A quatre jours des législatives en Israël, l'opposition de droite reste assurée d'emporter la majorité au Parlement, selon les sondages, bien que l'écart se réduise entre le Likoud de Benjamin Netanyahu et le Kadima centriste de Tzipi Livni.
La remontée du Kadima, qui est pratiquement ex aequo avec le Likoud dans les intentions de vote pour mardi, a redonné espoir aux partisans du parti au pouvoir et alimente les spéculations sur une future coalition.
L'extrême droite cible la minorité arabe d'Israël
Les sondages prévoient tous une percée du parti d'extrême droite Yisrael Beiteinu - Israël notre maison -, appelé à devenir la troisième formation du pays et clef de voûte de tout futur gouvernement. Cette formation dirigée par un ancien du Likoud, Avigdor Lieberman, a mené une campagne vigoureusement anti-arabe, appelant notamment à frapper encore plus durement à Gaza.
Elle a ciblé particulièrement la minorité arabe d'Israël (20% de la population) l'accusant de représenter un" danger de l'intérieur" et menaçant de lui retirer ses droits de citoyens si elle ne faisait pas preuve de sa "loyauté" à l'Etat juif.
Toutes les grandes formations politiques se sont dissociées de ces positions, qualifiées par la gauche de "racistes" et "fascistes", mais aucune, y compris les travaillistes, n'a exclu de siéger aux côtés de ce parti charnière.
Yisrael Beiteinu est particulièrement populaire auprès de son électorat traditionnel de plus d'un million d'immigrants d'ex-URSS, de la jeunesse et des couches populaires. Il devrait bénéficier d'un report de voix du Likoud et même de partis religieux, sensibles à sa rhétorique ultra-nationaliste.
A l'approche du scrutin du 10 février, le Likoud dirigé par l'ancien Premier ministre Netanyahu est crédité dans les sondages de 25 à 27 sièges sur les 120 de la Knesset, plus du double de ses 12 députés au Parlement sortant.
Le Kadima de centre droit, dirigé par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, recule à 22 ou 23 sièges contre 29 actuellement.
Benjamin Netanyahu en tête
Grâce au soutien de l'extrême-droite et des partis religieux, Benjamin Netanyahu garde toutes les chances de redevenir Premier ministre. Netanyahu a toutefois manifesté sa préférence pour un gouvernement d'union nationale sous sa direction et comprenant les travaillistes et le Kadima, ce qui lui permettrait de ne pas être otage de l'extrême-droite.
Le risque est d'autant plus grand que le contexte international a changé, avec une nouvelle administration américaine présidée par Barack Obama, moins prête que la précédente à un soutien inconditionnel à Israël .
La remontée du Kadima, qui est pratiquement ex aequo avec le Likoud dans les intentions de vote pour mardi, a redonné espoir aux partisans du parti au pouvoir et alimente les spéculations sur une future coalition.
L'extrême droite cible la minorité arabe d'Israël
Les sondages prévoient tous une percée du parti d'extrême droite Yisrael Beiteinu - Israël notre maison -, appelé à devenir la troisième formation du pays et clef de voûte de tout futur gouvernement. Cette formation dirigée par un ancien du Likoud, Avigdor Lieberman, a mené une campagne vigoureusement anti-arabe, appelant notamment à frapper encore plus durement à Gaza.
Elle a ciblé particulièrement la minorité arabe d'Israël (20% de la population) l'accusant de représenter un" danger de l'intérieur" et menaçant de lui retirer ses droits de citoyens si elle ne faisait pas preuve de sa "loyauté" à l'Etat juif.
Toutes les grandes formations politiques se sont dissociées de ces positions, qualifiées par la gauche de "racistes" et "fascistes", mais aucune, y compris les travaillistes, n'a exclu de siéger aux côtés de ce parti charnière.
Yisrael Beiteinu est particulièrement populaire auprès de son électorat traditionnel de plus d'un million d'immigrants d'ex-URSS, de la jeunesse et des couches populaires. Il devrait bénéficier d'un report de voix du Likoud et même de partis religieux, sensibles à sa rhétorique ultra-nationaliste.
A l'approche du scrutin du 10 février, le Likoud dirigé par l'ancien Premier ministre Netanyahu est crédité dans les sondages de 25 à 27 sièges sur les 120 de la Knesset, plus du double de ses 12 députés au Parlement sortant.
Le Kadima de centre droit, dirigé par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, recule à 22 ou 23 sièges contre 29 actuellement.
Benjamin Netanyahu en tête
Grâce au soutien de l'extrême-droite et des partis religieux, Benjamin Netanyahu garde toutes les chances de redevenir Premier ministre. Netanyahu a toutefois manifesté sa préférence pour un gouvernement d'union nationale sous sa direction et comprenant les travaillistes et le Kadima, ce qui lui permettrait de ne pas être otage de l'extrême-droite.
Le risque est d'autant plus grand que le contexte international a changé, avec une nouvelle administration américaine présidée par Barack Obama, moins prête que la précédente à un soutien inconditionnel à Israël .
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