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Quelques mois après la visite de la présidente de l’Argentine Cristina Fernandez De Kirchner en Tunisie à la tête d’une importante délégation d’hommes d’affaires, Tunis a encore une fois figuré dans l’itinéraire d’une délégation, cette fois brésilienne, dans les pays du Maghreb. Après s’être rendue en Algérie et en Libye, la délégation d’hommes d’affaires brésiliens a donc débarqué à Tunis. Dirigée par Miguel Jorge, ministre du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur, la délégation brésilienne comprend les représentants de neuf administrations de l’Etat brésilien et de 92 entreprises ou associations patronales de dix secteurs. Reçu , dans la matinée du jeudi 29 janvier, par le Premier ministre Mohammed Ghannouchi, le ministre brésilien s’est rendu par la suite au siège de l’Union Tunisienne du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat où il a présidé avec son homologue tunisien Afif Chelbi et le président du patronat Hédi Djilani un séminaire sur les opportunités d’investissements et de commerce bilatéral, ainsi que des réunions entre les hommes d’affaires des deux pays. Le ministre brésilien a aussi rencontré la presse tunisienne et brésilienne lors d’une conférence de presse où le sujet de la création d’une unité de transformation de phosphate avait dominé le débat.
De par son poids de plus en plus important, le Brésil peut être un partenaire de 1ere ordre
Les discussions qui ont eu lieu entre les responsables des deux pays ont eu pour objectif d’explorer les meilleures possibilités pour l'établissement d'un partenariat stratégique entre la Tunisie et le Brésil. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME a mis l'accent sur l'importance qu’il y a de consolider les relations de coopération avec le Brésil, un pays qui joue un rôle très important dans les négociations commerciales en cours à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Pour Miguel Jorge, le ministre brésilien qui a relevé les potentialités de son pays en tant que 5ème plus grand pays du monde, 3ème producteur mondial de chaussures, 5ème dans l'agroalimentaire et 10ème dans la production d'acier, les opportunités en matière d'échanges commerciaux entre les deux pays demeurent fort intéressantes vu la gamme des produits échangés. Les exportations brésiliennes vers la Tunisie comprennent notamment l'huile de soja, le coton, les équipements électroniques, les véhicules de transport, les équipements de télécommunication, les médicaments, le textile, le cuir et le papier. Alors que les produits tunisiens écoulés sur le marchés brésilien, note encore le ministre brésilien, sont le textile, l'huile d'olive, les équipements électroniques, les chaussures, les dattes et les engrais.
Des échanges commerciaux importants, dominés par les produits manufacturés
En 2008, les exportations du Brésil vers la Tunisie ont atteint 221 millions de dollars, enregistrant une hausse de 30,7% par rapport aux 169 millions de dollars réalisés en 2007. Aussi en 2008, les importations de produits tunisiens ont augmenté de 78,8%, passant de 121 millions à 216 millions de dollars. Les échanges commerciaux entre les deux pays connaissent un solde excédentaire de la balance de 5 millions de dollars en faveur du Brésil, très loin des 48 millions enregistrés en 2007. La Tunisie occupe, suite à ces résultats, la 80ème position parmi les pays destinataires des produits brésiliens, soit un cran au dessus de son classement en 2007 (79ème). La Tunisie est le 59ème fournisseur du Brésil en 2008 ; elle a enregistré une progression de 5 positions par rapport à 2007. Dans la liste des exportations brésiliennes vers la Tunisie en 2008, les produits manufacturés représentaient 79% des exportations, contre 20,9% pour les matières premières. Par rapport à 2009, les produits manufacturés sont en baisse de 2,9%, alors que les exportations des matières premières sont en hausse de l’ordre de 141,5%.
En 2008, les principaux produits exportés vers la Tunisie sont le sucre, l’huile de soja et le café. Les importations brésiliennes des produits tunisiens sont pour la plupart composées de produits manufacturés à hauteur de 92,2%. Les matières premières n’ont constitué que 7,1% de ces importations, ce qui représente par rapport à 2007, une hausse de 84% pour les produits industrialisés et de 30,4% pour les matières premières. En 2008, les principaux produits tunisiens importés par le Brésil ont été des matières premières pour la fabrication d’engrais, des fils de bougies électriques et des déchets d’aluminium.
Investissement de plus de 2 milliards de dollars pour « Sra Ouertane » !
Lors de sa conférence de presse, le ministre brésilien a souligné l'intérêt qu’accorde la société brésilienne " VALE" à l'investissement en Tunisie par le biais d’une participation à l'appel d'offresconcernant le projet de phosphates de "Sra Ouertane". Selon les informations disponibles sur cet investissement, il s’agit de la création d’une unité d’exploitation des mines de phosphates. Ce projet que l’entreprise « Vale » entend lancer nécessitera des investissements variant entre 2 et 2.5 Milliards de dollars et créera entre 18 et 20 mille postes d’emploi. La totale de la production de cette unité, serait exporté vers le Brésil. Vale est une entreprise étatique brésilienne qui a été privatisée au cours des années 90. Elle est actuellement la plus grande compagnie d’extraction minière au Brésil et figure parmi les trois plus importantes dans le monde. Selon le ministre brésilien, « c’est un projet d’une grande importance, non seulement pour la compagnie, mais pour tout le gouvernement brésilien, vu l’importance de l’agriculture dans notre pays». Cepeandant, Fabio Masotti, directeur de l’exploitation minérale de la compagnie « Vale », interrogé par AM, a refusé de fournir des explications sur le sujet.
africanmanager
De par son poids de plus en plus important, le Brésil peut être un partenaire de 1ere ordre
Les discussions qui ont eu lieu entre les responsables des deux pays ont eu pour objectif d’explorer les meilleures possibilités pour l'établissement d'un partenariat stratégique entre la Tunisie et le Brésil. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME a mis l'accent sur l'importance qu’il y a de consolider les relations de coopération avec le Brésil, un pays qui joue un rôle très important dans les négociations commerciales en cours à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Pour Miguel Jorge, le ministre brésilien qui a relevé les potentialités de son pays en tant que 5ème plus grand pays du monde, 3ème producteur mondial de chaussures, 5ème dans l'agroalimentaire et 10ème dans la production d'acier, les opportunités en matière d'échanges commerciaux entre les deux pays demeurent fort intéressantes vu la gamme des produits échangés. Les exportations brésiliennes vers la Tunisie comprennent notamment l'huile de soja, le coton, les équipements électroniques, les véhicules de transport, les équipements de télécommunication, les médicaments, le textile, le cuir et le papier. Alors que les produits tunisiens écoulés sur le marchés brésilien, note encore le ministre brésilien, sont le textile, l'huile d'olive, les équipements électroniques, les chaussures, les dattes et les engrais.
Des échanges commerciaux importants, dominés par les produits manufacturés
En 2008, les exportations du Brésil vers la Tunisie ont atteint 221 millions de dollars, enregistrant une hausse de 30,7% par rapport aux 169 millions de dollars réalisés en 2007. Aussi en 2008, les importations de produits tunisiens ont augmenté de 78,8%, passant de 121 millions à 216 millions de dollars. Les échanges commerciaux entre les deux pays connaissent un solde excédentaire de la balance de 5 millions de dollars en faveur du Brésil, très loin des 48 millions enregistrés en 2007. La Tunisie occupe, suite à ces résultats, la 80ème position parmi les pays destinataires des produits brésiliens, soit un cran au dessus de son classement en 2007 (79ème). La Tunisie est le 59ème fournisseur du Brésil en 2008 ; elle a enregistré une progression de 5 positions par rapport à 2007. Dans la liste des exportations brésiliennes vers la Tunisie en 2008, les produits manufacturés représentaient 79% des exportations, contre 20,9% pour les matières premières. Par rapport à 2009, les produits manufacturés sont en baisse de 2,9%, alors que les exportations des matières premières sont en hausse de l’ordre de 141,5%.
En 2008, les principaux produits exportés vers la Tunisie sont le sucre, l’huile de soja et le café. Les importations brésiliennes des produits tunisiens sont pour la plupart composées de produits manufacturés à hauteur de 92,2%. Les matières premières n’ont constitué que 7,1% de ces importations, ce qui représente par rapport à 2007, une hausse de 84% pour les produits industrialisés et de 30,4% pour les matières premières. En 2008, les principaux produits tunisiens importés par le Brésil ont été des matières premières pour la fabrication d’engrais, des fils de bougies électriques et des déchets d’aluminium.
Investissement de plus de 2 milliards de dollars pour « Sra Ouertane » !
Lors de sa conférence de presse, le ministre brésilien a souligné l'intérêt qu’accorde la société brésilienne " VALE" à l'investissement en Tunisie par le biais d’une participation à l'appel d'offresconcernant le projet de phosphates de "Sra Ouertane". Selon les informations disponibles sur cet investissement, il s’agit de la création d’une unité d’exploitation des mines de phosphates. Ce projet que l’entreprise « Vale » entend lancer nécessitera des investissements variant entre 2 et 2.5 Milliards de dollars et créera entre 18 et 20 mille postes d’emploi. La totale de la production de cette unité, serait exporté vers le Brésil. Vale est une entreprise étatique brésilienne qui a été privatisée au cours des années 90. Elle est actuellement la plus grande compagnie d’extraction minière au Brésil et figure parmi les trois plus importantes dans le monde. Selon le ministre brésilien, « c’est un projet d’une grande importance, non seulement pour la compagnie, mais pour tout le gouvernement brésilien, vu l’importance de l’agriculture dans notre pays». Cepeandant, Fabio Masotti, directeur de l’exploitation minérale de la compagnie « Vale », interrogé par AM, a refusé de fournir des explications sur le sujet.
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