Le chef du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia, a démenti vendredi la rumeur selon laquelle le président Abdelaziz Bouteflika serait sur le point de le limoger.
"Le changement de gouvernement n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des trois partis de l'Alliance présidentielle qui se partagent les postes au sein du gouvernement.
Ahmed Ouyahia, que des informations concordantes disaient en "déphasage" avec le président de la République, a ajouté qu'il serait au rendez-vous au début de l'année 2006 pour présenter le bilan de son gouvernement. Le Premier ministre accuse "des écoles politiques et des groupes d'intérêts menacés par l'action du gouvernement" d'être derrière la rumeur de son limogeage.
Ahmed Ouyahia, également secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), parti de la coalition gouvernementale et connu également pour sa proximité avec les services de sécurité, avait été rappelé en mai 2003 par Abdelaziz Bouteflika qui venait de limoger son Premier ministre Ali Benflis. Mais il ne semble plus répondre au profil de l'homme qui doit mettre en oeuvre la politique de réconciliation nationale du président.
Le 29 septembre, les Algériens ont plébiscité le projet présidentiel de "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" dont la finalité est l'amnistie des groupes armés qui accepteraient de renoncer à la violence.
Une perspective qui n'agrée pas Ahmed Ouyahia connu pour ses positions tranchées contre le terrorisme islamiste. De même qu'il n'est pas partisan d'une révision de la constitution, expliquant à chaque fois qu'"il ne s'agit pas d'une urgence".
Cependant, le Front de Libération Nationale (FLN), majoritaire à l'assemblée, fait de cette révision une priorité, afin de permettre au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Ce à quoi il ne peut prétendre dans le cadre de la constitution actuelle qui limite à deux les mandats présidentiels. AP
"Le changement de gouvernement n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des trois partis de l'Alliance présidentielle qui se partagent les postes au sein du gouvernement.
Ahmed Ouyahia, que des informations concordantes disaient en "déphasage" avec le président de la République, a ajouté qu'il serait au rendez-vous au début de l'année 2006 pour présenter le bilan de son gouvernement. Le Premier ministre accuse "des écoles politiques et des groupes d'intérêts menacés par l'action du gouvernement" d'être derrière la rumeur de son limogeage.
Ahmed Ouyahia, également secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), parti de la coalition gouvernementale et connu également pour sa proximité avec les services de sécurité, avait été rappelé en mai 2003 par Abdelaziz Bouteflika qui venait de limoger son Premier ministre Ali Benflis. Mais il ne semble plus répondre au profil de l'homme qui doit mettre en oeuvre la politique de réconciliation nationale du président.
Le 29 septembre, les Algériens ont plébiscité le projet présidentiel de "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" dont la finalité est l'amnistie des groupes armés qui accepteraient de renoncer à la violence.
Une perspective qui n'agrée pas Ahmed Ouyahia connu pour ses positions tranchées contre le terrorisme islamiste. De même qu'il n'est pas partisan d'une révision de la constitution, expliquant à chaque fois qu'"il ne s'agit pas d'une urgence".
Cependant, le Front de Libération Nationale (FLN), majoritaire à l'assemblée, fait de cette révision une priorité, afin de permettre au président Bouteflika de briguer un troisième mandat. Ce à quoi il ne peut prétendre dans le cadre de la constitution actuelle qui limite à deux les mandats présidentiels. AP
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