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Une base militaire américaine fermée sous la pression russe
par RFI
Article publié le 17/01/2009 Dernière mise à jour le 17/01/2009 à 11:39 TU
La fermeture de la base militaire américaine de Manas au Kirghizistan semble imminente. Du moins, c’est ce qu’affirme un haut responsable local anonyme cité par l’AFP. Selon lui, le président kirghiz a déjà signé un décret en ce sens, sous la pression russe.
La base de Manas est située à l’aéroport de la capitale kirghize, Bichkek. Elle sert de soutien aux troupes engagées en Afghanistan et compte environ mille deux cents hommes, Américains, Français et Espagnols. Elle joue donc un rôle stratégique très important dans le dispositif américain et, plus largement, occidental en Asie centrale.
C’est particulièrement vrai depuis la fermeture, en 2005, d’une autre base américaine dans la région, celle d’Ouzbékistan. Selon les sources à Bichkek citées par l’AFP, la Russie aurait profité de la crise de liquidités dont souffre actuellement le Kirghizistan pour lui proposer l’octroi d’un prêt de deux cent vingt-cinq millions d’euros et de plus d’un milliard et demi d’euros d’investissements dans le secteur énergétique, en échange d’une annonce par le président kirghiz de la fermeture de la base américaine.
Washington paie pour le droit d’utiliser la base de Manas cent cinquante millions de dollars par an. Le Kirghizistan se trouve actuellement dans une situation inédite : à quelques dizaines de kilomètres seulement de la base militaire américaine, la Russie dispose de la sienne, qui, elle, restera, bien entendu, en activité.
par RFI
Article publié le 17/01/2009 Dernière mise à jour le 17/01/2009 à 11:39 TU
La fermeture de la base militaire américaine de Manas au Kirghizistan semble imminente. Du moins, c’est ce qu’affirme un haut responsable local anonyme cité par l’AFP. Selon lui, le président kirghiz a déjà signé un décret en ce sens, sous la pression russe.
La base de Manas est située à l’aéroport de la capitale kirghize, Bichkek. Elle sert de soutien aux troupes engagées en Afghanistan et compte environ mille deux cents hommes, Américains, Français et Espagnols. Elle joue donc un rôle stratégique très important dans le dispositif américain et, plus largement, occidental en Asie centrale.
C’est particulièrement vrai depuis la fermeture, en 2005, d’une autre base américaine dans la région, celle d’Ouzbékistan. Selon les sources à Bichkek citées par l’AFP, la Russie aurait profité de la crise de liquidités dont souffre actuellement le Kirghizistan pour lui proposer l’octroi d’un prêt de deux cent vingt-cinq millions d’euros et de plus d’un milliard et demi d’euros d’investissements dans le secteur énergétique, en échange d’une annonce par le président kirghiz de la fermeture de la base américaine.
Washington paie pour le droit d’utiliser la base de Manas cent cinquante millions de dollars par an. Le Kirghizistan se trouve actuellement dans une situation inédite : à quelques dizaines de kilomètres seulement de la base militaire américaine, la Russie dispose de la sienne, qui, elle, restera, bien entendu, en activité.
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