Il était une fois, le froid
Un beau jour, des hivers d’antan, me revenait
L’air et l’eau étaient froids, la nuit était noire
Mes lèvres ont effleuré une belle brise ce soir
Et un bel flocon de neige vient me surprendre.
Les rameaux, fléchis sous la blanche pesante,
Mon ombre, là dans la lueur, était immobile.
A travers des petites foulées trébuchantes,
Pour sillonner la colline, j’étais, enfin, mobile.
Le lendemain, caché dans un tout petit navire,
Dans la couchette de ma seule pièce ; en déphasage
Je regardais très loin dehors, le triste paysage,
Le ciel sombre et la mer bleu grisâtre qui chavire
Pauvres et misérables que nous sommes, que
L’éloignement de notre patrie, nous déchire,
On pensait, après tant de distances et de voyages,
Que ces jours là étaient bien les meilleurs à vivre.
Et comme le temps se dissipe et coule à sa dérive,
Aimez vous donc avant que la fin des jours arrive,
Gardez espoir en cette vie de toutes les convives
Sans se laisser gagner par des réflexions hâtives.
Un beau jour, des hivers d’antan, me revenait
L’air et l’eau étaient froids, la nuit était noire
Mes lèvres ont effleuré une belle brise ce soir
Et un bel flocon de neige vient me surprendre.
Les rameaux, fléchis sous la blanche pesante,
Mon ombre, là dans la lueur, était immobile.
A travers des petites foulées trébuchantes,
Pour sillonner la colline, j’étais, enfin, mobile.
Le lendemain, caché dans un tout petit navire,
Dans la couchette de ma seule pièce ; en déphasage
Je regardais très loin dehors, le triste paysage,
Le ciel sombre et la mer bleu grisâtre qui chavire
Pauvres et misérables que nous sommes, que
L’éloignement de notre patrie, nous déchire,
On pensait, après tant de distances et de voyages,
Que ces jours là étaient bien les meilleurs à vivre.
Et comme le temps se dissipe et coule à sa dérive,
Aimez vous donc avant que la fin des jours arrive,
Gardez espoir en cette vie de toutes les convives
Sans se laisser gagner par des réflexions hâtives.
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