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Existe t-il une économie en Algérie ?

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  • Existe t-il une économie en Algérie ?

    A force de lire toutes les absurdités possibles et imaginables qui touchent la gestion de l'économie algérienne, et à force de noter toutes les contradictions entre les différents ministres, qui apportent chacun sa part d'anarchie et d'incohérence, beaucoup d'Algériens ne comprennent plus comment fonctionne l'économie de leur pays, et d'autres se demandent même, comme notre forumiste « aboustroff » si on peut vraiment parler d'économie en Algérie.

    Un marché local de plus en plus dérégulé, des prix qui ne cessent de grimper pendant qu'ils baissent dans le reste du monde dans un contexte où la déflation menace l'économie mondiale. Que fait alors le ministre du Commerce ? Il se montre devant les caméras dans une quiétude en accueillant des investisseurs brésiliens dont le seul souci est de vendre de plus en plus de produits au comptoir anarchique Algérie.



    Politique du commerce : on ne gère pas un marché local comme un hôpital

    Monsieur Djaaboub, énarque, et ancien directeur d'hôpital n' a manifestement pas encore pris conscience qu'avant d'adhérer à des zones d'échange ou de libre-échange, il faudrait d'abord que le marché local soit régis par des lois et des règles, et par des mécanismes de régulation qui assurent une certaine fluidité du en mettant en place des vannes et des soupapes de sécurité, exactement comme on régule un système de fluide industriel.

    Existe t-il des plateformes de négoces et de stockage en Algérie à l'image de Rungis à Paris ou le marché international de Saint-Charles à Perpignan ? Hélas non , et il suffit d'entendre les noms des marchés de gros et de l'informel entre des mains de spéculateurs qui régulent leurs profits à leur guise, comme ce Souk ellil ( Marché de nuit ) dans l'Oranais ou le Mostaganémois, et bien d'autres au centre et à l'Est . Comment alors, un ministre de Commerce qui n ‘a pour compétence que le nom de sa fonction puisse oser défendre le libre-échange, et faire appel à des firmes de négoces étrangères sans se préoccuper de l'état du marché local, et sans apporter la moindre réforme à sa gestion et sa régulation ?

    La gestion du commerce local se distingue par un désordre et une incompétence sans équivalents dans les autres pays du monde. Et que dire de l'industrie algérienne, ou plutôt de la désindustrialisation algérienne, hors hydrocarbures évidemment (pour ceux qui ont envie de se consoler par une lueur de progrès) ?[FONT=\'arial,helvetica,sans-serif\']

    Politique industrielle : c'est l'histoire de l'ardoise et du chiffon
    [/FONT]

    Depuis dix ans, le ministre Temmar tantôt il plaide pour des axes de développement pour les annuler quelques mois après et tantôt il fait des annonces d'investissements dont personne n'a vu la couleur, et au bout de deux mandats il se trouve à la case de départ et se demande s'il faudrait s'inquiéter de l'état des zones industrielles actuelles en Algérie, et faut-il sous-traiter leur gestion à des organismes privés ?

    Faut-il être ministre pour s'interroger de cette sorte alors qu'aucun effort n'a été fourni pour doter l'Algérie d'une réelle stratégie industrielle ? Les aberrations de Temmar et les innombrables paradoxes de ses déclarations de ces 10 dernières années, nous interpellent sur le pourquoi du maintien de quelqu'un qui brille par son absence de tous les grands débats économiques, qui cautionne des partenariats privés avec les Chinois dans l'automobile, en assistant même à la signature des accords et des mémorandums, et les gèlent quelques semaines plus tard pour nous sortir une autre idée comme quoi il nous faudrait plutôt une société nationale de production tout en prônant le libéralisme dans d'autres couloirs .

    Monsieur Temmar, avec ses 70 ans, a passé ses deux mandats à jouer avec une ardoise , un morceau de craie, et il a usé surtout du chiffon pour effacer chaque fois qu'il nous écrabouillait quelque chose . Monsieur Temmar est manifestement un homme du passé qui s'ennuie, et il a plus besoin d'une bonne retraite que de continuer son bricolage qui a fait reculer l'Algérie de plusieurs années.
    [FONT=\'arial,helvetica,sans-serif\']Politique d'énergie : Produire plus pour plus de rente [/FONT]

    Et que dire de notre politique d'énergie qui consiste à produire plus, et extraire plus, pour brader plus ? Monsieur Khelil est probablement le ministre qui a piloté et orienté l'économie de l'Algérie. Cette économie existe donc -je le dis pour ceux qui n'y croient plus- et cette économie a un nom « c'est l'économie de la rente ».

    Le président Bouteflika a longtemps vécu et baigné dans ces économies de rente, sauf que son manque de vision économique, dû probablement aussi à ses conseillers périmés à l'image de Temmar, ne lui a pas permis de comprendre qu'on ne gouverne pas un pays de 35 millions habitants et un grand territoire comme l'Algérie, de la même façon qu'une Emirat de quelques centaines de milliers d'habitants qui flotte sur la mer tellement son territoire est si étroit .

    L'Algérie a souffert des incompétences. Elle a souffert des mauvaises gestions, d'être cobaye de gens en fin de vie. L'Algérie souffre de dirigeants qui appartiennent au passé alors que la jeunesse de son peuple a besoin d'un futur. source: ***********

  • #2
    mais bien sûr !!

    une caisse + la pratique de l'économie

    pas mal pour un pays en développement

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    • #3
      Quelle est la source de l'article?
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        Quelle est la source de l'article?
        C'est un forumiste comme toi et moi.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Le président Bouteflika a longtemps vécu et baigné dans ces économies de rente, sauf que son manque de vision économique, dû probablement aussi à ses conseillers périmés à l'image de Temmar, ne lui a pas permis de comprendre qu'on ne gouverne pas un pays de 35 millions habitants et un grand territoire comme l'Algérie, de la même façon qu'une Emirat de quelques centaines de milliers d'habitants qui flotte sur la mer tellement son territoire est si étroit .
          c'est caricatural, mais tiens la route pour une seule raison: l'entourage de boutef est essentiellement des personnes issus de la même dech'ra. Clientélisme et affairisme sont les ingrégients les plus usités aux antipodes de l'interet du pays.

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