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Bientôt un conseil national de l’émigration
Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Djamel Ould Abbès, a annoncé avant-hier à Paris la prochaine création d’un conseil national de l’émigration, a rapporté l’APS.
Le futur conseil national de l’émigration, selon le ministre, sera l’interlocuteur des pouvoirs publics et fera appel «non à des individualités mais à des réseaux qui montrent leur efficacité». Cet organe, qui sera créé par décret présidentiel, selon la même source, «est appelé à être l’interlocuteur pour prendre en charge les préoccupations de la communauté nationale à l’étranger mais également pour impliquer cette dernière dans le développement du pays d’origine».
Lors d’un dîner-débat, organisé par l’Espace franco-algérien, un forum regroupant des associations, des élus locaux, des universitaires, des entrepreneurs, des opérateurs économiques et autres représentants de professions libérales, M. Ould Abbès a souligné, dans son intervention, «sa fierté de se retrouver avec cette élite qui clame tout haut son algériannité et son fort désir de mettre son savoir-faire et son expertise au service du pays d’origine». Le ministre a rappelé l’intérêt particulier accordé par les pouvoirs publics à la communauté nationale à l’étranger, «estimée à 7 millions d’Algériens établis aux quatre coins du monde, dont 4 millions résidant en France», à travers la création d’un département au sein de son ministère.
«Vous êtes une véritable force de frappe et vous pouvez constituer un lobby incontournable», a-t-il déclaré à l’assistance. Un des fondateurs de cet Espace, M. Akli Mellouli, a expliqué que cette structure se veut «un cadre rassembleur pour confédérer les synergies quelles que soient les origines et les appartenances politiques». De nombreux intervenants ont également pris la parole pour souligner leur désir de mettre leur expérience, leur savoir-faire et leurs connaissances au service du pays ou formuler des propositions à même de mettre en œuvre et de concrétiser sur le terrain divers projets.
Ainsi, Ghalleb Bencheikh, penseur et auteur, a évoqué la nécessité de «revenir à la notion de la citoyenneté pour lui donner tout son sens et ses valeurs de générosité, de solidarité et d’accueil». Pour lui, «il est nécessaire de construire un avenir fondé sur la compréhension et la confiance mutuelles et sur le respect de l’autre».
Pour sa part, Chafia Mentalacheta, fondatrice de l’Espace franco-algérien, s’est félicitée «de la forte présence de représentants de la communauté nationale à ce rendez-vous, de la richesse des débats et de la pertinence des propositions».
«Notre pays d’origine est notre dénominateur commun. En regroupant nos forces et nos énergies, nous pouvons constituer un lobby extraordinaire et opérer une véritable révolution pacifique des mentalités», a-t-elle déclaré.
Le Jeune Indépendant
Le futur conseil national de l’émigration, selon le ministre, sera l’interlocuteur des pouvoirs publics et fera appel «non à des individualités mais à des réseaux qui montrent leur efficacité». Cet organe, qui sera créé par décret présidentiel, selon la même source, «est appelé à être l’interlocuteur pour prendre en charge les préoccupations de la communauté nationale à l’étranger mais également pour impliquer cette dernière dans le développement du pays d’origine».
Lors d’un dîner-débat, organisé par l’Espace franco-algérien, un forum regroupant des associations, des élus locaux, des universitaires, des entrepreneurs, des opérateurs économiques et autres représentants de professions libérales, M. Ould Abbès a souligné, dans son intervention, «sa fierté de se retrouver avec cette élite qui clame tout haut son algériannité et son fort désir de mettre son savoir-faire et son expertise au service du pays d’origine». Le ministre a rappelé l’intérêt particulier accordé par les pouvoirs publics à la communauté nationale à l’étranger, «estimée à 7 millions d’Algériens établis aux quatre coins du monde, dont 4 millions résidant en France», à travers la création d’un département au sein de son ministère.
«Vous êtes une véritable force de frappe et vous pouvez constituer un lobby incontournable», a-t-il déclaré à l’assistance. Un des fondateurs de cet Espace, M. Akli Mellouli, a expliqué que cette structure se veut «un cadre rassembleur pour confédérer les synergies quelles que soient les origines et les appartenances politiques». De nombreux intervenants ont également pris la parole pour souligner leur désir de mettre leur expérience, leur savoir-faire et leurs connaissances au service du pays ou formuler des propositions à même de mettre en œuvre et de concrétiser sur le terrain divers projets.
Ainsi, Ghalleb Bencheikh, penseur et auteur, a évoqué la nécessité de «revenir à la notion de la citoyenneté pour lui donner tout son sens et ses valeurs de générosité, de solidarité et d’accueil». Pour lui, «il est nécessaire de construire un avenir fondé sur la compréhension et la confiance mutuelles et sur le respect de l’autre».
Pour sa part, Chafia Mentalacheta, fondatrice de l’Espace franco-algérien, s’est félicitée «de la forte présence de représentants de la communauté nationale à ce rendez-vous, de la richesse des débats et de la pertinence des propositions».
«Notre pays d’origine est notre dénominateur commun. En regroupant nos forces et nos énergies, nous pouvons constituer un lobby extraordinaire et opérer une véritable révolution pacifique des mentalités», a-t-elle déclaré.
Le Jeune Indépendant
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