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Algérie : 150 milliards de dollars dans les circuits de la corruption

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  • Algérie : 150 milliards de dollars dans les circuits de la corruption

    Plusieurs hauts responsables de l'opérateur Algérie Télécom, dont deux anciens PDG et le Directeur des Finances, viennent d'être arrêtés ou placés sous contrôle judiciaire dans une affaire de malversation liée à la passation d'un contrat d'un milliard de dinars avec un entrepreneur de la région de Sétif.

    Au moment où Maroc Telecom se lance avec succès à l'assaut des marchés africains et européens des télécommunications et multiplie les performances aussi bien technologiques que financières, Algérie Télécom continue d'offrir un spectacle des plus tristes : un bricolage permanent avec la multiplication des offres et des promotions, des malversations financières, une qualité de service des plus médiocres...

    Dans le mobile, Algérie Télécom a été malmené par des opérateurs sans grande expérience venus du Moyen-Orient. L'Algérie est en effet un cas inédit : Il n'y a aucun autre pays au monde où l'opérateur historique n'est pas leader sur son marché. Mieux : le groupe a réussi l'exploit inédit de posséder une filiale mobile, Mobilis qui ne dégage pas un seul centime de cash comme c'est le cas de tous les opérateurs mobiles. Dans l'Internet, le résultat est encore plus inquiétant : après avoir expérimenté sans succès plusieurs technologies vendues au prix fort par des équipementiers chinois, Algérie Télécom vient de s'associer avec une jeune startup du Moyen-Orient, AnwarNet, pour lancer ses nouveaux services d'accès à Internet.

    Mais Algérie Télécom n'est pas un cas unique. Hormis Sonatrach, qui parvient à extraire et à vendre le pétrole et le gaz mais dont les performances financières restent discutables, aucune entreprise publique n'est correctement managée en Algérie. Elles alignent presque toutes des contreperformances opérationnelles et managériales. Dans certains cas, les managers, en plus de leurs mauvais résultats, se livrent à des pratiques les plus douteuses.

    Ces contreperformances coûtent cher à l'économie nationale et retardent considérablement le développement du pays. Mais au lieu de s'attaquer de front à ce problème, le gouvernement a choisi de l'aggraver. En lançant le plan de relance économique, le gouvernement a en réalité injecté 150 milliards dans les circuits de la corruption. Pour l'administration et les responsables du secteur économique public, la tentation est en effet trop forte surtout qu'en face les entreprises candidates pour l'obtention de marchés n'hésitent pas à faire le geste nécessaire.

    Le gouvernement a promis à un autre plan à partir de la fin 2009. Pour ne pas rééditer les erreurs du passé, cet argent devrait être consacré à la modernisation des entreprises publiques. C'est la seule vraie relance qui ferait du bien à l'économie nationale.

    TSA

  • #2
    Il faut privatiser et ainsi placer des gens compétents !

    Ailleurs dans le monde, les plans de relance à la keynésienne sont mis en place pour créer de l'emploi et donner des marchés aux enterprises du pays, en Algérie, on donne les marchés aux étrangers et on importe même les travailleurs ! On fait un plan de relance pour les chinois, français et italiens. Quelle honte !
    "Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour."
    Confucius

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    • #3
      abdelino et le makhzen ? dis nous en un peu plus je pense que ca tu dois mieux connaitre comment ils vous la mettent profond

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