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Le président de la CGEA à la Chaîne III :« Le week-end universel n’est pas une urgenc

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  • Le président de la CGEA à la Chaîne III :« Le week-end universel n’est pas une urgenc

    Le week-end universel n’est ni une nécessité ni une urgence, c’est aux spécialistes d’en discuter, estime Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. L’argument des pertes supposées dues à la pratique du week-end actuel en Algérie, au lieu du week-end universel, ne l’impressionne pas : «Nous perdons plus pour d’autres raisons», dit-il.

    Le président de la CGEA est plus préoccupé par la question de la stratégie industrielle à dégager pour mettre en place un réseau de petites et moyennes entreprises (PME) qui nous permettra de nous désengager de la dépendance des hydrocarbures. Il est impératif, souligne-t-il, pour les autorités algériennes d’arrêter une stratégie permettant la mobilisation des potentialités nationales, en particulier les PME. En ce sens, il considère que la crise financière actuelle qui secoue le monde, a «du bon et du mauvais». Le bon, ajoute-t-il, c’est qu’elle réveille notre conscience. Le mauvais est dans cette récession qui entraîne une diminution drastique des recettes pétrolières du pays et sur son impact sur la couverture du budget. Il est nécessaire, insiste-t-il, que les pouvoirs publics réfléchissent à une stratégie pour sortir de la dépendance des hydrocarbures. Le président de la CGEA insiste aussi sur la protection de la production nationale pour permettre aux opérateurs d’affronter la concurrence étrangère. Concernant l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce, «c’est difficile pour les opérateurs, il faut être prudent», lance-t-il.


    En matière d’importations, M. Yousfi fait remarquer que l’Algérie peut se soustraire à la dépendance à l’égard des importations de denrées alimentaires. Il faut, dit-il, créer des filières pour progresser.


    Concrètement, il cite l’exemple des Hauts-Plateaux qui ont été un grenier à blé et à orge. Il est favorable à une nouvelle stratégie qui permette de mener une politique agricole qui dégagera des excédents (blé, lait et dérivés,…).

    A propos de la mise à niveau, M. Yousfi est très critique à l’endroit du programme Meda qui est un simple check up fait par des experts étrangers, car, selon lui, aucun expert algérien n’y a été mêlé. Il s’agit, dit-il, de trouver la possibilité de réaliser un transfert technologique.


    Enfin, pour ce qui est du pacte économique et social, il faut faire un rapport d’étape, estime-t-il. Il constate que le pouvoir d’achat est en chute, mais la question des salaires est liée à celle de la productivité.


    - La nouvelle Republique
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