Enracinement de la culture des droits humains
L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, a réaffirmé, jeudi, l'engagement du Royaume à bâtir une société moderniste «basée sur l'enracinement de la culture des droits humains» en vue de réussir son développement économique et social.
M. Loulichki, qui intervenait devant la Commission du développement social de l'ONU, a en outre réitéré la ferme détermination du Maroc à oeuvrer en vue d'une mondialisation juste et équitable axée sur la promotion de l'intégration sociale, le plein emploi et le travail décent pour tous. «L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par S.M. le Roi Mohammed VI en 2005, procède de cette volonté d'enrayer le phénomène de l'exclusion sous toutes ses formes et d'instaurer une véritable dynamique en faveur du développement humain, cohérente avec les objectifs du Millénaire de l'ONU, ayant pour priorités : le respect de la dignité humaine, la promotion des droits de la femme, de l'enfant et des handicapés, et l'implication et l'intégration de tous les citoyens à la vie économique», a-t-il dit.
Après avoir rappelé que l'échec de nombreuses expériences, en matière de développement de par le monde, est dû principalement à la négligence du capital humain dans les politiques publiques, il a indiqué que l'action gouvernementale au Maroc s'est concrétisée, ces dernières années, par une réduction sensible des taux de pauvreté et de chômage en milieu rural, puisque l'INDH a permis d'élaborer un programme intégré pour cibler plus de 400 communes rurales parmi les plus défavorisées».
Grâce à un budget dépassant 1 milliard de dollars, pour la période 2006-2010, les priorités de cette initiative, a-t-il ajouté, concernent en particulier des programmes de lutte contre la précarité et l'exclusion en milieu urbain.
Soulignant l'importance du développement agricole dans la lutte contre la pauvreté et à l'accroissement des revenus en milieu rural, l'ambassadeur a rappelé que le Maroc a adopté un «Plan Vert» destiné à générer un maximum d'investissements privés pour accroître la productivité agricole.
«La mise en oeuvre de ce plan générera des dizaines de milliers d'emplois, hissant ainsi le secteur agricole en principal moteur de la croissance de l'économie marocaine», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est des effets de la crise économique actuelle notamment sur le continent africain, M. Loulichki a indiqué que la récession mondiale continue de se traduire par une hausse significative du chômage et un recul des investissements directs étrangers.
En ce sens, il a estimé que les questions d'intérêt social constituent des défis majeurs trop graves pour que le continent africain puisse les affronter sans que la communauté internationale, en particulier les pays industrialisés, y mette du sien, en soutenant notamment les initiatives des pays en développement.
«Les bailleurs de fonds devraient s'employer, davantage, à fournir aux plus vulnérables qui sont dans l'incapacité d'emprunter un soutien sous forme de subventions et ce, dans l'objectif d'apporter les améliorations urgentes aux besoins des sociétés les plus fragiles, et plus particulièrement, celles sortant de conflits», a poursuivi le diplomate.
Il a précisé que dans un monde de plus en plus marqué par les effets de la mondialisation, le renforcement de la coopération internationale, notamment les engagements souscrits en matière d'allégement de la dette et d'aide publique au développement, auront un impact certain sur la réalisation des objectifs du développement social.
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Protection sociale
M. Loulichki a, par ailleurs, mis en exergue le rôle actif que doit jouer le secteur privé au plan social, en termes d'emploi, de protection sociale, de formation et d'aide aux plus vulnérables. La Commission du développement social, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 13 février, se penche cette année sur l'intégration sociale dans le contexte des crises mondiales. Etablie en 1946, cette Commission qui relève du Conseil économique et social de l'ONU est composée de 46 membres élus pour un mandat de quatre ans.
L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, a réaffirmé, jeudi, l'engagement du Royaume à bâtir une société moderniste «basée sur l'enracinement de la culture des droits humains» en vue de réussir son développement économique et social.
M. Loulichki, qui intervenait devant la Commission du développement social de l'ONU, a en outre réitéré la ferme détermination du Maroc à oeuvrer en vue d'une mondialisation juste et équitable axée sur la promotion de l'intégration sociale, le plein emploi et le travail décent pour tous. «L'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par S.M. le Roi Mohammed VI en 2005, procède de cette volonté d'enrayer le phénomène de l'exclusion sous toutes ses formes et d'instaurer une véritable dynamique en faveur du développement humain, cohérente avec les objectifs du Millénaire de l'ONU, ayant pour priorités : le respect de la dignité humaine, la promotion des droits de la femme, de l'enfant et des handicapés, et l'implication et l'intégration de tous les citoyens à la vie économique», a-t-il dit.
Après avoir rappelé que l'échec de nombreuses expériences, en matière de développement de par le monde, est dû principalement à la négligence du capital humain dans les politiques publiques, il a indiqué que l'action gouvernementale au Maroc s'est concrétisée, ces dernières années, par une réduction sensible des taux de pauvreté et de chômage en milieu rural, puisque l'INDH a permis d'élaborer un programme intégré pour cibler plus de 400 communes rurales parmi les plus défavorisées».
Grâce à un budget dépassant 1 milliard de dollars, pour la période 2006-2010, les priorités de cette initiative, a-t-il ajouté, concernent en particulier des programmes de lutte contre la précarité et l'exclusion en milieu urbain.
Soulignant l'importance du développement agricole dans la lutte contre la pauvreté et à l'accroissement des revenus en milieu rural, l'ambassadeur a rappelé que le Maroc a adopté un «Plan Vert» destiné à générer un maximum d'investissements privés pour accroître la productivité agricole.
«La mise en oeuvre de ce plan générera des dizaines de milliers d'emplois, hissant ainsi le secteur agricole en principal moteur de la croissance de l'économie marocaine», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est des effets de la crise économique actuelle notamment sur le continent africain, M. Loulichki a indiqué que la récession mondiale continue de se traduire par une hausse significative du chômage et un recul des investissements directs étrangers.
En ce sens, il a estimé que les questions d'intérêt social constituent des défis majeurs trop graves pour que le continent africain puisse les affronter sans que la communauté internationale, en particulier les pays industrialisés, y mette du sien, en soutenant notamment les initiatives des pays en développement.
«Les bailleurs de fonds devraient s'employer, davantage, à fournir aux plus vulnérables qui sont dans l'incapacité d'emprunter un soutien sous forme de subventions et ce, dans l'objectif d'apporter les améliorations urgentes aux besoins des sociétés les plus fragiles, et plus particulièrement, celles sortant de conflits», a poursuivi le diplomate.
Il a précisé que dans un monde de plus en plus marqué par les effets de la mondialisation, le renforcement de la coopération internationale, notamment les engagements souscrits en matière d'allégement de la dette et d'aide publique au développement, auront un impact certain sur la réalisation des objectifs du développement social.
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Protection sociale
M. Loulichki a, par ailleurs, mis en exergue le rôle actif que doit jouer le secteur privé au plan social, en termes d'emploi, de protection sociale, de formation et d'aide aux plus vulnérables. La Commission du développement social, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 13 février, se penche cette année sur l'intégration sociale dans le contexte des crises mondiales. Etablie en 1946, cette Commission qui relève du Conseil économique et social de l'ONU est composée de 46 membres élus pour un mandat de quatre ans.
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