Petit discours sur la mort de la politique
Chers camarades,
Ils ont élaboré leurs cœurs en argent, et se sont couvert de prix et valeurs
Ils sont tous des voleurs… ils trichent
Ils ont tranché les racines et les ailes, ont enraciné l’esprit entêté
Qui ne dévore qu’absurdité
Le théâtre est sans public… sans affiche
Ils ont popularisé toute culture de médiocrité, à faire des voix sans voies
Des artistes célébrité… qui s’affichent
Ne reste plus de parti, ils ont tous prit partie pour le bakchich
Ne reste rien de la république, car ils ont tous
Fini en faillite… maintenant, tout le monde s’en fiche
Il ne reste plus de fidélité, ni de messages révolutionnaires
De ces éminentes voix sismiques… qui explosent le verbe, le lieu et le temps
Ils ont vendus, se sont vendus eux-mêmes avec l’affaire… à la dépêche
Ils ont troqué les fondements avec leurs chaussures… ils sont riches
Ils marchandent sans cesse les justes causes … après un sourire
Quand nous, on se débat dans les grandes et petites crises… avant de pourrir
Hasta siempre camarades !
Postr@
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