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Le président russe Dimitri Medvedev a assuré mercredi que la Russie et ses alliés de l'ancien bloc soviétique étaient prêts à aider les Etats-Unis à stabiliser l'Afghanistan, promettant une coopération "complète" de Moscou avec Washington.
Une déclaration qui intervient au lendemain de la décision du Kirghizistan de mettre fin à l'utilisation par les Etats-Unis d'une base aérienne sur son sol considérée comme stratégique pour les opérations militaires américaines en Afghanistan.
Le Kirghizistan a pris cette décision après s'être vu promettre deux milliards de dollars de prêts par la Russie, qui voit d'un mauvais oeil la présence américaine dans une région qu'elle considère comme sa zone d'influence traditionnelle.
La fermeture de la base représenterait un casse-tête pour la nouvelle administration de Barack Obama qui compte envoyer 30.000 soldats américains supplémentaires en Afghanistan cette année.
"La Russie et d'autres (pays alliés de Moscou) sont prêts à une coopération complète et totale avec les Etats-Unis (...) pour combattre le terrorisme dans la région", a déclaré M. Medvedev. On ne savait pas dans l'immédiat si les propos du président russe visaient à rassurer Washington ou étaient le signe que Moscou pourrait, en échange de concessions américaines, convaincre le Kirghizistan de renoncer à la fermeture de la base.
Par ailleurs, M. Medvedev a accueilli mercredi un sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance dominée par Moscou regroupant six autres pays de l'ex-URSS -Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan.
Après des entretiens au Kremlin, l'OTSC a annoncé la création d'une force conjointe de réaction rapide qui renforcerait la dimension militaire de cette alliance, cantonnée essentiellement jusqu'ici à un rôle de forum sur les questions de sécurité.
source : AP
Une déclaration qui intervient au lendemain de la décision du Kirghizistan de mettre fin à l'utilisation par les Etats-Unis d'une base aérienne sur son sol considérée comme stratégique pour les opérations militaires américaines en Afghanistan.
Le Kirghizistan a pris cette décision après s'être vu promettre deux milliards de dollars de prêts par la Russie, qui voit d'un mauvais oeil la présence américaine dans une région qu'elle considère comme sa zone d'influence traditionnelle.
La fermeture de la base représenterait un casse-tête pour la nouvelle administration de Barack Obama qui compte envoyer 30.000 soldats américains supplémentaires en Afghanistan cette année.
"La Russie et d'autres (pays alliés de Moscou) sont prêts à une coopération complète et totale avec les Etats-Unis (...) pour combattre le terrorisme dans la région", a déclaré M. Medvedev. On ne savait pas dans l'immédiat si les propos du président russe visaient à rassurer Washington ou étaient le signe que Moscou pourrait, en échange de concessions américaines, convaincre le Kirghizistan de renoncer à la fermeture de la base.
Par ailleurs, M. Medvedev a accueilli mercredi un sommet de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance dominée par Moscou regroupant six autres pays de l'ex-URSS -Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan.
Après des entretiens au Kremlin, l'OTSC a annoncé la création d'une force conjointe de réaction rapide qui renforcerait la dimension militaire de cette alliance, cantonnée essentiellement jusqu'ici à un rôle de forum sur les questions de sécurité.
source : AP