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Les enfants terribles, les parents aussi.

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  • Les enfants terribles, les parents aussi.

    Qu’attendre des enfants quand leurs parents ne leur ont jamais donné le bon exemple….C’est une famille dont le père et la mère manquent du minimum d’éducation ou de bonne conduite, les enfants ne font que suivre et pire. Déjà ce ne sont que des enfants ils ont semer la terreur dans leur village.

    Vous aviez sûrement lu ou entendu parler de cette histoire. En lisant cet article, je ne sais pas si peut dire que je suis choquee, bouleversée ou triste, un ensemble de sentiments entre étonnement,tristesse et regret pour le sort de ces petits.

    Ils semaient la terreur à Maignelay-Montigny (Oise), leurs parents ont été condamnés, le 4 octobre, à un mois de prison ferme. « Une décision très exceptionnelle », dit-on au ministère de la Justice. Mais certains enfants du couple - huit au total -, âgés de 7, 13 et 15 ans, n'y allaient pas de main morte.

    « Le petit de 7 ans mettait l'école à feu et à sang, raconte Denis Flour, le maire du village. Il mordait les élèves, les brutalisait pendant les récréations, saccageait les classes. Il a même mordu l'institutrice. » Sa soeur de 13 ans a été exclue de trois collèges. Avec leur frère, ils crevaient les pneus des voitures et jetaient des pierres sur les passants. Près d'une vingtaine de plaintes ont été déposées.

    Les parents, convoqués à de nombreuses reprises devant le juge des enfants, avaient refusé de se rendre au tribunal. Elle, 49 ans, est décrite comme une femme intelligente et manipulatrice. Son mari, 46 ans, n'ayant pas une activité très régulière, est porté sur la boisson. Les deux ont du mal à admettre l'autorité. « Nous avons souvent vu la mère entrer dans l'école en déchirant la punition qui avait été donnée à son fils, raconte Corinne Corillon, inspectrice de l'Education nationale. Elle m'a même copieusement insultée. »

    Le 1er octobre, les parents, excédés, ont manifesté devant l'école. A cette occasion, la mère des enfants délinquants s'est plainte de l'ostracisme de la population. Au grand soulagement des habitants, l'argument n'a pas été retenu par la justice. « Ce cas de figure n'est pas isolé sur le plateau picard, regrette Corinne Corillon. Nous n'avons pas de ZEP ici. Il existe pourtant dans la campagne profonde des situations d'immense détresse sociale. » A leur sortie de prison, les parents se retrouveront enfin devant le juge des enfants, qui décidera des mesures à prendre
    http://www.lepoint.fr/societe/document.html?did=168870
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