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Les différentes attributions de logements sociaux qui se sont succédé depuis 2003 ont, à chaque fois, fait réagir les nouveaux locataires pour exprimer leur mécontentement sur l’état des lieux qui ont toujours nécessité de gros travaux de réfection, bien que réceptionnés pour certains et une dégradation avancée pour d’autres qui ont occupé les lieux après que ces derniers aient été squattés lors des évènements du Printemps noir et saccagés au moment de les quitter.
A cette époque, ces biens de l’Office de promotion et de gestion immobilière n’ont bénéficié d’aucune réfection malgré l’état de dégradation des logements. Ces habitations attribuées ont pour certaines nécessité des dépenses importantes pour leur réfection. Les locataires ont gardé les pièces justificatives des frais engagés pour lesdits travaux dans l’espoir de se voir rembourser par “l’Office” comme nous le dira Hakim M., mais à ce jour rien n’a été fait et chaque partie campe sur ses positions.
Cela a concerné plusieurs cités comme Tiwririne, Kasdi-Merbah et Merlot car chaque localité accumule son lot de problèmes telle que l’absence d’électricité durant des mois à l’image de Kasdi-Merbah. A tous ces manquements, s’ajoute le contrat de location que les locataires attendent depuis 2004 à ce jour et qui pénalise ces derniers à plus d’un titre qui pour s’acquitter de son loyer, qui pour formuler un dossier d’achat de ce bien dont le dernier délai de dépôt de dossier est fixé au 31 décembre 2009 et qui comporte justement le contrat de location ainsi que sa mise à jour.
“A chaque fois qu’on sollicite l’antenne OPGI de Tazmalt pour l’obtention de ce document, on nous oriente vers l’agence d’Akbou qui, à son tour, nous argumente que c’est à la direction générale qu’il faut s’adresser”, nous ferons savoir certains locataires qui ont tenu à dénoncer “ ce retard et l’indifférence de cet office quant à leurs multiples doléances qui sont restées sans suite.” Par ailleurs, les immeubles réceptionnés et occupés en 2003 donnent une image désolante comme s’ils remontaient à l’époque coloniale alors qu’ils n’ont que cinq années d’existence mais le “mauvais travail” a fait que les façades principales constituent un danger surtout pour les passants en raison des plaques de crépissage qui s’arrachent ainsi que des tuiles des derniers étages— à savoir des studios, d’où il ne reste que la carcasse inhabitées— que le vent a emporté sur son passage. En outre, les habitants des 90-Logements Merlot comme d’autres cités d’ailleurs s’interrogent sur “l‘absence de gaz de ville dans leur cité alors que la conduite est à quelques mètres de chez eux”.
Ces derniers interrogés nous ont fait savoir, à chaque fois, que ce cas a été soulevé notamment à l’OPGI, celle-ci nous dira : “Notre travail est fait, il faut voir Sonelgaz pour les branchements.”
Pour rappel, les démarches entreprises pour l’alimentation en gaz de ville de toute la cité Merlot ont abouti en 2006 à un accord pour la réalisation de ce projet avec un montage financier auquel participeront les locataires et l’APC et dont le devis de l’époque est évalué à 1432 387,73 DA. A ce jour, rien n’a été fait pour améliorer un tant soit peu le quotidien de ces locataires qui attendent depuis des années le raccordement au gaz de ville qui est pourtant une nécessité et non un luxe, alors que des villages sont en voie d’être alimentés.
De même que pour la cité des 120-Logements OPGI Merlot 3 où les locataires ont retiré le certificat de conformité qu’ils ont demandé alors. “Qui freine la réalisation de ce projet ?” Autant de questions qui restent posées mais qui demeureront sans réponses.
Face à cela, les locataires de Merlot, qui se sentent lésés, prévoient des actions d’envergure pour se faire entendre et arracher ce qu’ils appellent leur “Droit absolu”.
Par La Dépêche de Kabylie
A cette époque, ces biens de l’Office de promotion et de gestion immobilière n’ont bénéficié d’aucune réfection malgré l’état de dégradation des logements. Ces habitations attribuées ont pour certaines nécessité des dépenses importantes pour leur réfection. Les locataires ont gardé les pièces justificatives des frais engagés pour lesdits travaux dans l’espoir de se voir rembourser par “l’Office” comme nous le dira Hakim M., mais à ce jour rien n’a été fait et chaque partie campe sur ses positions.
Cela a concerné plusieurs cités comme Tiwririne, Kasdi-Merbah et Merlot car chaque localité accumule son lot de problèmes telle que l’absence d’électricité durant des mois à l’image de Kasdi-Merbah. A tous ces manquements, s’ajoute le contrat de location que les locataires attendent depuis 2004 à ce jour et qui pénalise ces derniers à plus d’un titre qui pour s’acquitter de son loyer, qui pour formuler un dossier d’achat de ce bien dont le dernier délai de dépôt de dossier est fixé au 31 décembre 2009 et qui comporte justement le contrat de location ainsi que sa mise à jour.
“A chaque fois qu’on sollicite l’antenne OPGI de Tazmalt pour l’obtention de ce document, on nous oriente vers l’agence d’Akbou qui, à son tour, nous argumente que c’est à la direction générale qu’il faut s’adresser”, nous ferons savoir certains locataires qui ont tenu à dénoncer “ ce retard et l’indifférence de cet office quant à leurs multiples doléances qui sont restées sans suite.” Par ailleurs, les immeubles réceptionnés et occupés en 2003 donnent une image désolante comme s’ils remontaient à l’époque coloniale alors qu’ils n’ont que cinq années d’existence mais le “mauvais travail” a fait que les façades principales constituent un danger surtout pour les passants en raison des plaques de crépissage qui s’arrachent ainsi que des tuiles des derniers étages— à savoir des studios, d’où il ne reste que la carcasse inhabitées— que le vent a emporté sur son passage. En outre, les habitants des 90-Logements Merlot comme d’autres cités d’ailleurs s’interrogent sur “l‘absence de gaz de ville dans leur cité alors que la conduite est à quelques mètres de chez eux”.
Ces derniers interrogés nous ont fait savoir, à chaque fois, que ce cas a été soulevé notamment à l’OPGI, celle-ci nous dira : “Notre travail est fait, il faut voir Sonelgaz pour les branchements.”
Pour rappel, les démarches entreprises pour l’alimentation en gaz de ville de toute la cité Merlot ont abouti en 2006 à un accord pour la réalisation de ce projet avec un montage financier auquel participeront les locataires et l’APC et dont le devis de l’époque est évalué à 1432 387,73 DA. A ce jour, rien n’a été fait pour améliorer un tant soit peu le quotidien de ces locataires qui attendent depuis des années le raccordement au gaz de ville qui est pourtant une nécessité et non un luxe, alors que des villages sont en voie d’être alimentés.
De même que pour la cité des 120-Logements OPGI Merlot 3 où les locataires ont retiré le certificat de conformité qu’ils ont demandé alors. “Qui freine la réalisation de ce projet ?” Autant de questions qui restent posées mais qui demeureront sans réponses.
Face à cela, les locataires de Merlot, qui se sentent lésés, prévoient des actions d’envergure pour se faire entendre et arracher ce qu’ils appellent leur “Droit absolu”.
Par La Dépêche de Kabylie