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L’UGCAA s’affiche favorable au 3e mandat présidentiel
Actualités : COMMÉMORATION DU 52e ANNIVERSAIRE DE LA GRÈVE DES 8 JOURS
L’UGCAA s’affiche favorable au 3e mandat présidentiel
La commémoration du 52e anniversaire de la grève de 8 jours (28 janvier —04 février 1957) par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) n’a pas échappé à la récupération politicienne. Hier au Musée national du moudjahid, à Alger, l’UGCAA, conduite par son secrétaire général, Salah Souilah, a appelé le président de la République, le «moudjahid» et «grand chevalier», Abdelaziz Bouteflika, à se représenter pour un troisième mandat. Justement, c’est sous le patronage du chef de l’Etat que cette commémoration a été organisée, coïncidant avec la Journée nationale du commerçant.
L’occasion pour le chercheur historien Mohamed Abbès de revenir sur un événement marquant de la guerre de Libération nationale, intervenant dans le contexte de l’internationalisation de la question algérienne (débattue à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies le 28 janvier 1957). Pour cet historien, même si la pertinence de cette action de protestation suscite toujours davantage la controverse, la grève a néanmoins contribué à l’internationalisation de la question nationale, à consolider l’unité du peuple et sa mobilisation autour de son seul représentant, le Front de libération nationale.
C. B.
L’UGCAA s’affiche favorable au 3e mandat présidentiel
La commémoration du 52e anniversaire de la grève de 8 jours (28 janvier —04 février 1957) par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) n’a pas échappé à la récupération politicienne. Hier au Musée national du moudjahid, à Alger, l’UGCAA, conduite par son secrétaire général, Salah Souilah, a appelé le président de la République, le «moudjahid» et «grand chevalier», Abdelaziz Bouteflika, à se représenter pour un troisième mandat. Justement, c’est sous le patronage du chef de l’Etat que cette commémoration a été organisée, coïncidant avec la Journée nationale du commerçant.
L’occasion pour le chercheur historien Mohamed Abbès de revenir sur un événement marquant de la guerre de Libération nationale, intervenant dans le contexte de l’internationalisation de la question algérienne (débattue à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies le 28 janvier 1957). Pour cet historien, même si la pertinence de cette action de protestation suscite toujours davantage la controverse, la grève a néanmoins contribué à l’internationalisation de la question nationale, à consolider l’unité du peuple et sa mobilisation autour de son seul représentant, le Front de libération nationale.
C. B.