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Bonjour
La visite officielle de deux jours que devait effectuer le président Bouteflika en France en ce début du mois de février a été reportée, a-t-on appris de source digne de foi.
Cette visite aurait été reportée en raison de l’agression israélienne contre Gaza, ajoute notre source.
La visite devrait durer deux jours durant lesquels plusieurs projets de partenariat entre Alger et Paris seront annoncés dans le domaine économique.
Le dernier voyage de Bouteflika en France remonte au mois d’avril 2007, et ce pour passer des examens médicaux. Un voyage qui a fait l’objet d’une campagne médiatique qui s’est acharnée sur les positions de Bouteflika concernant le traité d’amitié que Paris voulait conclure avant la fin du mandat du président Chirac. Les partis de la droite ont vivement réagi à ce voyage de Bouteflika, aidés en cela par les différents médias dès son annonce.
La presse française a indiqué qu’il s’agissait du troisième déplacement que le président Bouteflika fait à Paris pour effectuer un examen médical depuis son intervention chirurgicale en 2006.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La présence du président Bouteflika au sommet de l’UPM de Paris en juillet dernier a, quelque peu, atténué les relations tumultueuses entre les deux pays. Récemment encore, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a qualifié l’Algérie de «partenaire d’exception pour la France».
Il a estimé que les échanges entre les deux pays vont crescendo et que la coopération s’inscrit dans la continuité, passant à chaque fois de nouvelles étapes «vers la mise en place d’un véritable partenariat d’exception».
Le diplomate français dira ensuite que le président Sarkozy «est le plus motivé et affiche le plus d’intérêt pour l’Algérie». Pour preuve, le président français a effectué deux visites en moins d’une année en Algérie, dont un d’Etat en décembre 2007.
Abordant le volet économique, Xavier Driencourt affirmera que les échanges commerciaux «ont augmenté de façon considérable en 2008 inscrivant une courbe ascendante de 46 % pour atteindre 10 milliards de dollars contre un peu moins de 8 milliards en 2007».
La France est le grand investisseur hors hydrocarbures de l’Algérie mais aussi le plus grand employeur étranger avec la création de pas moins de 30 000 emplois directs. Près de 320 filiales d’entreprises françaises sont installées en Algérie.
Un nombre important de ces filiales sont dirigées par des binationaux à l’image de HSBC et des laboratoires Mérieux. Concernant le secteur de l’énergie nucléaire, l’accord franco-algérien signé en juin 2008 a pour finalité de créer un contexte favorable à la réalisation d’une centrale nucléaire en Algérie d’ici à une vingtaine d’années.
Mahmoud Tadjer
Le Jeune Indépendant
La visite officielle de deux jours que devait effectuer le président Bouteflika en France en ce début du mois de février a été reportée, a-t-on appris de source digne de foi.
Cette visite aurait été reportée en raison de l’agression israélienne contre Gaza, ajoute notre source.
La visite devrait durer deux jours durant lesquels plusieurs projets de partenariat entre Alger et Paris seront annoncés dans le domaine économique.
Le dernier voyage de Bouteflika en France remonte au mois d’avril 2007, et ce pour passer des examens médicaux. Un voyage qui a fait l’objet d’une campagne médiatique qui s’est acharnée sur les positions de Bouteflika concernant le traité d’amitié que Paris voulait conclure avant la fin du mandat du président Chirac. Les partis de la droite ont vivement réagi à ce voyage de Bouteflika, aidés en cela par les différents médias dès son annonce.
La presse française a indiqué qu’il s’agissait du troisième déplacement que le président Bouteflika fait à Paris pour effectuer un examen médical depuis son intervention chirurgicale en 2006.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La présence du président Bouteflika au sommet de l’UPM de Paris en juillet dernier a, quelque peu, atténué les relations tumultueuses entre les deux pays. Récemment encore, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a qualifié l’Algérie de «partenaire d’exception pour la France».
Il a estimé que les échanges entre les deux pays vont crescendo et que la coopération s’inscrit dans la continuité, passant à chaque fois de nouvelles étapes «vers la mise en place d’un véritable partenariat d’exception».
Le diplomate français dira ensuite que le président Sarkozy «est le plus motivé et affiche le plus d’intérêt pour l’Algérie». Pour preuve, le président français a effectué deux visites en moins d’une année en Algérie, dont un d’Etat en décembre 2007.
Abordant le volet économique, Xavier Driencourt affirmera que les échanges commerciaux «ont augmenté de façon considérable en 2008 inscrivant une courbe ascendante de 46 % pour atteindre 10 milliards de dollars contre un peu moins de 8 milliards en 2007».
La France est le grand investisseur hors hydrocarbures de l’Algérie mais aussi le plus grand employeur étranger avec la création de pas moins de 30 000 emplois directs. Près de 320 filiales d’entreprises françaises sont installées en Algérie.
Un nombre important de ces filiales sont dirigées par des binationaux à l’image de HSBC et des laboratoires Mérieux. Concernant le secteur de l’énergie nucléaire, l’accord franco-algérien signé en juin 2008 a pour finalité de créer un contexte favorable à la réalisation d’une centrale nucléaire en Algérie d’ici à une vingtaine d’années.
Mahmoud Tadjer
Le Jeune Indépendant
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