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la mondialisation de l ideologie de l islamophobie

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  • la mondialisation de l ideologie de l islamophobie

    Depuis la désintégration du bloc dit communiste, les classes dominantes propagent une vision duale du monde opposant l’Occident à l’Orient, la civilisation à la barbarie. Il n’y aurait plus d’antagonisme de classe, mais seulement un affrontement entre le monde judéo-chrétien et le monde arabo-musulman, son antinomie parfaite.

    L’islam est perçu dans l’imaginaire collectif comme un phénomène politico-religieux nuisible et extérieur. Il serait réfractaire à la raison et incompatible avec les valeurs de liberté et d’égalité du monde occidental. On lui reproche par-dessus tout d’être ontologiquement violent. Il glorifierait le sang et la mort. Sous ce regard, l’islam est une entité homogène immobile incapable de se réformer et de s’adapter à la modernité – il est, en somme, inférieur à l’Occident.

    Cette doctrine débouche au terme d’analogies abusives sur un nouveau concept raciste: l’islamophobie.

    Cette représentation n’est qu’un paravent doctrinal qui dissimule, d’une, part les ambitions hégémoniques d’un réseau d’influence international et qui consolide, d’autre part, sa domination. La menace islamiste a été agitée au moment où les contestations sociales s’exprimaient avec le plus de vigueur, y compris dans le cœur des Etats-Unis. Un mouvement social anti-systémique parvenait à faire écho de Seattle à Gênes et inquiétait les dirigeants capitalistes. Le pouvoir devait renforcer dès lors son système immunitaire en renforçant le complexe militaro-policier.

    On a pu observer une inflation inédite des moyens assignés à la surveillance et à la répression : vidéosurveillance, biométrie, fichage. En développant une menace anxiogène, ce sont les citoyens eux-mêmes qui prêchent pour un surplus de sécurité. Le terrorisme est parvenu à donner un blanc-seing illimité dans le temps et dans l’espace à l’impérialisme euro-américain. Il justifie la présence sine die des armées impérialistes dans n’importe quel recoin du monde.

    Depuis le 11 septembre 2001, des experts autoproclamés ès terrorisme (Claude Moniquet, Alexandre Del Valle, Antoine Sfeir,..) sont montés au créneau pour alimenter une paranoïa collective. Les philosophes réactionnaires et conscience du monde (genre Bernard-Henri Levy ou Alain Finkielkraut) y ont trouvé eux aussi leur fonds de commerce en accréditant la thèse de la confrontation civilisationnelle.

    Selon une logique circulaire, les citations entrecroisées des uns et des autres sont censées avoir valeur de démonstration. Faute de preuves empiriques, les publicistes de l’ordre mondial se contentent de propager les conclusions d’officines gouvernementales pourtant maintes fois confondues de manipulation à grande échelle. Ils participent de la sorte à la construction du fantasme d’une menace externe grandissante et d’une stratégie globale et cohérente de conquête du pouvoir par des groupes jihadistes. S’affranchissant de l’histoire et du cadre socio-économique, ce système explicatif met en liaison un ensemble de mouvements sans parenté.

    De Bali au Yémen en passant par Bagdad, les banlieues françaises ou les bidonvilles marocains, un seul coupable est désigné : le terrorisme islamiste. Rien ne peut ébranler cette thèse puisqu’une menace est par définition une virtualité qui peut ne pas prendre forme dans l’immédiat.

    Notons par ailleurs que cette propagande confusionniste profite en premier ordre au sionisme qui peut briser la résistance palestinienne au nom de la lutte contre le terrorisme.

    Pour Claude Moniquet, président de l’ESISC (European Strategic Intelligence and Security Center : club de réflexion traitant des questions de sécurité stratégique), « il est temps de se lever, tous ensemble, chrétiens, musulmans, juifs, athées et autres pour dire haut et fort : la liberté est notre règle en Europe. Elle est inscrite dans nos constitutions, nos lois et nos coutumes et nous ne voulons aucune autre loi. Que ceux qui s’en trouvent insatisfaits aillent vivre ailleurs ». Claude Moniquet, inlassable défenseur d’Israël, est un intermittent des medias au même titre que son confrère Alexandre Del Valle. Ce dernier, prétendu spécialiste des questions de géopolitique liées à l’islamisme, affirme sans ambages que « les islamistes ne demandent pas seulement le retrait d’Irak et d’Afghanistan. Ils veulent diviser le front occidental, ne perdant pas de vue leur objectif qui est la conquête de l’Europe… ».

  • #2
    Ils sont tous deux relayés et appuyés par les cercles sionistes avec qui ils entretiennent des affinités privilégiées. Bernard-Henri Levy, accoutumé à la phraséologie creuse, fait un parallèle douteux entre l’islamisme et le fascisme : « et puis, en fond de décor, ce à visage islamiste, ce troisième fascisme, dont tout indique qu’il est à notre génération ce que furent l’autre fascisme, puis le totalitarisme communiste, à celle de nos aînés… ».

    Il ne faut pas se laisser prendre par ce piège : L’Islam n’est pas l’ennemi, même si les Etats-Unis sont l’ennemi des peuples arabes. Les menaces réelles proviennent de ceux qui prétendent défendre notre liberté tout en nous la restreignant ; de ceux qui prétendent imposer la démocratie tout en faisant la guerre

    claude covassi

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    • #3
      Que font les pays islamique pour combattre cette islamophobie?
      Rien, bien au contraire, il n'y a qu'à voir la situation politique dans ces pays, pour comprendre que c'est le dernier souci de ses dirigeants.
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Citation Que font les pays islamique pour combattre cette islamophobie?
        Rien, bien au contraire, il n'y a qu'à voir la situation politique dans ces pays, pour comprendre que c'est le dernier souci de ses dirigeants.


        Bien sur qu'il ne font rien parce que "l'islamisme" est une fléau y compris et surtout pour les pays islamiques !
        Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
        Mahomet

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        • #5
          Moha

          Le problème est sa reconaissance, je pense qu'elle est supérieure à l'anti-sémitisme aujourd'hui, mais pourtant beaucoup moins dénoncée.
          Quelqu'un qui dit "sale arabe", cela peut passer normalement quand il n'y a pas d'arabes, comme ci il avait dit "stop à l'immigration", et quelqu'un qui dit "sale musulman", cela passe tout aussi normalement comme si il avait dit "sales terroristes".

          C'est scandaleux.

          "l'islamisme" est une fléau
          L'islamisme n'existe pas, c'est de l'hypocrisie.

          Pendant 14 siècles, on avait musulman ou non, et depuis le 20ème siècles, on nous invente les "islamistes", pour ne pas citer directement les "musulmans" comme responsables, car ça pourrait choquer, ou au contraire et c'est le cas aujourd'hui, pour leur imputer les crimes de TERRORISTES qui se disent de religion musulmane, mais qui ne le sont en réalité pas.
          Dernière modification par absent, 04 février 2009, 19h33.

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          • #6
            Je pense que nous parlons ici d'islamophobie,donc de politique anti-islamique, tandis "qu'islamisme" a été créé par l'occident, pour faire un amalgame ,justement avec islamique.
            Arrêtons de tomber dans ce piége.
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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