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FLATULENCES SUR GAZA !... ou l'art de se foutre de notre...!

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  • FLATULENCES SUR GAZA !... ou l'art de se foutre de notre...!

    Bernard Henri Lévy, supplétif de l’ADL, s’en est allé à Gaza. Il nous livre, dans ses « carnets de guerre », titre ronflant, ses impressions fort « impartiales » démontrant par l’absurde, et par l’opération du Saint Esprit, que l’agresseur est l’agressé, le rosseur, le rossé, l’assassin, la victime ! Belle pirouette… mais vaine car nous savons…
    http://www.lejdd.fr/cmc/internationa...hl_180302.html


    Bernard Henri Lévy nous gratifie, encore une fois, d’un témoignage. Celui qu’il aurait sur Gaza !
    Témoignage ! Un bien joli mot lui donnant le statut d’un homme ne faisant rien d’autre que de rapporter des faits… tout-à-fait faits… mais de nul effet !
    Bien sûr, notre héros national a eu, au moins, le courage d’aller sur le terrain afin de nous apporter sa contribution historique en prenant bien soin, toutefois, d’arriver… après la bataille. C’est plus sûr ! D’autant que, si le sieur était victime d’un accident, toute l’Histoire de l’humanité s’en ressentirait, en prendrait un sérieux coup. Un sale coup : le monde pourrait-il se passer de ses vibrantes et pathétiques affirmations ?

    Bref ! BHL à Gaza, c’est presque du Tintin au Congo sauf que, lui, y mêle la politique… et sa couche gratinée.

    En effet, notre vaillant soldat a rencontré tous les grands d’Israël, ces bourreaux qu’il tente de nous représenter comme des hommes. Mais nous savons bien que notre ami aime les bêtes, c’est pourquoi il est d’une grande indulgence envers ceux qu’il décrit… et d’une parfaite complaisance ! Oui, il essaie de donner un visage humain à des monstres qui ont tué hommes, femmes et enfants sans ciller, sans magnanimité et surtout… sans remords ! A des monstres qui méritent d’être traduits devant les tribunaux internationaux pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.

    Aussi les peint-il, dans leur vie de tous les jours, comme des gens « normaux », ordinaires, tirant presqu’une certaine gloire à être près d’eux. Mais quel renom, quel honneur peut-on avoir à côtoyer des assassins, des psychopathes, des lâches ? Quelle crédibilité peut-on quérir auprès du lecteur, en tentant de rendre angéliques des bourreaux ? BHL oserait-il nous faire croire qu’il n’est point de Juif qui assassine ? Se hasarderait-il à nous faire admettre que tout Juif aurait le devoir de soutenir un État- voyou ? Ce n’est plus, alors, le mythe biblique de la Terre, qu’il préconise, mais celui de l’ « État promis ». Une évolution dans le langage à ne pas oublier !

    Ainsi, pour notre homme, sans crainte de se ridiculiser, et dans le sillage d’un Elie Wiesel toujours bienveillant, Israël ne serait jamais en tort. Il ne ferait que se défendre. L’auteur se garde bien de nous faire part, néanmoins, de la réelle, de l’unique motivation qui anime les Palestiniens depuis soixante ans ! Que voudrait-il qu’ils fassent après que des usurpateurs eussent volé leurs terres, les eussent assassinés, humiliés, déshonorés et chassés… au nom d’une soi-disant promesse biblique à laquelle personne ne croit ?

    Afin de mettre fin à pareils débordements littéraires, une fois pour toutes, et ne plus permettre que l’on écrive ou dise pareilles inepties concernant la « légitime défense » de l’État félon, une règle doit être dégagée, obscène peut-être mais néanmoins vraie : celui qui n’admet pas la légitime défense des Palestiniens contre un occupant, autoriserait par conséquent un individu à forcer sa porte, à s’installer chez lui en étant relégué dans l’alcôve. Pis encore, il consentirait à le coucher dans son lit, lui céderait son épouse, sa sœur, sa mère et sa fille.
    Quel individu, pour peu qu’il ait de l’honneur et de la dignité, consentirait-il à pareilles vilénies ? Voudrait-on assimiler les Palestiniens à des proxénètes… ou leur imposer pareil fait ? Si l’on accepte cette pratique c’est que l’on y est adepte et que l’on ne rechignerait à la subir. C’est une simple équation.

    C’est apparemment ce que tenterait de faire BHL, dans son « carnet de guerre » en absolvant Israël de tous ses péchés et en rejetant les fautes sur le Hamas, et donc le peuple palestinien puisqu’il en est l’expression. Pis encore, il ose nous montrer l’humanité de l’ADL (Armée Des Lâches) en nous jouant la pièce de théâtre du gentil pilote d’hélicoptère qui ne tua jamais de civils bien qu’il en eut le pouvoir, oubliant de dire que lorsqu’on ne veut pas tuer… on ne porte pas l’uniforme, ou si l’on a été forcé de le faire… on déserte ! BHL se surpasse en écrivant que cette pratique n’est pas une exception mais la règle dans l’ADL. En effet, les 1000 enfants, femmes, vieillards et handicapés tués à Gaza pourront l’affirmer et en témoigner… dans un autre monde !
    Quel carnaval ! Mais il est vrai que le ridicule ne tue pas.

    Notre écrivain essaie de nous convaincre, en vrai démocrate, qu’il a discuté avec des Arabes israéliens, qui, bien sûr, ne restent que des sauvages dans un État qui leur permet, malgré tout, de s’exprimer. Ben voyons ! C’est pourquoi, il les parque !

    BHL nie les faits, qu’il transforme allégrement en rumeur concernant toutes les « petites maladresses » de l’ADL. Ainsi, pour lui, Jénine, Cana, l’attaque du Liban, tous les crimes commis par l’État raciste ne serait que propagande fabriquée par le camp adverse. Ne nous disait-on, d’ailleurs, que les images atroces de Gaza n’étaient que du réchauffé ?
    Quel incroyable cynisme ! Quel négationnisme ! Quelle hypocrisie !

    Et, comme de bien entendu, le blocus de Gaza n’existerait pas pour l’ami très complaisant d’Israël. En somme, ce ne sont que les Gazaouis qui s’amuseraient à s’enfermer, à se ghettoïser, à se priver de nourriture… ces masochistes ! En outre, pour lui, la ville ne fut pas détruite, puisqu’il existait encore des immeubles debout. Oui… comme au Liban, lorsque notre presse nous faisait croire que l’aviation israélienne n’avait effectué que quelques gentils raids alors que le pays avait croulé sous ses bombes.

    En somme, le monde ne fait que calomnier le pauvre petit État fasciste. Nous sommes tous des mythomanes. Seul BHL est un aveugle qui voit clair.

    Il faut croire que l’homme possède un côté de Machiavel, non celui qu’on connait de l’auteur du « Prince »… mais l’autre, l’abscons, qu’il tira d’Al Mawardi, dont le talent fut de caresser outrancièrement le souverain dans le sens du poil en justifiant toutes ses actions, même les plus inhumaines et les plus criminelles.

    Est-ce bien l’attitude d’un philosophe, d’un homme cherchant la vérité ? A l’évidence, non !
    BHL n’en a rien à faire de la Vérité, en vérité, car la sienne, seule, compte ne sachant par cela qu’il tente de justifier l’injustifiable, de faire tolérer l’intolérable, de faire admettre l’inadmissible.

    Il est encore plus burlesque lorsqu’il montre un Ehud Olmert « disposé » à donner aux Palestiniens la niche du chien alors que la Communauté internationale avait divisé la Palestine en deux et qu’actuellement Israël possède plus de 80% du pays.
    En outre, créer un État palestinien formé de deux parties, Gaza et la Cisjordanie, est non seulement injuste mais également criminel et illégitime.
    Une autre proposition serait plus intéressante : pas d’État palestinien morcelé, pas d’État palestinien du tout, mais pas d’État juif… seulement laïc dans lequel toutes les religions se côtoieraient… et une force internationale !

    Mais, nous sommes certains que BHL et ses amis n’accepteraient pas… ce qui confirmerait leur vision d’un État ségrégationniste... et seulement ségrégationniste !
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