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LE STAFF DE CAMPAGNE DE BOUTEFLIKA SE MET EN PLACE
Les hommes du Président
Ils ont pour noms: Abdelmalek Sellal, Hamraoui Habib Chawki, Abderrachid Boukerzaza, Abdeslam Bouchouareb et Amara Benyounès.
On ne change pas une équipe qui gagne, telle semble être la devise du président de la République en reconduisant Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, pour diriger sa campagne électorale. En attendant l’annonce officielle de la candidature de Abdelaziz Bouteflika, le comité de campagne a été installé jeudi dernier dans la même villa qui a servi de quartier général en 2004.
Le comité de campagne du Président Bouteflika comprendra, outre Abdelmalek Sellal, en tant que directeur de campagne, Hamraoui Habib Chawki, ancien directeur général de l’Entv, Rachid Boukerzaza, ancien ministre de la Communication, Abdeslam Bouchouarab, ancien ministre et député RND, et Amara Benyounès, président de l’UDR et ancien ministre de la Santé, puis des Travaux publics.
Le staff technique du Président Bouteflika devra être renforcé dans les prochains jours. Des sources avancent des noms d’artistes et de sportifs de haut niveau. Le choix de ces personnalités, triées sur le volet, n’est pas fortuit.
Abdelmalek Sellal n’est plus à présenter. Il était le directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika en 2004. Il sera secondé dans sa tâche par Abdeslam Bouchouareb, membre influent du RND, qui avait assuré en 2004 la même mission. La désignation de Sellal n’est pas un fait du hasard. En plus du bon travail qu’il a réalisé lors de l’élection de 2004, un autre élément appuie ce choix: M.Sellal n’appartient à aucune chapelle politique.
Quant à Hamraoui Habib Chawki, au même titre que Rachid Boukerzaza, leur choix répond au besoin de maîtriser la communication. Ne sont-ils pas considérés comme des gourous de la communication aussi bien institutionnelle que médiatique? Ne maîtrisent-ils pas tous les outils de l’Internet, les leviers puissants du marketing communautaire? Ils auront pour mission de mobiliser tous les réseaux sociaux à la fois pour le vote, de répondre du tac au tac aux attaques des camps adverses, mais aussi d’adapter le discours de Bouteflika lors de sa campagne aux multiples niches sociales.
Mais en attendant que le candidat sortant annonce officiellement sa candidature pour un troisième mandat, le staff de spécialistes, trié sur le volet, s’affaire à mettre au point le programme politico-économique de la campagne électorale. En effet, Abdeslam Bouchouareb, qui sera chargé de la communication et des meetings, devrait rendre prochainement public le programme final des rassemblements et meetings. Selon des sources, on s’affaire d’ores et déjà à la confection du slogan de campagne. Un slogan tenu secret pour le moment. Les partis de l’Alliance sont «tous unanimes pour donner le meilleur d’eux-mêmes et leurs militants ont été mobilisés pour faire de cette campagne un moyen afin d’arriver à décrocher un troisième mandat», indique-t-on. Et d’ajouter que la direction nationale de campagne de Bouteflika devrait se rendre dans plusieurs wilayas pour installer officiellement les comités de wilaya et ce, en vue d’orienter leurs missions et de faire le point pour juguler toute entrave qui risquerait de freiner la campagne.
«Nous misons énormément sur l’information et la communication», affirme-t-on au sein du comité de campagne. En définitive, tous les moyens sont mis en oeuvre pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika en tant que septième président de la République. Pour ce faire, Abdelaziz Bouteflika compte beaucoup sur ses qualités personnelles.
Pour Abdelaziz Bouteflika, il ne s’agit plus d’une campagne politique traditionnelle, de conviction des électeurs, mais d’une campagne visant à créer une synergie, une campagne de mobilisation à même de faire échec aux partisans du boycott. En effet, le candidat Bouteflika sait, mieux que quiconque, qu’il doit générer une mobilisation totale et que l’objectif même de sa campagne est la mobilisation.
D’autant que sa campagne visera plus à convaincre les électeurs qu’à organiser ses supporters. Aussi, l’enjeu central de la campagne devra être l’innovation dans le message à transmettre aux électeurs.
L'expression
Les hommes du Président
Ils ont pour noms: Abdelmalek Sellal, Hamraoui Habib Chawki, Abderrachid Boukerzaza, Abdeslam Bouchouareb et Amara Benyounès.
On ne change pas une équipe qui gagne, telle semble être la devise du président de la République en reconduisant Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, pour diriger sa campagne électorale. En attendant l’annonce officielle de la candidature de Abdelaziz Bouteflika, le comité de campagne a été installé jeudi dernier dans la même villa qui a servi de quartier général en 2004.
Le comité de campagne du Président Bouteflika comprendra, outre Abdelmalek Sellal, en tant que directeur de campagne, Hamraoui Habib Chawki, ancien directeur général de l’Entv, Rachid Boukerzaza, ancien ministre de la Communication, Abdeslam Bouchouarab, ancien ministre et député RND, et Amara Benyounès, président de l’UDR et ancien ministre de la Santé, puis des Travaux publics.
Le staff technique du Président Bouteflika devra être renforcé dans les prochains jours. Des sources avancent des noms d’artistes et de sportifs de haut niveau. Le choix de ces personnalités, triées sur le volet, n’est pas fortuit.
Abdelmalek Sellal n’est plus à présenter. Il était le directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika en 2004. Il sera secondé dans sa tâche par Abdeslam Bouchouareb, membre influent du RND, qui avait assuré en 2004 la même mission. La désignation de Sellal n’est pas un fait du hasard. En plus du bon travail qu’il a réalisé lors de l’élection de 2004, un autre élément appuie ce choix: M.Sellal n’appartient à aucune chapelle politique.
Quant à Hamraoui Habib Chawki, au même titre que Rachid Boukerzaza, leur choix répond au besoin de maîtriser la communication. Ne sont-ils pas considérés comme des gourous de la communication aussi bien institutionnelle que médiatique? Ne maîtrisent-ils pas tous les outils de l’Internet, les leviers puissants du marketing communautaire? Ils auront pour mission de mobiliser tous les réseaux sociaux à la fois pour le vote, de répondre du tac au tac aux attaques des camps adverses, mais aussi d’adapter le discours de Bouteflika lors de sa campagne aux multiples niches sociales.
Mais en attendant que le candidat sortant annonce officiellement sa candidature pour un troisième mandat, le staff de spécialistes, trié sur le volet, s’affaire à mettre au point le programme politico-économique de la campagne électorale. En effet, Abdeslam Bouchouareb, qui sera chargé de la communication et des meetings, devrait rendre prochainement public le programme final des rassemblements et meetings. Selon des sources, on s’affaire d’ores et déjà à la confection du slogan de campagne. Un slogan tenu secret pour le moment. Les partis de l’Alliance sont «tous unanimes pour donner le meilleur d’eux-mêmes et leurs militants ont été mobilisés pour faire de cette campagne un moyen afin d’arriver à décrocher un troisième mandat», indique-t-on. Et d’ajouter que la direction nationale de campagne de Bouteflika devrait se rendre dans plusieurs wilayas pour installer officiellement les comités de wilaya et ce, en vue d’orienter leurs missions et de faire le point pour juguler toute entrave qui risquerait de freiner la campagne.
«Nous misons énormément sur l’information et la communication», affirme-t-on au sein du comité de campagne. En définitive, tous les moyens sont mis en oeuvre pour la réélection de Abdelaziz Bouteflika en tant que septième président de la République. Pour ce faire, Abdelaziz Bouteflika compte beaucoup sur ses qualités personnelles.
Pour Abdelaziz Bouteflika, il ne s’agit plus d’une campagne politique traditionnelle, de conviction des électeurs, mais d’une campagne visant à créer une synergie, une campagne de mobilisation à même de faire échec aux partisans du boycott. En effet, le candidat Bouteflika sait, mieux que quiconque, qu’il doit générer une mobilisation totale et que l’objectif même de sa campagne est la mobilisation.
D’autant que sa campagne visera plus à convaincre les électeurs qu’à organiser ses supporters. Aussi, l’enjeu central de la campagne devra être l’innovation dans le message à transmettre aux électeurs.
L'expression
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