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La commune de Sidi Naâmane n’a pas encore fini de gommer les séquelles de la décennie noire : villages abandonnés (Boumhala, Cheriet, Thala Mokor), petits hameaux et fermes éparses déshéritées, la terreur est passée par là et avec elle le dénuement, les souffrances de l’errance et du déracinement, les blessures à jamais ouvertes !
Depuis quelques années, ces lieux abandonnés où la nature sauvage a repris ses droits, reprennent timidement vie, quelques anciens habitants las du déracinement reprennent le chemin du retour, aidés par l’Etat avec un véritable plan de reconstruction. La première nécessité pour les autorités locales consistait à assurer l’eau et l’électricité mais surtout la scolarité normale des enfants.
Pour cela, un gros effort a été axé pour la reconstruction des infrastructures des villages non-abandonnés où la population a résisté à la déferlante de la peur.
Aussi, Zeboudj-Kara et Draâ Khelifa ont vu restaurer leurs écoles, le CEM a été totalement reconstruit après avoir été brûlé. Les enfants des alentours et des autres villages déserts y ont été scolarisés.
L’APC a fourni un effort soutenu pour assurer le transport dans toutes les directions. Reste, cependant, une question que se posent tous les habitants qui longent l’oued Sebaou.
Si l’Etat ne peut ouvrir les écoles du versant nord, non encore sécurisées, pourquoi l’APC n’a-t-elle pas proposé la construction d’une école à Litama, petit bourg au centre de tout le flanc sud ? Cette solution permettrait à l’ensemble des enfants dispersés et à ceux du village d’éviter le long déplacement jusqu’à Zeboudj-Kara pour rejoindre les classes. Cette solution logique éviterait des souffrances juvéniles et des frais coûteux à l’APC en termes de transport.
Par la Dépêche de Kabylie
Depuis quelques années, ces lieux abandonnés où la nature sauvage a repris ses droits, reprennent timidement vie, quelques anciens habitants las du déracinement reprennent le chemin du retour, aidés par l’Etat avec un véritable plan de reconstruction. La première nécessité pour les autorités locales consistait à assurer l’eau et l’électricité mais surtout la scolarité normale des enfants.
Pour cela, un gros effort a été axé pour la reconstruction des infrastructures des villages non-abandonnés où la population a résisté à la déferlante de la peur.
Aussi, Zeboudj-Kara et Draâ Khelifa ont vu restaurer leurs écoles, le CEM a été totalement reconstruit après avoir été brûlé. Les enfants des alentours et des autres villages déserts y ont été scolarisés.
L’APC a fourni un effort soutenu pour assurer le transport dans toutes les directions. Reste, cependant, une question que se posent tous les habitants qui longent l’oued Sebaou.
Si l’Etat ne peut ouvrir les écoles du versant nord, non encore sécurisées, pourquoi l’APC n’a-t-elle pas proposé la construction d’une école à Litama, petit bourg au centre de tout le flanc sud ? Cette solution permettrait à l’ensemble des enfants dispersés et à ceux du village d’éviter le long déplacement jusqu’à Zeboudj-Kara pour rejoindre les classes. Cette solution logique éviterait des souffrances juvéniles et des frais coûteux à l’APC en termes de transport.
Par la Dépêche de Kabylie