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The-Sea-and-Sinbad-s-Ship de Nicolai RIMSKY-KORSKAKOV

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  • The-Sea-and-Sinbad-s-Ship de Nicolai RIMSKY-KORSKAKOV

    Bonsoir,

    En faisant une petite recherche sur la biographie de ce géant russe de la musique classique, j'ai été agréablement surprise d'apprendre que la musique Algérienne fut une de ses sources d’inspiration pour créer son œuvrre MLADA .



    La vie et l'œuvre de Nicolai RIMSKY-KORSKAKOV

    À sa naissance, son père – un ancien gouverneur démis de ses fonctions en raison de sa tolérance – a atteint la soixantaine ; sa mère est âgée de quarante-deux ans ; son frère, Voïne, officier de marine, a vingt-deux ans. Dès sa sixième année, Nikolaï reçoit ses premières leçons de piano. S'il s'intéresse plus aux récits de voyages, à la mer, aux étoiles qu'aux études musicales, il n'en compose pas moins un duo vocal en 1855. L'année suivante, il est inscrit à l'École navale de Saint-Pétersbourg. Il assiste à des représentations d'opéras de Mozart et de Weber, mais apprécie davantage Lucie de Lammermoor de G. Donizetti et surtout la Vie pour le tsar de M. Glinka. En 1859, il suit les cours de piano de F. A. Canille, qui lui fait découvrir les œuvres de Bach et de Schumann, l'incite à composer et le présente à Balakirev. Ce dernier, avec Cui, Moussorgski, Borodine et Rimski-Korsakov, constitue le « groupe des Cinq ». Tous repoussent l'académisme et les œuvres de Bach (qu'ils opposent à Händel), préférant une musique issue du folklore national, comme le prônait Glinka. Alors que Rimski-Korsakov ébauche la première symphonie de l'histoire de la musique russe, il est contraint de faire un voyage de trois années sur un bateau-école (1862-1865). À son retour, officier de marine, il termine son œuvre et retrouve Balakirev. Il fait la connaissance de Tchaïkovski (qui lui donnera des cours théoriques par correspondance) et élabore un tableau symphonique, Sadko. Après Antar, inspiré par des airs arabes, une Ouverture sur des thèmes russes et une Fantaisie sur des thèmes serbes, il entreprend la Pskovitaine, son premier opéra. Ses amis accueillent avec joie sa nomination comme professeur au conservatoire de Saint-Pétersbourg (1871). Un an après, il épouse la pianiste Nadejda Nikolaïevna Pourgold (1848-1919), dont il aura quatre enfants, et abandonne la chambre meublée qu'il partageait avec Moussorgski. Devenu inspecteur des Musiques des équipages de la flotte, directeur de l'École musicale gratuite de Saint-Pétersbourg et après des débuts de chef d'orchestre, il éprouve le besoin de parfaire sa culture musicale, tout en composant sa troisième symphonie et un quatuor. Rompant avec Balakirev, il étudie la clarinette et la flûte ainsi que les partitions de Palestrina et de Bach : trente-six fugues et seize canons datent de cette époque. Un morceau pour hautbois, un autre pour trombone s'ajoutent à quarante chansons russes, qu'il prend en note en 1876. Cette date marque le début du Journal qui nous renseigne sur la vie du compositeur jusqu'en 1906. Réconcilié avec tout le « groupe », Rimski-Korsakov compose néanmoins une Fugue sur le thème de B. A. C. H.. Il accède au poste de directeur adjoint de la Chapelle impériale (1883) après la composition de Snegourotchka. Il aime alors se retrouver avec Anatoli Konstantinovitch Liadov (1855-1914) et Aleksandr Konstantinovitch Glazounov (1865-1936) chez le mécène-éditeur Mitrofan Petrovitch Beliaïev (1836-1903). Hormis un Traité d'harmonie, nous notons durant cette période, où l'auteur se spécialise dans l'écriture pour le violon, trois œuvres maîtresses : Schéhérazade, la Grande Pâque russe et le Capriccio espagnol.
    Les Nibelungen de Wagner, qu'il entend, vont modifier ses conceptions. Les 22 et 28 juin 1889, Rimski-Korsakov dirige à Paris, à l'occasion de l'Exposition universelle, deux concerts. Les rares auditeurs peuvent entendre, entre autres, Antar, le concerto pour piano et le Capriccio espagnol. Le musicien, lui, s'attache aux musiques hongroise et algérienne jouées à l'Exposition et s'en inspire dans Mlada. En 1890, il se rend à Bruxelles. Revenu dans son pays, il voit disparaître sa mère, puis deux de ses enfants en bas âge.
    À partir de 1896, une période féconde s'annonce avec Sadko (dans sa version scénique), un trio, un quatuor et l'opéra Mozart et Salieri, d'après Pouchkine. Deux de ses élèves Nikolaï Nikolaïevitch Tcherepnine (1873-1945) et Aleksandr Tikhonovitch Gretchaninov (1864-1956), ainsi que Sergueï Vassilievitch Rakhmaninov (1873-1943) et Aleksandr Nikolaïevitch Skriabine (1872-1915) sont inclus dans le groupe des amis de Beliaïev. À l'occasion du centenaire de Pouchkine, Rimski-Korsakov s'inspire de nouveau de l'écrivain dans la Légende du tsar Saltan. Il assure alors la formation de Stravinski et de Prokofiev. Quatre ans après son chef-d'œuvre Kitège (1903), il revient à Paris, où il participe aux « Cinq Concerts historiques russes » organisés par Serge de Diaghilev. Un an après le Coq d'or, qui se heurte à la censure, il meurt, âgé de soixante-quatre ans.


    Source: http://www.larousse.fr/ref/personnag...kov_141040.htm


    En attendant de découvrir MLADA, voici The-Sea-and-Sinbad-s-Ship:

    media.putfile.com/The-Sea-and-Sinbad-s-Ship ( Lien à copier coller )

    Bonne écoute !
    Dernière modification par Nesma75, 01 février 2009, 21h03.

  • #2
    petite contribution (mon passage préféré):

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    • #3
      petite contribution (mon passage préféré):

      Merci pour ta contribution, c'est " The tale of the kalender Prince "

      Commentaire


      • #4
        Merci à tous ceux et celles qui nous apprennent des choses sur ce forum c'est gentil à vous de partager votre savoir.
        Le monde appartient à ceux/celles qui se lèvent tôt.

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