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Pour un montant de 3,5 millions d'euros
Le groupe pharmaceutique Saidal a conclu hier, un accord de partenariat avec le groupe cubain, Heber biotic, pour la production en Algérie d'un vaccin contre l'hépatite B. Deux contrats ont été signés par la même occasion entre les deux parties, l'un a porté sur le transfert de technologie pour la fabrication du vaccin, alors que le second contrat a porté sur l'approvisionnement du Bulk et matière active du vaccin. Le vaccin contre l'hépatite B sera ainsi produit durant le deuxième semestre de l'année 2009 en partenariat avec l'Institut Pasteur d'Algérie et des spécialistes cubains.
La production de ce vaccin devrait, à terme, satisfaire la demande nationale qui est de l'ordre de 5 millions de flacons pour un investissement estimé à 3,5 millions d'euros. Rappelons que 2,5 % de la population est atteinte de cette maladie, selon le président de l'association SOS hépatite. Ledit projet est subdivisé en deux parties, a expliqué M. Rachid Zaouani, directeur général du Groupe Saïdal ; la première phase consiste à entamer la production et la seconde porte sur la mise en service de l'unité de production de Constantine en partenariat avec les Cubains. La fabrication de ce vaccin jusqu'à présent importé de Cuba est une instruction du ministère de la Santé, et le secrétaire général du département de M. Saïd Barkat a précisé que " cette initiative remonte à 2003 ", il explique dans ce même sillage que " l'Institut Pasteur aura à acquérir le vaccin et le fournir aux établissements hospitaliers " et de rassurer que " les questions liées à la qualité du produit seront à la hauteur des exigences de notre pays ". De son côté, le directeur général du Centre cubain d'ingénierie génétique, M. Luis Herreras, a estimé dans une brève déclaration qu' " il y a une complémentarité entre les deux parties, et nous sommes prêts à établir des relations entre les deux pays, notamment dans le domaine de la santé " Le groupe cubain s'est engagé à assurer un transfert de technologie au profit de Saidal, et de prendre en charge la formation des cadres du groupe public algérien en matière de formulation du vaccin, sa répartition, les analyses biologiques et les méthodes de contrôle et d'assurance- qualité. Le coût du transfert de la technologie est évalué à 100 000 euros alors que la production par campagne sera de l'ordre de 4 millions de doses pour la première année. Le prix de revient du vaccin sera inférieur ou égal à celui proposé actuellement par l'Institut Pasteur. La fabrication du vaccin en Algérie permet d'élargir son acquisition par la population à risque. Car, le virus de l'hépatite B est transmis par le sang et à travers les rapports sexuels. Mais, contrairement au VIH, la salive peut également être contaminante et la transmission peut aussi se faire à partir d'objets de toilettes (brosse à dents, rasoir...) s'ils appartiennent à une personne porteuse du virus. Globalement, il est beaucoup plus facile d'être contaminé par le virus de l'hépatite B que par le VIH. Le risque de transmission de l'hépatite B lors de soins médicaux est également plus élevé que celui du VIH. Les personnes qui sont fréquemment en contact avec le sang ou les selles de personnes infectées par le virus de l'hépatite B doivent donc respecter des mesures d'hygiène élémentaires et, éventuellement, se faire vacciner contre ce virus. Il existe aussi un risque de transmission mère/enfant au moment de l'accouchement, mais ce risque est considérablement réduit pour le nouveau-né lorsqu'on lui injecte des immunoglobulines anti-hépatite B et qu'on le vaccine contre le virus de l'hépatite B. L'hépatite B affecte 2 milliards d'individus dans le monde. Actuellement, on estime qu'environ 350 millions de personnes sont atteintes d'hépatite B chronique. Cette maladie, qui est à l'origine de 2 millions de décès par an, représente la deuxième cause de cancer après le tabac. Ces chiffres effrayants peuvent être évités par la vaccination systématique des nouveau-nés. D'ailleurs, le ministère de la Santé s'apprête à une campagne de prévention qui consiste à vacciner les écoliers.
- Le Maghreb
Le groupe pharmaceutique Saidal a conclu hier, un accord de partenariat avec le groupe cubain, Heber biotic, pour la production en Algérie d'un vaccin contre l'hépatite B. Deux contrats ont été signés par la même occasion entre les deux parties, l'un a porté sur le transfert de technologie pour la fabrication du vaccin, alors que le second contrat a porté sur l'approvisionnement du Bulk et matière active du vaccin. Le vaccin contre l'hépatite B sera ainsi produit durant le deuxième semestre de l'année 2009 en partenariat avec l'Institut Pasteur d'Algérie et des spécialistes cubains.
La production de ce vaccin devrait, à terme, satisfaire la demande nationale qui est de l'ordre de 5 millions de flacons pour un investissement estimé à 3,5 millions d'euros. Rappelons que 2,5 % de la population est atteinte de cette maladie, selon le président de l'association SOS hépatite. Ledit projet est subdivisé en deux parties, a expliqué M. Rachid Zaouani, directeur général du Groupe Saïdal ; la première phase consiste à entamer la production et la seconde porte sur la mise en service de l'unité de production de Constantine en partenariat avec les Cubains. La fabrication de ce vaccin jusqu'à présent importé de Cuba est une instruction du ministère de la Santé, et le secrétaire général du département de M. Saïd Barkat a précisé que " cette initiative remonte à 2003 ", il explique dans ce même sillage que " l'Institut Pasteur aura à acquérir le vaccin et le fournir aux établissements hospitaliers " et de rassurer que " les questions liées à la qualité du produit seront à la hauteur des exigences de notre pays ". De son côté, le directeur général du Centre cubain d'ingénierie génétique, M. Luis Herreras, a estimé dans une brève déclaration qu' " il y a une complémentarité entre les deux parties, et nous sommes prêts à établir des relations entre les deux pays, notamment dans le domaine de la santé " Le groupe cubain s'est engagé à assurer un transfert de technologie au profit de Saidal, et de prendre en charge la formation des cadres du groupe public algérien en matière de formulation du vaccin, sa répartition, les analyses biologiques et les méthodes de contrôle et d'assurance- qualité. Le coût du transfert de la technologie est évalué à 100 000 euros alors que la production par campagne sera de l'ordre de 4 millions de doses pour la première année. Le prix de revient du vaccin sera inférieur ou égal à celui proposé actuellement par l'Institut Pasteur. La fabrication du vaccin en Algérie permet d'élargir son acquisition par la population à risque. Car, le virus de l'hépatite B est transmis par le sang et à travers les rapports sexuels. Mais, contrairement au VIH, la salive peut également être contaminante et la transmission peut aussi se faire à partir d'objets de toilettes (brosse à dents, rasoir...) s'ils appartiennent à une personne porteuse du virus. Globalement, il est beaucoup plus facile d'être contaminé par le virus de l'hépatite B que par le VIH. Le risque de transmission de l'hépatite B lors de soins médicaux est également plus élevé que celui du VIH. Les personnes qui sont fréquemment en contact avec le sang ou les selles de personnes infectées par le virus de l'hépatite B doivent donc respecter des mesures d'hygiène élémentaires et, éventuellement, se faire vacciner contre ce virus. Il existe aussi un risque de transmission mère/enfant au moment de l'accouchement, mais ce risque est considérablement réduit pour le nouveau-né lorsqu'on lui injecte des immunoglobulines anti-hépatite B et qu'on le vaccine contre le virus de l'hépatite B. L'hépatite B affecte 2 milliards d'individus dans le monde. Actuellement, on estime qu'environ 350 millions de personnes sont atteintes d'hépatite B chronique. Cette maladie, qui est à l'origine de 2 millions de décès par an, représente la deuxième cause de cancer après le tabac. Ces chiffres effrayants peuvent être évités par la vaccination systématique des nouveau-nés. D'ailleurs, le ministère de la Santé s'apprête à une campagne de prévention qui consiste à vacciner les écoliers.
- Le Maghreb
d'ailleurs la vaccination contre HB est devenue obligatoire pour le personnel soignant depuis 1998 si ma mémoire est bonne 
(le texte réglementaire est claire et precie) cette derniere fait partit du calendrier vaccinal du nouveau né
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