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Faux Dinars saisis à Naples: Des enquêteurs algériens en Italie

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  • Faux Dinars saisis à Naples: Des enquêteurs algériens en Italie

    Ce dossier a pris des proportions inquiétantes, à telle enseigne que des responsables de plusieurs pays sont attendus dans la ville de Naples.

    De hauts fonctionnaires de la police algérienne et des service de renseignements ainsi qu’un groupe de spécialistes et d’experts en billetterie vont se rendre dans la ville italienne, Naples, a-t-on appris du journal italien Naples II mattino.

    Ce voyage vise, selon quelques indiscrétions, à faire la lumière sur l’affaire de la saisie, par la police italienne, de 350.000 faux billets de banque de 1000 dinars algériens, fabriqués dans une imprimerie italienne, et l’arrestation de l’imprimeur napolitaine Ciro Salerno, âgée de 54 ans.

    Selon le même journal, cette affaire aurait des visées autres que financières du moment que la piste des criminels est appréhendée.
    Ainsi, les services de renseignements italiens voient en cette affaire un lien direct avec le terrorisme.

    Ils supposent que cet argent est destiné à un grand attentat que les groupes terroristes auraient préparé en Algérie à la veille de l’élection présidentielle du mois d’avril prochain. La logistique d’une telle opération nécessitant beaucoup d’argent, d’où d’ailleurs le soupçon des services italiens qu’un attentat était sur le point d’être planifié.

    Ces mêmes services qui estiment à 3,5 millions d’euros ce montant, ont vite fait le lien entre cette affaire et le rendez-vous électoral prochain. D’autre part, cette affaire a pris des dimensions et des ramifications au niveau de plusieurs pays du Vieux Continent.

    Selon des indiscrétions, des officiers des pays de l’UE ainsi que d’autres pays qui n’appartiennent pas à l’UE, sont attendus dans les jours à venir dans la ville de Naples. Ces derniers auront pour tâche d’examiner dans le moindre détail les billets de banque saisis et de fournir aux investigateurs italiens des renseignements sur les cellules terroristes locales.

    Ces pays sont également visés par les services de renseignements italiens dans l’enquête qu’ils ont diligentée en vue d’élucider l’affaire. Ainsi, le dossier de cette affaire a été confié au procureur adjoint Francesco Greco, l’homme responsable de la section des crimes financiers et économiques du bureau du procureur de Naples.

    Les enquêteurs qui cherchent des preuves supplémentaires et des compléments d’information sur la mise en cause, de l’imprimeur Ciro Salerno, sans casier judiciaire, s’interrogent sur l’identité des complices de Ciro qui lui ont demandé d’imprimer ce genre de devise et en si grande quantité.

    Ce qui est sûr pour le moment pour les enquêteurs italiens c’est que l’imprimeur napolitaine n’a pas établi de contacts directs avec ses clients réels mais plutôt avec des intermédiaires.

    Ce qui ouvre la piste à de véritables professionnels de trafics d’argent liés aux groupes terroristes. De toute façon, les services italiens croient, comme le souligne bien le journal, que les instigateurs réels de cette opération sont des ressortissants algériens même si, précise le rédacteur de l’article, cela reste à prouver.

    C’est ainsi que les services de renseignements italiens misent sur l’existence d’un réseau spécialisé, dans lequel pourraient être impliqués des membres de mouvements islamistes armés. Par ailleurs, une autre piste est supposée être valable par les Italiens.

    La qualité du papier utilisé dans la fabrication des billets a la même composition que celui utilisé dans la billetterie d’Alger, avec un fil de sécurité métallique. Les billets sont fabriqués dans les usines de papier spécialisées. Selon le journal, l’usine où est fabriqué ce papier est identifiée. On croit savoir qu’elle se trouve en Allemagne.

    Avec ce détail, les investigateurs pourraient peut-être exhumer une autre partie du mystère quant à ce qui est derrière cette affaire ´´de contrefaçon´´. Le rôle possible de ressortissants étrangers, ou, de toute façon, l’activité de cellules terroristes dans les pays occidentaux, a provoqué une réaction de la part des agences internationales de la police, responsables de relations étrangères.

    A souligner que cette affaire intervient après que les carabiniers ont démantelé dernièrement un vaste réseau de faussaires, fabriquant des euros et de faux documents, et ont arrêté 94 personnes dans l’ensemble du pays.

    «Ce réseau était constitué de 11 clans criminels qui se sont regroupés dans une véritable holding», a déclaré le colonel Carlo Pieroni, chef du service de presse des carabiniers de Reggio Calabria, dans le sud du pays, à l’AFP.

    Les faussaires opéraient dans d’autres pays européens, comme l’Allemagne, l’Espagne, la Lituanie et même la France.

    L'Expression
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