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Investissements arabes : la grande déception du deuxième mandat de Bouteflika

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  • Investissements arabes : la grande déception du deuxième mandat de Bouteflika

    On le dit très déçu, voire en colère contre les groupes arabes du Golfe. Près de quatre ans après avoir promis de transformer Alger en capitale moderne et d'investir plusieurs dizaines de milliards de dollars, les groupes immobiliers arabes abandonnent leurs projets l'un après l'autre et se retirent discrètement, sans fournir la moindre explication. Ils privent ainsi le président Bouteflika de belles inaugurations à la veille d'une campagne électorale pour un troisième mandat contesté.

    Le chef de l'Etat est d'autant plus amer qu'il a appuyé fortement ces projets. Il a assisté à la présentation du projet pharaonique d'Emaar (voir la vidéo de présentation) et inauguré celui de Dounia Parc du groupe EIIC, en compagnie du président des Emirats arabes unis qui était en visite à Alger. « Aujourd'hui, ces dossiers sont compliqués. Personne ne peut avouer qu'il s'agit d'échecs aussi bien pour le président Bouteflika que pour ces groupes », explique un connaisseur des milieux d'affaires arabes en Algérie.

    Officiellement, les groupes arabes accusent l'administration algérienne de les avoir bloqué en refusant notamment de céder sur la question du foncier. En réalité, ces groupes ont eu des ambitions qui dépassaient largement leurs moyens. Ils ont annoncé des investissements peu réalistes : 25 milliards de dollars d'investissements pour Emaar et 20 milliards pour EIIC. Or, ces deux groupes sont de taille modeste. Ils ne peuvent pas assurer de tels investissements. En réalité, hormis un Etat, aucune société dans le monde ne peut investir 20 ou 25 milliards dans un projet immobilier.

    Ces groupes, en difficulté dans le Moyen-Orient, ont-ils cherché à utiliser l'Algérie pour se refaire une santé ou crédibiliser leur management défaillant auprès de leurs actionnaires. Ces derniers, généralement des «chouyoukh», sont certes richissimes mais ne souhaitent pas soutenir éternellement des équipes perdantes ? « C'est possible. Emaar et EIIC sont en difficulté et leurs actionnaires ne veulent plus les soutenir, après leurs multiples échecs dans plusieurs opérations à l'étranger», souligne notre source. Emaar a laissé des plumes en Egypte après une opération foncière complexe et EIIC continue de payer très cher son investissement dans le français Vivendi. Et la crise financière qui a éclaté l'été dernier ne leur a pas facilité les choses.

    Avant son départ d'Algérie, Emaar avait formulé des exigences jugées « surréalistes » par les autorités algériennes. Le groupe avait demandé non seulement des terrains bien situés mais aussi des garanties de remboursement de leurs investissements si le projet venait à échouer. Quand ces exigences ont été transmises au chef de l'Etat, il aurait piqué une grosse colère. Pour lui, les investisseurs arabes font partie désormais du passé. Pour le troisième mandat, il pensera à autre chose...

    TSA

  • #2
    A part l'intégrisme qui nous a coûté plus de cent milles morts, ces
    BENI GANDOURA , ne nous ont rien apporté de bon.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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