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Renault Tanger-Méditerranée:Le projet est maintenu

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  • Renault Tanger-Méditerranée:Le projet est maintenu

    Supputations. Des journaux parlent de l'arrêt du projet Renault Tanger-Méditerranée. Renault répond que c'est de la pure spéculation.

    Le projet industriel de l'alliance Renault-Nissan à Tanger fait l'objet de spéculations dans la presse», c'est la réponse de la responsable en communication de Renault Maroc, Zineb El Jazouli. Par cette déclaration, elle fait, bien sûr allusion à l'information publiée par le quotidien espagnol ‘'El Pais''. Ce journal avait laissé entendre que le constructeur automobile japonais Nissan «a décidé de se retirer du projet de la construction d'une usine d'assemblage de voitures en partenariat avec Renault».Revenons un peu en arrière pour comprendre plus clairement les contours de cette affaire.

    Le 1er septembre 2007, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Driss Jettou, alors Premier ministre, et Carlos Ghosn, président de Renault et président de Nissan, «un protocole d'intention portant sur les modalités d'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger» avait été signé. Renault, Nissan et le Royaume du Maroc s'étaient sont engagés à étudier les modalités d'implantation d'un complexe industriel comprenant une usine d'assemblage située sur un terrain de 300 hectares de la Zone économique spéciale de Tanger- Méditerranée et utilisant la plateforme portuaire du port de Tanger-Med. Ce complexe industriel devait bénéficier des infrastructures logistiques de pointe développées par le Maroc dans le cadre de Tanger- Med.

    Les précisions allaient plus loin. Il était précisé que la capacité installée serait de 400.000 véhicules, avec dans une première étape, une capacité opérationnelle de 200.000 véhicules à partir de 2010. Le montant des investissements capacitaires prévus pour ce projet était estimé à 600 millions d'euros, avec une première phase de 350 millions d'euros. A ce montant s'ajouterait un investissement spécifique compris entre 200 et 400 millions d'euros, en fonction de la variété des véhicules produits.Dans ce cadre, de part et d'autre, l'objectif tracé était clair. Ce site, managé par Renault, était destiné à compléter le dispositif industriel de Renault pour les véhicules économiques dérivés de la plate-forme Logan et celui de Nissan pour la fabrication de véhicules utilitaires de nouvelle génération. Même la vision était claire. Ces véhicules seraient destinés à l'exportation à 90%. Du côté marocain, ce projet conduirait à la création de près de 6.000 emplois directs et de 30.000 autres indirects. Avec ces 6.000 emplois directs, l'alliance Renault-Nissan devait être considérée comme l'un des principaux employeurs industriels de la région de Tanger. Elle s'engageait à former et accompagner le développement des compétences de ses employés locaux.

    Ensuite, le 18 janvier 2008, avec le gouvernement Abass Fassi, les termes de ce protocole d'accord ont été entérinés. Un accord -cadre et six accords d'application ont été signés.Par la signature de ces accords, l'alliance Renault-Nissan avait confirmé «la réalisation du projet d'implantation d'un complexe industriel dans la région de Tanger». Le 30 octobre, les trois partenaires sont passés à l'étape de concrétisation. Une convention a été signée pour la mise en place du Centre de formation aux métiers de l'automobile de Tanger- Méditerranée (CFMA/TM). Cette convention s'insère, évidement, dans le cadre de l'accord- cadre signé le 18 janvier 2008. Dans cette convention, l'Etat concède à Renault Tanger- Méditerranée (RTM) la réalisation et la gestion du CFMA/TM dans le cadre d'un partenariat public-privé.

    Ce centre devrait être opérationnel à partir du 1er mars 2010 et avoir pour mission d'assurer au personnel composé d'opérateurs, de techniciens et de cadres des formations à l'embauche et des formations continues en vue de répondre aux besoins en compétences de l'usine prévue et des équipementiers automobiles.
    Qu'est-ce qui a changé donc ? Effectivement, les travaux concernant la construction de l'usine sont lancés. Puis est venue la crise financière qui a touché tous les secteurs, y compris les constructeurs de voitures.
    Ce sont des journaux qui ont lancé la rumeur comme quoi le projet de RTM sera retiré. Alors que les responsables des deux marques de voitures n'ont rien déclaré.

    Un des responsables de Nissan (qui semble être le constructeur le plus touché par la crise) a affirmé: «Nous sommes actuellement en train d'étudier des délais et des reports de certains de nos projets, y compris celui au Maroc. Mais à ce stade, rien n'est encore confirmé et il n'y a rien à annoncer». Ce sont là les propos de Pauline Kee, porte-parole de Nissan.La chargée de communication de Renault Maroc, Zineb El Jazouli, nous a expliqué la situation plus clairement. Elle a dit : «Le projet industriel de l'alliance Renault-Nissan n'est pas remis en question. Les travaux de terrassement continuent, même s'ils ont été affectés par le mauvais temps qui s'est abattu sur le Maroc ces derniers mois.

    Néanmoins, en cette période de crise financière et économique, les projets concernant les véhicules de Renault pourraient être repoussés de quelques mois. Nissan étudie l'optimisation des investissements concernant ses véhicules utilitaires. Des études sont en cours et, à ce stade, nous n'avons pas de commentaire à faire sur leurs conclusions. L'alliance Renault-Nissan et le Royaume du Maroc travaillent d'arrache-pied pour trouver les meilleures solutions dans l'intérêt de toutes les parties concernées». C'est dire qu'en dehors de communiqués officiels émanant des entités qui s'étaient engagées, solennellement, dans le cadre d'un «accord définitif», toute autre allégation ne sera que pure spéculation.
    ----------------------------------------------------------

    Centre de formation dédié à Renault

    Un Centre de formation aux métiers de l'automobile de Tanger-Méditerranée (CFMA/TM) a fait l'objet d'une convention selon laquelle le Maroc concède à Renault Tanger-Méditerranée (RTM) la réalisation et la gestion de ce centre.Il serait opérationnel, selon les termes de cette convention, à partir du 1er mars 2010. Il a pour mission d'assurer, au personnel composé d'opérateurs, de techniciens et de cadres, des formations à l'embauche et des formations continues en vue de répondre aux besoins en compétences de RTM et des équipementiers automobiles.

    Des formations pour des opérateurs dans les écoles de dextérité dans 15 métiers de l'automobile dans les filières de l'emboutissage, de la tôlerie, de la peinture, du montage, de la logistique et du contrôle seront dédiées aux salariés de RTM. Les formations de professionnels et de techniciens de maintenance dans les filières de l'hydraulique, de l'électromécanique, de l'électronique industrielle, de la mécanique, de la soudure et de la manutention, ainsi que les formations dans les domaines connexes aux métiers de l'automobile notamment les achats, la qualité, la logistique, l'ingénierie, la gestion et les ressources humaines bénéficieront conjointement aux employés de RTM et des équipementiers automobiles.

    source: lemtin.ma

  • #2
    c'est de la pure spéculation.
    C'est de la pure propagande a deux balles lancer par des pseudos journalistes jaloux et haineux du développement économique de leur ennemie juré.

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    • #3
      encore un topic sur ce sujet ? est ce un jeu ?

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      • #4
        bledard la dit, la machine propagandiste du mekhzen ne laissera pas passer un tel evenement.

        au diable du colorado incarné

        personne n'est jaloux du maroc, car il n'y ni developpement ni sidi zekri, et jusqu'a preuve du contraire le maroc (tout comme l’algerie) n'est pas et ne sera pas un pays moderne dans un future proche pour qu’on soit jaloux de lui.

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        • #5
          quand, démentir la spéculation devient de la propagande

          c'est une preuve irréfutable que vraiment le monde est à l'envers

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          • #6
            Dis ça pour l'Algérie, le Maroc tant que tu l'a pas visité tu n'as pas à parler. Il suffit d'aller à Casablanca pour voire que dans 5ans cette ville sera une ville moderne sur tous les plans.

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            • #7
              personne n'est jaloux du maroc
              Pourtant, l'annonce de l'implantation d'une usine Renault à Tanger est bien restée en travers de la gorge de Boutef:22: ,
              et son gouvernement n'a pas caché sa déception.

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              • #8
                Je ne crois pas a la survie de ce projet de Tanger dans l´etat actuel de l´industrie automobile mondiale.

                Le scenario le plus optimistic serait l´ajournement de ce projet pour 2 ou 3 ans.

                Commentaire


                • #9
                  et bien mon cher

                  boutef n'est pas l'algerie, tu vois la difference entre nous algeriens et vous marocains, on confond pas peuple et dirigeants qu’ils soient dictateur ou une monarchie archaïque.



                  beidawi
                  Dis ça pour l'Algérie, le Maroc tant que tu l'a pas visité tu n'as pas à parler. Il suffit d'aller à Casablanca pour voire que dans 5ans cette ville sera une ville moderne sur tous les plans.

                  walah c'a fait un peu plus d'une année que j'etais a casa, je retiens surtout les murs hauts qui cachait les bidonvilles autours (http://www.google.co.uk/search?hl=en...le+Search&meta=), c'est vrai qu'on construit de belles chose pour certaines classes et pour les touristes bien sure (le maroc a deux vitesses), mais on est tres tres loin de la ville moderne.

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                  • #10
                    Je ne crois pas a la survie de ce projet de Tanger dans l´etat actuel de l´industrie automobile mondiale.

                    Le scenario le plus optimistic serait l´ajournement de ce projet pour 2 ou 3 ans.
                    voila ce que j'appelerais un raisonement logique

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                    • #11
                      Je ne crois pas a la survie de ce projet de Tanger dans l´etat actuel de l´industrie automobile mondiale.

                      Le scenario le plus optimistic serait l´ajournement de ce projet pour 2 ou 3 ans.
                      ça serait plutôt le plus pessimiste

                      n'oublie pas que l'accord a été signé en présence du ROI

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                      • #12
                        je retiens surtout les murs hauts qui cachait les bidonvilles autours
                        Il nous a fais comme ce pseudo journaliste algérien qui a dis que le makhzen a voyager dans le 17éme siècle pour construire des murs dans le but de cacher les bidons villes du 21 siècle .

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                        • #13
                          Maintenir ce projet cela va de soit mais de là à dire qu'il sera implanté à Tanger, s'apparente à un voeux pieux
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                          AFP - Plus de 1.000 participants sont attendus lors des des états généraux de l'automobile, réunis par le gouvernement mardi avec tous les acteurs de la filière, et qui devra explorer les solutions permettant de sortir de la crise un secteur crucial pour l'économie française.

                          Constructeurs, équipementiers, sous-traitants, représentants des salariés, experts ont été conviés au ministère des Finances pour examiner les problèmes conjoncturels liés à la crise et préparer les évolutions structurelles pour demain, comme l'arrivée des voitures électriques.

                          Le Premier ministre François Fillon, la ministre de l'Economie Christine Lagarde interviendront devant les états généraux. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et le commissaire européen à l'industrie Günter Verheugen s'exprimeront également, aux côtés des dirigeants des grands constructeurs et équipementiers.

                          "Nous avons besoin d'un nouveau pacte automobile" dans lequel "les acteurs se mettent d'accord sur un ensemble de mesures pour pérenniser l'automobile", a expliqué le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel.

                          La filière emploie 10% de la population active en France, pèse 1% du produit intérieur brut et 15% des dépenses de recherche et développement, ce qui constitue "un enjeu économique considérable", souligne-t-il.

                          Les états généraux doivent donc permettre de dégager les grandes lignes d'un "plan stratégique" pour maintenir l'industrie automobile en France, ajoute M. Chatel. Le secteur automobile fait face à "une triple crise: crise financière, crise de la demande et crise du modèle économique".

                          Outre les mesures structurelles en débat aux états généraux, le gouvernement est actuellement en discussion avec les constructeurs sur les moyens de faciliter leur accès aux financements dont ils ont besoin, tant pour leur trésorerie courante que pour les crédits accordés aux acheteurs.

                          Différentes propositions sont encore en débat, dont l'une des hypothèses est l'entrée de l'Etat au capital des entreprises. Mais toute aide et soutien aux constructeurs serait conditionnée à des "contreparties": "maintien des sites industriels" et "pas de fermetures d'usines" en France, alors que l'Europe est actuellement en surcapacité de production d'automobiles.

                          L'Etat "va mobiliser beaucoup d'argent" pour la filière, mais à condition que les constructeurs "gardent la production d'automobiles en France", avait prévenu, jeudi à Vesoul, le président Nicolas Sarkozy. Ce thème devrait également être évoqué mardi.


                          "Aujourd'hui, si on veut garder notre industrie automobile, il faut l'aider à se financer et l'aider à assurer sa mutation, à trouver de nouveaux débouchés et à être plus compétitive", a résumé Luc Chatel.

                          L'automobile française est confrontée à des problèmes de compétitivité et à "l'érosion régulière" de la production de véhicules dans l'hexagone. De plus en plus de petits modèles sont produits dans des pays où le coût de la main d'oeuvre est inférieur, comme les pays d'Europe centrale et orientale ou la Turquie.

                          La France a perdu la production d'un million de véhicules en cinq ans, passant de 3,7 millions à 2,7 millions, a indiqué M. Chatel.

                          Les états généraux sont donc appelés à réfléchir sur les moyens d'"enrayer ce déclin" et de "maintenir rentables des usines en France", voire de "relocaliser" des productions.

                          Toutefois, des annonces précises ne sont pas à attendre dès mardi soir. Luc Chatel remettra ses conclusions au président Nicolas Sarkozy dans les huit à dix jours et le plan pourrait être présenté début février.
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                          Le secteur est réellement sinistré et cela risque d'être malvenu d'accorder des caprices à ........

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                          • #14
                            Alors la dès que tu dis a un Faïste anti-maroc qu'il lui faut visiter le Maroc, il te réponds qu'il l'a visité et te sort les préjugés loins de la réalité marocaine en preuve.
                            Vas y parle moi des haut mur autour des bidonvilles, c'était où dans quel quartier, parce que ça c'est une rumeur, les mur on ne les construit plus pour cacher les bidonvilles. Les carianates(bidonville) sont visible et sont que très entourés de mur. Don je doute fort que tu aie retenu quelque chose de très rare.
                            En plus tu dit wallah, quel menteur.

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                            • #15
                              n'oublie pas que l'accord a été signé en présence du ROI
                              Malheureusement, c´est pas le Roi qui va mettre la main dans la poche pour financer l´investissement requis en ces temps de vaches maigres!

                              Esperant que ce project aboutira, l´essentiel c´est de rester accrocher a ce projet meme en cas d´ajournement.

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