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Ecole algérienne: Modernisme et décadence

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  • Ecole algérienne: Modernisme et décadence

    Dans tous les grands pays démocratiques, une grande importance a été accordée à la formation de l'individu depuis longtemps. Une éducation familiale d'abord dès je jeune âge puis une éducation scolaire qui permettra à l'individu de trouver ses repères dans la société.

    L'école algérienne, s'est voulue gratuite à l'indépendance pour être accessibles à toutes et à tous et former une génération d'algériens qui porteront le pays vers le progrès et le modernisme. Par manque d'enseignants, aux premières années d'indépendance, le gouvernement a fait appel à des enseignants venus de Syrie, d'Egypte ou d'Irak qui n'ont pas forcément la même culture que la nôtre. Malgré ça l'enseignement est resté francophone dans la majorité des contrées algériennes. Les collégiens de l'époque avaient une solide base scientifique, technique et sociale parce qu'ils étudiaient des programmes modernes issues de France te d'URSS. Une génération de brillants algriens a été formée à cet époque mais comme ils avaient des idéaux contraires à ceux du régime ils ont été poussés à la porte et sont partis faire les beaux jours d'autre pays.

    A côté de ceux là, il y a eu une autre génération, nourrie aux idées d'arabo-bâathisme qui ont été importée par les enseignants venants du moyen orient. La politique de panarabisme de jadis aidant, ils ont trouvé une bonne assise pour propager leur mode de vie et leurs idées, trouvant en face d'eux de jeunes algériens prêts à tout gober jusqu'aux idées des obscurantistes wahabites qui ont permis l'émergence des mouvements islamistes radicaux en algérie. Le pouvoir n'est pas loin de tout reproche concernant la montée de l'islamisme, il a expressément fait appel à des islamistes pour contrer un mouvement de modernistes réformateurs qui montait en puissance à l'époque, revendiquant identité et savoir et qui risquait de signer l'arrêt de mort du régime.

    On se retrouve donc avec deux écoles confrontées avec des idées plus que divergentes et un pouvoir qui joue aux apprentis sorcier en essayant de contrer un camps par un autre. ça donné lieu comme tout le monde le sait à ces deux décennies cauchemardesques que nous avons vécu et ce n'est toujours pas fini.

    Pensez vous que si on avait pas fait appel aux proche-orientaux au lendemain de l'indépendance nous aurions eu une école algéro-algérienne qui nous aurait épargné ce choc interne ?
    Peut-on aspirer à changer le pays et avoir des citoyens responsables avec l'école dont nous disposons aujourd'hui ?
    Plus que le contenu du programmes, il s'agit ici de dessiner les contours de ce que peut être pour vous une école algérienne idéale.
    Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

  • #2
    L'ecole Algérienne a entamé son naufrage avec l'arrivée massive des coordonniers Egyptiens durant les années 60, a piqué du nez avec l'arabisation sauvage édictée par le fils Ibrahimi et a fini par sombrer, tant on a laissé les islamistes faire et défaire les programmes scolaires.

    Je pense qu'en ce 21ème siècle, il faut d'abord commencer par l'expurger de ces apprentiers sorciers pour ne laisser la place qu' au savoir, à la reflexion, à l'esprit critique, à la méthodologie et au raisonnement scientifique et rationnel.
    Ce n'est qu'à ces conditions que les futurs citoyens Algériens pourront prendre le destin de leur pays en main et tirer leur épingle du jeu mondial.
    Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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    • #3
      Le mal est fait et la faillite consommée!
      A qui on doit les monstres qui ont causé 230 000 morts en Algérie!???:22:
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        il y a deux choses.

        L'ecole ou j'etais s'appelait : koulaith etarbia wa taalim.

        Cela veut dire : institut éducation et instruction.

        cela veut dire que l'éducation passe avant l'instrution. On a instruit sans éduquer.

        Une question a été posé à Obama lors d'un meeting électoral transmis sur Arte sur la faillite du système éducatif américain. Il a passé 1 minute sur des promesse de moyens et 5 minutes sur le role de la société commencer par les parents dans l'education instruction des enfants.

        Les 230000? morts c'est nous en grande partie. Ce n'est pas l'école. Une science excate dans les chiffres fussent-ils controversés et Zéro analyse sur nous même.

        En un mot. L'intolérance.
        Dernière modification par bledard_for_ever, 29 janvier 2009, 21h36.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Bonsoir

          Envoyé par bledard_for_ever
          L'ecole ou j'etais s'appelait : koulaith etarbia wa taalim.
          Disons que les époques changent et mutent.


          Entre le moment des symboles et celles de la récolte il y a une période de maturation.
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #6
            salut l'imprev

            Disons que les époques changent et mutent.
            La betise est universelle, elle est grande et a même des enfants.
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              "Le mal est fait et la faillite consommée"

              tu es trop pessimiste, tu condamnes les générations futures .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                @hben

                Effectivement, le mal est fait on a déjà eu à affronter une catastrophe, mais une plus grande catastrophe s'annonce si on en tire pas les leçons qui s'imposent.
                Plus que de structures industrielles ou d'équipements nous avons besoin d'une école, une vrai parce que celle que nous avons actuellement est une catastrophe. Même à BAC+5 on ne maîtrise aucune langue parfaitement (c'est Mr le président qui le dit) et je m'y reconnais dedans.
                Nous sommes toujours à faire 12 ans de cursus en Arabe puis une grande partie reçoit tout ses cours en français dès la première année de fac ce qui induit un taux d'échec énorme.
                La parade qui a été trouvé est d'arabiser même les cycles du supérieur mais ceci n'est qu'une fuite en avant, vu que les cadres qui sont formés par ce système sont d'un médiocre niveau parce que la langue arabe n'est pas adaptée à ce niveau qui se veut être universel (je parle des sciences sociales, économiques et techniques).
                Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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