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Greffes et transplantations: Vers des prélèvements de reins sains sur des cadavres
Le CHU Mustapha s’est vu doté de nouvelles acquisitions et de nombreuses rénovations et ce, en réponse aux exigences permanentes des malades en particulier et des citoyens en général à l’instar des autres hôpitaux sur territoire national dont celui de Béchar qui dessert toute la région du sud-ouest du pays.
En ce sens, le service thoracique, cardiovasculaire et de transplantation d’organes a été inauguré hier après sa rénovation, par le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, Saïd Barkat. Ce service était, selon le directeur général de l’hôpital, Yahia Dahar «dans un état de délabrement avancé et fait partie du programme de réhabilitation au même titre que les autres structures du CHU».
Ce service qui a enregistré 27 greffes de reins en moins d’une année, a été réaménagé conformément aux normes parasismiques et réalise un taux d’occupation qui dépasse souvent les 100% vu qu’il draine la population du territoire national, a affirmé le directeur général. Il a ajouté que ledit service a bénéficié d’une part, d’équipements nouveaux conformes aux normes internationales à l’exemple d’un système pour la cardiologie interventionnelle fonctionnant par radio fréquences grâce auquel plus de 100 malades ont été traités et ont abandonné leur traitement à vie, d’autre part, un système de cardiologie acquis pour 75 millions de dinars, qui permet de traiter la zone malade avec une telle exactitude et ce, sans intervention ni ouverture aucune. Ceci, a déclaré
M. Dahar «a permis de réduire et le nombre de patients transférés à l’étranger et le coût excessif de l’opération d’une part, et de l’autre, le malade est plus rassuré».
Par ailleurs, au cours de la conférence de presse tenue par le ministre, celui-ci a fait remarqué la non-disponibilité de certaines spécialités au niveau du CHU, c’est pourquoi, il a incité les professeurs et les maîtres assistants à assister aux conférences, colloques et séminaires qui se déroulent à l’étranger pour une remise au point ; il les a également interpellés pour former un maximum de spécialistes.
En outre, Saïd Barkat a encore une fois signalé la surcharge des services des CHU et a soutenu leur décentralisation à travers les régions internes du pays ainsi que le développement des EPSP et salles de soins dans les quartiers et les zones intra-urbaines, ce qui permettra de soulager les CHU et de se consacrer à la formation et aux soins spécialisés.
Il en est de même pour «les petites cités» qui sont en train de naître et qu’il faudra également pourvoir de ces structures de soins de proximité et pour lesquelles le recrutement de médecins et du personnel paramédical se fera parmi les populations du quartier pour humaniser les relations médecins- patients.
En matière de greffes, le ministre a annoncé que beaucoup a été fait dans ce domaine pour différentes sortes d’organes, reins, foie, notamment la cornée et la moelle osseuse pour qui les chiffres sont très appréciables. A ce titre, le ministre s’est engagé à mettre en œuvre prochainement la pratique «du prélèvement de reins sains sur des cadavres récents».
Concernant les médicaments produits en Algérie, M. Barkat a déclaré que les producteurs doivent disposer de 3 mois de stocks pour pouvoir être reconnus comme tels, en vue de prévenir des éventuelles pénuries. Un procédé qui, selon le ministre, a fait «gagner 200 millions d’euros».
Toujours dans le cadre de sa visite au CHU Mustapha, le ministre a également inspecté le service d’orthopédie dont celui des urgences a été rénové et mis en fonction.
LE JOUR D'ALGERIE
En ce sens, le service thoracique, cardiovasculaire et de transplantation d’organes a été inauguré hier après sa rénovation, par le ministre de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière, Saïd Barkat. Ce service était, selon le directeur général de l’hôpital, Yahia Dahar «dans un état de délabrement avancé et fait partie du programme de réhabilitation au même titre que les autres structures du CHU».
Ce service qui a enregistré 27 greffes de reins en moins d’une année, a été réaménagé conformément aux normes parasismiques et réalise un taux d’occupation qui dépasse souvent les 100% vu qu’il draine la population du territoire national, a affirmé le directeur général. Il a ajouté que ledit service a bénéficié d’une part, d’équipements nouveaux conformes aux normes internationales à l’exemple d’un système pour la cardiologie interventionnelle fonctionnant par radio fréquences grâce auquel plus de 100 malades ont été traités et ont abandonné leur traitement à vie, d’autre part, un système de cardiologie acquis pour 75 millions de dinars, qui permet de traiter la zone malade avec une telle exactitude et ce, sans intervention ni ouverture aucune. Ceci, a déclaré
M. Dahar «a permis de réduire et le nombre de patients transférés à l’étranger et le coût excessif de l’opération d’une part, et de l’autre, le malade est plus rassuré».
Par ailleurs, au cours de la conférence de presse tenue par le ministre, celui-ci a fait remarqué la non-disponibilité de certaines spécialités au niveau du CHU, c’est pourquoi, il a incité les professeurs et les maîtres assistants à assister aux conférences, colloques et séminaires qui se déroulent à l’étranger pour une remise au point ; il les a également interpellés pour former un maximum de spécialistes.
En outre, Saïd Barkat a encore une fois signalé la surcharge des services des CHU et a soutenu leur décentralisation à travers les régions internes du pays ainsi que le développement des EPSP et salles de soins dans les quartiers et les zones intra-urbaines, ce qui permettra de soulager les CHU et de se consacrer à la formation et aux soins spécialisés.
Il en est de même pour «les petites cités» qui sont en train de naître et qu’il faudra également pourvoir de ces structures de soins de proximité et pour lesquelles le recrutement de médecins et du personnel paramédical se fera parmi les populations du quartier pour humaniser les relations médecins- patients.
En matière de greffes, le ministre a annoncé que beaucoup a été fait dans ce domaine pour différentes sortes d’organes, reins, foie, notamment la cornée et la moelle osseuse pour qui les chiffres sont très appréciables. A ce titre, le ministre s’est engagé à mettre en œuvre prochainement la pratique «du prélèvement de reins sains sur des cadavres récents».
Concernant les médicaments produits en Algérie, M. Barkat a déclaré que les producteurs doivent disposer de 3 mois de stocks pour pouvoir être reconnus comme tels, en vue de prévenir des éventuelles pénuries. Un procédé qui, selon le ministre, a fait «gagner 200 millions d’euros».
Toujours dans le cadre de sa visite au CHU Mustapha, le ministre a également inspecté le service d’orthopédie dont celui des urgences a été rénové et mis en fonction.
LE JOUR D'ALGERIE