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Roquettes : Israël va réagir
de façon «disproportionnée»
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
01/02/2009 | Mise à jour : 14:55
Le premier ministre israélien annonce que son pays va répliquer fortement aux tirs de roquettes qui se poursuivent depuis la bande de Gaza.
«Une réplique israélienne sévère et disproportionnée» aux tirs de roquettes palestiniens, voilà ce qu'a annoncé dimanche Ehoud Olmert, le premier ministre israélien. Deux semaines après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, l'Etat hébreu semble donc se diriger vers une nouvelle offensive contre la bande de Gaza.
«J'ai donné l'instruction à l'armée, via le ministre de la Défense, de préparer une réplique israélienne adaptée aux circonstances, et cette riposte interviendra au moment, à l'endroit et de la manière que nous aurons choisis», a poursuivi Olmert. «Nous n'accepterons pas de revenir aux anciennes règles du jeu et nous agirons de façon à en finir avec les tirs incessants qui empêchent le retour à une vie normale pour les habitants du sud du pays».
Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, au moins sept roquettes ont été tirées sur Israël depuis la bande de Gaza. Dimanche matin encore, quatre projectiles ont touché le territoire israélien, sans faire ni victime ni dégât. Les tirs de roquettes sont à l'origine de l'offensive «plomb durci» lancée par Israël contre Gaza.
Dimanche, le cabinet d'Ehoud Olmert a affiché sa fermeté. «Il ne faut en aucun cas nous conduire en fonction des règles que veut nous imposer le Hamas, nous avons fixé un prix pour chaque tir de roquette et maintenant le Hamas doit payer», explique Binyamin Ben Eliezer, ministre des Infrastructures.
«Manipulation», dénonce le Hamas
Quant au ministre de la Défense, Ehud Barak, il a annoncé que son pays mènerait «autant d'actions que nécessaire». Et de conclure : «le Hamas a reçu un sérieux coup et si nécessaire il en recevra d'autres».
Le mouvement islamiste palestinien a réagi en estimant que «les déclarations d'Olmert constituent une manipulation qui s'inscrit dans la campagne électorale» israélienne». A la traîne dans les sondages face au Likoud de Benyamin Netanyau, les travaillistes d'Olmert cherchent une «fausse excuse afin de déclencher une escalade de l'agression visant les Palestiniens», ajoute le Hamas.
Dimanche, une délégation du mouvement palestinien est arrivé au Caire pour discuter avec l'Egypte, qui joue les médiateurs avec Israël. Le Hamas exige la levée du blocus israélien et la réouverture des points de passage de la bande de Gaza avant d'entamer le processus de réconciliation - avec le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas - ou de discuter de l'affaire du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis 2006 par le Hamas.
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, s'est quant à lui rendu en visite à Téhéran où il a reçu le soutien du régime en place. «Le blocus de Gaza devrait être levé et le port de Gaza et les points de passage (avec l'extérieur, ndlr) devraient être rouverts pour permettre sa reconstruction», estime ainsi le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki.
de façon «disproportionnée»
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
01/02/2009 | Mise à jour : 14:55
Le premier ministre israélien annonce que son pays va répliquer fortement aux tirs de roquettes qui se poursuivent depuis la bande de Gaza.
«Une réplique israélienne sévère et disproportionnée» aux tirs de roquettes palestiniens, voilà ce qu'a annoncé dimanche Ehoud Olmert, le premier ministre israélien. Deux semaines après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, l'Etat hébreu semble donc se diriger vers une nouvelle offensive contre la bande de Gaza. «J'ai donné l'instruction à l'armée, via le ministre de la Défense, de préparer une réplique israélienne adaptée aux circonstances, et cette riposte interviendra au moment, à l'endroit et de la manière que nous aurons choisis», a poursuivi Olmert. «Nous n'accepterons pas de revenir aux anciennes règles du jeu et nous agirons de façon à en finir avec les tirs incessants qui empêchent le retour à une vie normale pour les habitants du sud du pays».
Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, au moins sept roquettes ont été tirées sur Israël depuis la bande de Gaza. Dimanche matin encore, quatre projectiles ont touché le territoire israélien, sans faire ni victime ni dégât. Les tirs de roquettes sont à l'origine de l'offensive «plomb durci» lancée par Israël contre Gaza.
Dimanche, le cabinet d'Ehoud Olmert a affiché sa fermeté. «Il ne faut en aucun cas nous conduire en fonction des règles que veut nous imposer le Hamas, nous avons fixé un prix pour chaque tir de roquette et maintenant le Hamas doit payer», explique Binyamin Ben Eliezer, ministre des Infrastructures.
«Manipulation», dénonce le Hamas
Quant au ministre de la Défense, Ehud Barak, il a annoncé que son pays mènerait «autant d'actions que nécessaire». Et de conclure : «le Hamas a reçu un sérieux coup et si nécessaire il en recevra d'autres».
Le mouvement islamiste palestinien a réagi en estimant que «les déclarations d'Olmert constituent une manipulation qui s'inscrit dans la campagne électorale» israélienne». A la traîne dans les sondages face au Likoud de Benyamin Netanyau, les travaillistes d'Olmert cherchent une «fausse excuse afin de déclencher une escalade de l'agression visant les Palestiniens», ajoute le Hamas.
Dimanche, une délégation du mouvement palestinien est arrivé au Caire pour discuter avec l'Egypte, qui joue les médiateurs avec Israël. Le Hamas exige la levée du blocus israélien et la réouverture des points de passage de la bande de Gaza avant d'entamer le processus de réconciliation - avec le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas - ou de discuter de l'affaire du soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis 2006 par le Hamas.
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, s'est quant à lui rendu en visite à Téhéran où il a reçu le soutien du régime en place. «Le blocus de Gaza devrait être levé et le port de Gaza et les points de passage (avec l'extérieur, ndlr) devraient être rouverts pour permettre sa reconstruction», estime ainsi le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki.