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Grogne des étudiants à l’université de Tizi Ouzou

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  • Grogne des étudiants à l’université de Tizi Ouzou

    Après les actions que tout le monde croyait isolées du département des langues étrangères tout au début de l’année, puis de la faculté de médecine, il y a moins d’un mois puis, encore, de la résidence universitaire de Boukhalfa, il y a quelques jours, voilà que le malaise gagne toute l’université Mouloud-Mammeri où il ne se passe plus une seule journée sans que les étudiants organisent une action de protestation.

    Hier encore, un rassemblement a été organisé devant la bibliothèque centrale de Hasnaoua où plusieurs milliers d’étudiants sont venus, pour la énième fois, depuis le début de l’année, crier leur ras-le-bol et dénoncer les responsables de l’université qu’ils accusent d’être à l’origine de tous les maux qui rongent l’université de Tizi Ouzou. Le rassemblement d’hier s’est tenu parallèlement à une grève générale qui a paralysé toute l’université de Tizi Ouzou qui baigne “dans un océan de problèmes” pour reprendre une expression des étudiants. Des problèmes qui concernent, selon les membres du comité des étudiants, à la fois la pédagogie et les conditions de vie dans les différentes résidences universitaires de la wilaya. Au moment du rassemblement d’ailleurs, les résidentes de l’ex-ILE ont organisé, dans la même journée d’hier, une marche vers Hasnaoua en traversant les artères principales de la ville avec comme revendication l’amélioration des conditions de vie dans leur cité qui n’est même pas dotée d’un minimum de moyens tel qu’une ambulance. Des étudiantes de cette cité racontent, d’ailleurs, qu’elles doivent à chaque fois se débrouiller toutes seules pour évacuer une résidente en cas de nécessité.

    Depuis 15 jours déjà, ce sont les résidents des cités de Boukhalfa qui n’ont pas cessé de multiplier les actions de protestation pour s’opposer à la gestion de la sécurité de l’université par des sociétés privées de gardiennage et surtout le comportement des agents travaillant pour le compte de ces sociétés qui n’ont, selon des étudiants résidant dans ces cités, “aucun respect pour les libertés individuelles et les franchises universitaires”. Selon des sources fiables, il a été mis fin aux contrats de ces sociétés de gardiennage mais la tension est loin de baisser tant que d’autres problèmes persistent.

    Pour aujourd’hui encore, ce sont les étudiants du département de français qui ont lancé un appel à une grève et à un rassemblement pour dénoncer la sourde oreille de l’administration après avoir maintes fois exprimé des revendications, en somme toutes légitimes, et même après une grève de la faim entamée depuis trois jours par quatre étudiants du même département. Il est à noter que nos tentatives de contacter l’administration pour d’éventuelles explications étaient vaines tant les agents de sécurité semblent de plus en plus allergiques à la presse.

    source : Liberté
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