Tweet
Casablanca- Un taux de croissance de 6,7 pc est prévu pour l'année 2009, contre 5,8 pc estimé pour 2008, a annoncé, mercredi soir à Casablanca, M. Ahmed Lahlimi Alami, Haut Commissaire au Plan.
M. Lahlimi Alami, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a fait part d'une hausse de la croissance du secteur primaire de 22,3 pc en 2009 au lieu de 11,1 pc en 2008, précisant que ce secteur contribuerait de 3,2 points à la croissance économique de 2009 au lieu de 1,3 point en 2008.
Il a également fait part d'un ralentissement de la croissance des activités non agricoles qui passerait de 5 pc en 2008 à 3,9 pc en 2009, suite à la récession de l'économie mondiale.
Le Haut commissaire au Plan a, par ailleurs, passé en revue les hypothèses sous-tendant les perspectives d'évolution de l'économie nationale, faisant remarquer que l'activité économique serait affectée par l'évolution de l'environnement international.
La demande mondiale adressée au Maroc, qui s'est accrue de 5,6 pc en 2007 et de 2 pc en 2008, serait en baisse de 1,2 pc en 2009, a-t-il indiqué, soulignant que les transferts des Marocains résidant à l'étranger, ayant enregistré une légère baisse de 2,4 pc en 2008, sont supposés connaître un nouveau recul de 5 pc en 2009.
De même, a-t-il poursuivi, les flux des investissements directs étrangers reçus par le Maroc, en diminution de 37 pc en 2008, afficheraient une nouvelle baisse de 20 pc en 2009.
Quant aux recettes touristiques générées par le tourisme international, elles seraient en stagnation en 2009 après avoir enregistré une baisse de 3,5 pc en 2008, a-t-il ajouté.
Cependant, devait préciser M. Lahlimi Alami, l'économie nationale bénéficierait d'un ensemble de facteurs internes susceptibles d'absorber les effets des chocs extérieurs, en l'occurrence les performances de la campagne agricole 2008-2009 et les effets de la relance de la politique budgétaire nationale marquée par la hausse de 23,5 pc de l'investissement public consolidé, la baisse des taux marginaux de l'impô t sur le revenu, la progression de 9 pc de la masse salariale et l'augmentation de 15,7 pc des autres dépenses de fonctionnement.
Il a expliqué que les performances de la campagne agricole 2008-2009 s'annoncent prometteuses, le cumul pluviométrique, enregistré jusqu'au début du mois de janvier, ayant dépassé de 106 pc celui d'une année normale et les barrages ayant enregistré un taux de remplissage de 66,6 pc au lieu de 46,3 pc durant la même période de l'année précédente.
Aussi, a-t-il souligné, le secteur agricole bénéficierait des actions particulières dans le cadre de la loi de finances 2009, se traduisant par une augmentation de 76 pc des crédits alloués en sa faveur.
Dans ces conditions, a-t-il poursuivi, la production des cultures céréalières atteindrait, selon un scénario moyen, 70 millions de quintaux, outre l'amélioration de la production de l'élevage et des autres cultures agricoles, ce qui engendrerait un accroissement considérable de la valeur ajoutée agricole en 2009.
Le Haut Commissaire au Plan a indiqué que les tensions inflationnistes, qui ont marqué le marché intérieur des biens et services en 2007 et 2008, seraient allégées en 2009, suite à la baisse des prix à l'importation du pétrole brut et des autres matières premières.
Aussi, le système financier marocain, notamment bancaire, montre une résilience face aux effets de la crise financière internationale, en témoigne les bonnes performances réalisées par les banques marocaines en 2008, a-t-il relevé, faisant état de la politique monétaire prévue pour assurer à l'économie nationale en 2009 des conditions de financement favorables, notamment après la baisse du taux de réserve obligatoire de 15 pc à 12 pc à fin décembre 2008.
M. Lahlimi Alami, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a fait part d'une hausse de la croissance du secteur primaire de 22,3 pc en 2009 au lieu de 11,1 pc en 2008, précisant que ce secteur contribuerait de 3,2 points à la croissance économique de 2009 au lieu de 1,3 point en 2008.
Il a également fait part d'un ralentissement de la croissance des activités non agricoles qui passerait de 5 pc en 2008 à 3,9 pc en 2009, suite à la récession de l'économie mondiale.
Le Haut commissaire au Plan a, par ailleurs, passé en revue les hypothèses sous-tendant les perspectives d'évolution de l'économie nationale, faisant remarquer que l'activité économique serait affectée par l'évolution de l'environnement international.
La demande mondiale adressée au Maroc, qui s'est accrue de 5,6 pc en 2007 et de 2 pc en 2008, serait en baisse de 1,2 pc en 2009, a-t-il indiqué, soulignant que les transferts des Marocains résidant à l'étranger, ayant enregistré une légère baisse de 2,4 pc en 2008, sont supposés connaître un nouveau recul de 5 pc en 2009.
De même, a-t-il poursuivi, les flux des investissements directs étrangers reçus par le Maroc, en diminution de 37 pc en 2008, afficheraient une nouvelle baisse de 20 pc en 2009.
Quant aux recettes touristiques générées par le tourisme international, elles seraient en stagnation en 2009 après avoir enregistré une baisse de 3,5 pc en 2008, a-t-il ajouté.
Cependant, devait préciser M. Lahlimi Alami, l'économie nationale bénéficierait d'un ensemble de facteurs internes susceptibles d'absorber les effets des chocs extérieurs, en l'occurrence les performances de la campagne agricole 2008-2009 et les effets de la relance de la politique budgétaire nationale marquée par la hausse de 23,5 pc de l'investissement public consolidé, la baisse des taux marginaux de l'impô t sur le revenu, la progression de 9 pc de la masse salariale et l'augmentation de 15,7 pc des autres dépenses de fonctionnement.
Il a expliqué que les performances de la campagne agricole 2008-2009 s'annoncent prometteuses, le cumul pluviométrique, enregistré jusqu'au début du mois de janvier, ayant dépassé de 106 pc celui d'une année normale et les barrages ayant enregistré un taux de remplissage de 66,6 pc au lieu de 46,3 pc durant la même période de l'année précédente.
Aussi, a-t-il souligné, le secteur agricole bénéficierait des actions particulières dans le cadre de la loi de finances 2009, se traduisant par une augmentation de 76 pc des crédits alloués en sa faveur.
Dans ces conditions, a-t-il poursuivi, la production des cultures céréalières atteindrait, selon un scénario moyen, 70 millions de quintaux, outre l'amélioration de la production de l'élevage et des autres cultures agricoles, ce qui engendrerait un accroissement considérable de la valeur ajoutée agricole en 2009.
Le Haut Commissaire au Plan a indiqué que les tensions inflationnistes, qui ont marqué le marché intérieur des biens et services en 2007 et 2008, seraient allégées en 2009, suite à la baisse des prix à l'importation du pétrole brut et des autres matières premières.
Aussi, le système financier marocain, notamment bancaire, montre une résilience face aux effets de la crise financière internationale, en témoigne les bonnes performances réalisées par les banques marocaines en 2008, a-t-il relevé, faisant état de la politique monétaire prévue pour assurer à l'économie nationale en 2009 des conditions de financement favorables, notamment après la baisse du taux de réserve obligatoire de 15 pc à 12 pc à fin décembre 2008.
Commentaire