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S'occuper de son compagnon de vie malade aurait pour effet d'augmenter sa propre espérance de vie, d'après les conclusions d'une nouvelle étude de l'Université du Michigan, détaillées dans Psychological Science.
Si l'on se fie aux données recueillies auprès de plusieurs couples de personnes âgées, les participants qui avaient leur tendre moitié à charge au cours des 7 années de recherche ont vu leurs chances de mourir s'abaisser de 50 % durant ce laps de temps.
Ces résultats viennent donc carrément contredire les mises en garde posées par de précédentes études, qui soulignaient les effets potentiellement nocifs du fait de trop prendre soin du compagnon de vie sur la santé en général. Or, selon la principale investigatrice, la psychologue Stephanie Brown, les conclusions de l'enquête démontrent que la prise en charge du conjoint ne serait absolument pas néfaste pour la santé, mais plutôt favorable.
Elle souligne par ailleurs que l'étude a clairement mis au devant que les personnes qui aidaient leur conjoint malade à une fréquence minimale de 14 heures par jour présentaient la moitié moins de risques de décéder que les autres.
Pour mener à bien leur investigation, la cohorte de scientifiques a observé, de 1993 à 2000, près de 1 700 couples de plus 70 ans ne profitant d'aucune aide domestique, tout en s'intéressant particulièrement à la manière dont chacun d'entre eux prenait soin de la personne aimée.
Une proportion de 81 % de ces volontaires a déclaré ne pas avoir bénéficié de soins de la part de leur partenaire, alors que 9 % ont répondu avoir reçu journalièrement moins de 14 heures d'aide. Environ 10 % ont affirmé avoir profité quotidiennement de plus de 14 heures de soins.
Au terme de la recherche, les chercheurs ont dénombré pas moins de 900 décès dans le groupe de participants.
Source: PasseportSanté
Si l'on se fie aux données recueillies auprès de plusieurs couples de personnes âgées, les participants qui avaient leur tendre moitié à charge au cours des 7 années de recherche ont vu leurs chances de mourir s'abaisser de 50 % durant ce laps de temps.
Ces résultats viennent donc carrément contredire les mises en garde posées par de précédentes études, qui soulignaient les effets potentiellement nocifs du fait de trop prendre soin du compagnon de vie sur la santé en général. Or, selon la principale investigatrice, la psychologue Stephanie Brown, les conclusions de l'enquête démontrent que la prise en charge du conjoint ne serait absolument pas néfaste pour la santé, mais plutôt favorable.
Elle souligne par ailleurs que l'étude a clairement mis au devant que les personnes qui aidaient leur conjoint malade à une fréquence minimale de 14 heures par jour présentaient la moitié moins de risques de décéder que les autres.
Pour mener à bien leur investigation, la cohorte de scientifiques a observé, de 1993 à 2000, près de 1 700 couples de plus 70 ans ne profitant d'aucune aide domestique, tout en s'intéressant particulièrement à la manière dont chacun d'entre eux prenait soin de la personne aimée.
Une proportion de 81 % de ces volontaires a déclaré ne pas avoir bénéficié de soins de la part de leur partenaire, alors que 9 % ont répondu avoir reçu journalièrement moins de 14 heures d'aide. Environ 10 % ont affirmé avoir profité quotidiennement de plus de 14 heures de soins.
Au terme de la recherche, les chercheurs ont dénombré pas moins de 900 décès dans le groupe de participants.
Source: PasseportSanté