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Conforté par les déclarations de Clinton: Israël bombarde les environs de Rafah

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  • Conforté par les déclarations de Clinton: Israël bombarde les environs de Rafah

    Par M'hamed Khodja

    Israël viole le cessez-le-feu qu’il a lui-même décrété. A quelques heures de l’arrivée à Tel-Aviv de l’émissaire du président Obama, le gouvernement Olmert a bombardé hier les tunnels qui permettent le ravitaillement de la bande de Gaza en nourriture et en médicaments, et ce en l’absence d’ouverture des points de passage qui relient le territoire palestinien au reste du monde. Le message est clair : Israël n’attend personne pour prendre en charge ce qu’il considère comme étant sa sécurité nationale, même pas l’émissaire américain.

    Pris de panique, les habitants de la ville palestinienne de Rafah ont commencé à fuir lorsque trois frappes ont retenti avant l’aube, ont affirmé des responsables du Hamas, sans faire état de victimes. Un porte-parole de l’armée a confirmé ce raid aérien, le premier mené dans le sud de la bande de Gaza depuis qu’Israël et le Hamas ont décrété distinctement un cessez-le-feu pour mettre un terme à l’agression israélienne.

    Cette frappe intervient en représailles à l’attentat à la bombe qui a tué un soldat israélien et en a blessé trois autres, mardi, près de la clôture de sécurité entre la bande de Gaza et Israël, a précisé un porte-parole de l’armée d’occupation. Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait prévenu qu’il s’agissait d’un début de réponse et annoncé des représailles plus lourdes, ont rapporté des sites d’information israéliens. Cette attitude donne le ton à une déclaration de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.

    Elle avait déclaré hier que Washington comprenait «le droit d’Israël à se défendre contre les tirs de roquettes qui ciblent ses populations civiles» (sic).

    Sitôt dit, sitôt fait, Tel-Aviv a décrypté les propos de l’ex-première dame des Etats-Unis comme étant un feu vert. Pis, le cabinet de sécurité israélien s’est réuni hier pour étudier la stratégie à adopter face au Hamas à Gaza. Non content d’avoir mené une guerre d’agression contre les populations de Gaza sous prétexte de détruire les infrastructures du Hamas, Israël veut à tout prix responsabiliser le mouvement de la résistance islamique, question de lui faire porter la responsabilité de toute éventuelle agression dans le futur.
    «L’armée israélienne estime que le Hamas est responsable du maintien de la paix dans les villages du sud d’Israël et répondra durement à toute tentative visant à saper ses fondements», selon un communiqué militaire.

    Un sentiment de travail inachevé est perceptible dans ces propos.

    Chargé par Obama de s’engager avec «vigueur et constance» pour la paix dans la région, l’émissaire américain, George Mitchell, s’est entretenu hier avec les dirigeants israéliens et doit rencontrer aujourd’hui en Cisjordanie le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. En Egypte, il s’est fait le relais du message du président américain, pour qui «le moment est venu» de relancer le processus de paix.

    Barack Obama a fait du conflit israélo-palestinien une priorité de sa politique étrangère et invité les deux camps «à retourner autour de la table des négociations».

    Mais le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré avant-hier qu’il durcirait sa position vis-à-vis d’Israël après l’offensive sur Gaza, preuve selon lui que l’Etat juif ne veut pas la paix. «Israël ne veut pas la paix, sinon il n’aurait pas fait ça (...) Nous devons comprendre cela et le dire à ceux qui viennent d’Europe et d’Amérique», a déclaré Abbas, lors d’une conférence de presse.

    De son côté, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, candidate à la succession d’Olmert, a souligné l’importance de «sceller un traité de paix avec (...) un gouvernement palestinien légitime qui exprime l’objectif de deux Etats-nations».

    Les 1 330 martyrs palestiniens tombés lors de l’opération «plomb durci», à laquelle a participé activement la ministre israélienne des Affaires étrangères, ne sont peut être pas du même avis.

    Le Jeune Indépendant

  • #2
    Mais le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré avant-hier qu’il durcirait sa position vis-à-vis d’Israël après l’offensive sur Gaza, preuve selon lui que l’Etat juif ne veut pas la paix. «Israël ne veut pas la paix, sinon il n’aurait pas fait ça (...) Nous devons comprendre cela et le dire à ceux qui viennent d’Europe et d’Amérique», a déclaré Abbas, lors d’une conférence de presse.


    comment surmonter ?

    insurmontable peut être et voulu ainsi par la criminelle administration americaine

    Que Dieu maudisse chacun des membres de l'administration Bush !


    Attendons 4 mois l'administration Obama mais poursuivons les boycott mis en place .
    Dernière modification par Sioux foughali, 28 janvier 2009, 21h23.

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    • #3
      En tous cas, ce n'est pas une raison de designer Mahmoud Abes comme bouc emissaire et de le pietiner comme un malpropre, il a fait ce qu'il a pu, oui je sais il a fait des courebettes, cela à permis de démontrer et mettre en lumière que meme la bonne volonté ne marche pas

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      • #4
        Btp , je suis d'accord. , j'ai cité sa conclusion qui en dit long.

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