victime, une adolescente qui était âgée de 16 ans au moment des agressions présumées.
source : La Presse Canadienne
La juge Sylvie Durand n'a pas accordé la peine maximale de 10 ans comme le demandait la Couronne, mais a tout de même considéré plusieurs facteurs aggravants. Elle mentionne les mauvais traitements à l'égard d'un enfant, l'abus d'autorité, le caractère planifié et prémédité des gestes et l'âge de la victime. Le seul élément atténuant accordé par la juge, tient au fait que l'accusé ne possédait aucun antécédent judiciaire.
Daniel Cormier, dont l'église du Centre-Ville de Montréal accueillait des démunis, avait procédé à un mariage bidon avec la fillette qu'il disait vouloir prendre sous son aile.
La saga judiciaire a duré près de six ans. Daniel Cormier avait été trouvé coupable le 15 octobre 2008. La preuve avait démontré que les agressions avaient duré quatre ans. Sans exprimer de remords, l'homme alléguait qu'il était légal d'avoir des relations sexuelles avec l'enfant puisqu'elle était son épouse, une défense rejetée par le tribunal.
Dans le prononcé de sa sentence, la juge Durand a indiqué que l'accusé avait mis en place un stratagème pour se rapprocher de la famille de la victime et de cette dernière, et éventuellement, l'amener dans son lit.
Daniel Cormier s'est représenté lui-même tout au long des procédures, mais a retenu les services d'un criminaliste pour l'étape des représentations sur sentence.
D'autres accusations de nature sexuelle pèsent sur Daniel Cormier. Un autre procès s'est ouvert relativement à une autre victime, une adolescente qui était âgée de 16 ans au moment des agressions présumées.
source : La Presse Canadienne
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