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Nouvelles noces entre armateurs méditerranéens

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    La Comarit s’offre le pôle passager de la Comanav pour 80 millions d’euros. Le Maroc rétablit l’équilibre du transport maritime dans le Détroit.

    C’est effectif. La compagnie marocaine Comarit de l’homme d’affaires Ali Abdoulmoulah vient de s’offrir le pôle passager de la Comanav pour 80 millions d’euros. Dans le fonds de commerce, des lignes de navigation juteuses sur le Détroit, des immobilisations sous formes de locaux et une flotte de 5 ferries d’un certain âge.
    L’opération conclue discrètement durant les derniers jours du mois de janvier clôture des négociations qui ont commencé il y a une année entre le consortium franco-espagnol CMA-CGM–Baleara, acquéreur en 2007 de la Comanav pour la bagatelle de 2,2 milliards de dirhams à travers une opération de privatisation, et l’armateur marocain qui avait la possibilité de doubler sa flotte en cas d’aboutissement de la transaction.
    Il faut dire que Baleara s’est, dès le départ, dessaisi de ce dossier transport passagers et, de surcroît, a décidé de laisser son partenaire français seul à bord. Les mauvaises langues disent que le groupe espagnol était tenté, à un moment, de conserver ses positions marocaines pendant cinq ans, le temps légal entre deux acquisitions (selon la loi européenne) que l’autre groupe espagnol, Transmed, repreneur d’Euroferry, puisse venir prendre la relève. La crise financière internationale aurait nettement compromis les desseins de Baleara et de Transmed, qui accuse un taux de remplissage d’à peine 15% depuis le début de l’hiver. Il faut dire que les Espagnols ont drastiquement restreint leurs déplacements. Aussi, les manœuvres sont plutôt à la vente.
    Une partie de la flotte de Transmet aurait mise en vente au plus offrant. Le groupe Actionna qui contrôle Transmed et qui est présent dans plusieurs secteurs est en train de réduire la voilure à toute allure. Pendant ce temps, Hapag Lloyd, qui dérive entre la quatrième et la cinquième place mondiale, vient de se faire racheter par un autre groupe allemand en octobre, après que le gouvernement allemand ait catégoriquement refusé la cession de ce monument national (pourtant immatriculé à Chypre) à un étranger.
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