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L'épidémie de choléra qui touche aujourd'hui plus de 60.000 personnes au Zimbabwe gagne du terrain dans les zones rurales, met en garde l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette épidémie - la plus meurtrière depuis 15 ans en Afrique - s'étend chaque jour, avec 1.493 nouveaux cas, dont 69 mortels, répertoriés ces dernières 24 heures, ajoute l'OMS.
Depuis le mois d'août, 3.161 Zimbabwéens ont été tués par cette affection intestinale. L'épidémie est d'une ampleur qui dépasse désormais les pires scénarios envisagés par le passé par cette institution des Nations unies dont le siège est à Genève.
De fortes pluies et les vacances de fin d'année, qui sont l'occasion de grandes migrations dans les villages d'origine, expliquent la propagation de la maladie, ajoute l'OMS.
"L'épidémie est réellement présente dans les provinces, elle passe d'une région à l'autre. Le choléra s'étend de plus en plus rapidement", a déclaré Claire-Lise Chaignat, coordinatrice en chef du choléra à l'OMS.
"C'est la raison pour laquelle elle échappe à tout contrôle, parce qu'il est difficile d'anticiper où le prochain point noir va être", a-t-elle expliqué lors d'une conférence de presse.
Le chaos économique et la crise du système sanitaire au Zimbabwe favorisent l'extension de la maladie, d'ordinaire curable. Le gouvernement a prévenu que la saison des pluies, qui atteint son pic en janvier ou février et s'achèvera fin mars, pourrait aggraver la situation.
"CELA VA CONTINUER"
Environ 5,2% des patients souffrant du choléra au Zimbabwe sont en train de mourir, ce qui représente un taux de mortalité très élevé, à en croire l'OMS.
"La mauvaise nouvelle, c'est que cela va continuer", a estimé Eric Laroche, assistant du directeur général de l'OMS chargé des actions sanitaires en cas de crise.
"En l'absence d'une action drastique, nous n'allons pas sortir de cette épidémie prochainement, dit-il.
"Il nous faudra déployer des efforts extraordinaires pour parer à une situation extraordinaire, faute de quoi les gens vont mourir à un rythme encore plus élevé".
L'OMS a demandé aux pays donateurs de l'aider à payer les salaires des milliers d'assistants de santé zimbabwéens, de fournir des sels de réhydratation orale et des comprimés de chlore ainsi que de mener des opérations de sensibilisation sur la prévention et le traitement du choléra.
Cet appel coïncide avec une campagne des Nations unies pour rallier des soutiens internationaux pour le Zimbabwe où, selon l'Onu, 5,5 millions de personnes ont besoin d'une aide internationale pour parer à la chute des stocks alimentaires et à l'hyperinflation.
source : Reuters
Cette épidémie - la plus meurtrière depuis 15 ans en Afrique - s'étend chaque jour, avec 1.493 nouveaux cas, dont 69 mortels, répertoriés ces dernières 24 heures, ajoute l'OMS.
Depuis le mois d'août, 3.161 Zimbabwéens ont été tués par cette affection intestinale. L'épidémie est d'une ampleur qui dépasse désormais les pires scénarios envisagés par le passé par cette institution des Nations unies dont le siège est à Genève.
De fortes pluies et les vacances de fin d'année, qui sont l'occasion de grandes migrations dans les villages d'origine, expliquent la propagation de la maladie, ajoute l'OMS.
"L'épidémie est réellement présente dans les provinces, elle passe d'une région à l'autre. Le choléra s'étend de plus en plus rapidement", a déclaré Claire-Lise Chaignat, coordinatrice en chef du choléra à l'OMS.
"C'est la raison pour laquelle elle échappe à tout contrôle, parce qu'il est difficile d'anticiper où le prochain point noir va être", a-t-elle expliqué lors d'une conférence de presse.
Le chaos économique et la crise du système sanitaire au Zimbabwe favorisent l'extension de la maladie, d'ordinaire curable. Le gouvernement a prévenu que la saison des pluies, qui atteint son pic en janvier ou février et s'achèvera fin mars, pourrait aggraver la situation.
"CELA VA CONTINUER"
Environ 5,2% des patients souffrant du choléra au Zimbabwe sont en train de mourir, ce qui représente un taux de mortalité très élevé, à en croire l'OMS.
"La mauvaise nouvelle, c'est que cela va continuer", a estimé Eric Laroche, assistant du directeur général de l'OMS chargé des actions sanitaires en cas de crise.
"En l'absence d'une action drastique, nous n'allons pas sortir de cette épidémie prochainement, dit-il.
"Il nous faudra déployer des efforts extraordinaires pour parer à une situation extraordinaire, faute de quoi les gens vont mourir à un rythme encore plus élevé".
L'OMS a demandé aux pays donateurs de l'aider à payer les salaires des milliers d'assistants de santé zimbabwéens, de fournir des sels de réhydratation orale et des comprimés de chlore ainsi que de mener des opérations de sensibilisation sur la prévention et le traitement du choléra.
Cet appel coïncide avec une campagne des Nations unies pour rallier des soutiens internationaux pour le Zimbabwe où, selon l'Onu, 5,5 millions de personnes ont besoin d'une aide internationale pour parer à la chute des stocks alimentaires et à l'hyperinflation.
source : Reuters