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Nicolas Sarkozy a visité, hier, le chantier de l'EPR à Flamanville.
il a évoqué la possibilité d'une troisième centrale nucléaire de 3e génération (EPR). Il a aussi affirmé sa volonté de développer les énergies renouvelables.
FLAMANVILLE.¯Des gendarmes, partout. Hier le Cotentin était sous bonne garde. La poignée d'écologistes venus s'égosiller, avec tambours et trompettes, n'a pas terni la visite présidentielle. Cette fois, le préfet de la Manche ne sautera pas. Le directeur de la centrale nucléaire, lui, devrait prendre du galon. Les salariés d'EDF, qui ont assisté au discours, ont été chaleureux. Certains ont même réclamé un autographe. Que du bonheur pour le chef de l'État qui a fendu les rangs des ouvriers, sourire aux lèvres.
« Le monde à conquérir »
Une semaine après avoir donné son feu vert à la construction d'un deuxième EPR à Penly (Seine-Maritime), le chef de l'État a visité le chantier du premier exemplaire du nouveau réacteur à Flamanville, près de Cherbourg, dont la mise en service est prévue pour 2012. Dans la région la plus nucléarisée de l'Hexagone, il a confirmé son ardent soutien à la filière atomique. « Flamanville est l'appartement témoin du nucléaire de troisième génération. Avec Penly, la Normandie confortera sa place dans le nucléaire mondial. »
Et, s'il faut un troisième EPR, « on le décidera », poursuit le chef de l'État. Son objectif: faire de la France un grand pays exportateur d'électricité. « Un EPR, c'est environ 12 milliards de kilowatts/heure par an. Au prix du marché européen, c'est 600 millions d'euros d'exportations. »
Pour conforter la place de leader mondial, Nicolas Sarkozy a demandé la collaboration de tous les groupes industriels. « Il y a le monde à conquérir en énergie. » Message entendu par Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, Martin Bouygues et Patrick Kron, PDG d'Alstom, présents hier à Flamanville. La sainte alliance sera toutefois difficile à réaliser quand on sait les divergences qui opposent la patronne d'Areva et son homologue d'Alstom.
La visite présidentielle n'a toutefois pas tourné à l'excursion nucléaire. « Jusqu'en 2007, il faut le reconnaître, notre politique énergétique reposait sur le seul pilier du nucléaire. Depuis dix-huit mois, j'ai voulu qu'elle prenne un tournant fondamental vers les énergies renouvelables et les économies d'énergies. » Pour atteindre les objectifs fixés par l'Europe (20 % d'énergies renouvelables en 2020), « il faut s'y mettre » engage Nicolas Sarkozy qui ambitionne la création d'une filière industrielle écolo et la valorisation des forêts.
il a évoqué la possibilité d'une troisième centrale nucléaire de 3e génération (EPR). Il a aussi affirmé sa volonté de développer les énergies renouvelables.
FLAMANVILLE.¯Des gendarmes, partout. Hier le Cotentin était sous bonne garde. La poignée d'écologistes venus s'égosiller, avec tambours et trompettes, n'a pas terni la visite présidentielle. Cette fois, le préfet de la Manche ne sautera pas. Le directeur de la centrale nucléaire, lui, devrait prendre du galon. Les salariés d'EDF, qui ont assisté au discours, ont été chaleureux. Certains ont même réclamé un autographe. Que du bonheur pour le chef de l'État qui a fendu les rangs des ouvriers, sourire aux lèvres.
« Le monde à conquérir »
Une semaine après avoir donné son feu vert à la construction d'un deuxième EPR à Penly (Seine-Maritime), le chef de l'État a visité le chantier du premier exemplaire du nouveau réacteur à Flamanville, près de Cherbourg, dont la mise en service est prévue pour 2012. Dans la région la plus nucléarisée de l'Hexagone, il a confirmé son ardent soutien à la filière atomique. « Flamanville est l'appartement témoin du nucléaire de troisième génération. Avec Penly, la Normandie confortera sa place dans le nucléaire mondial. »
Et, s'il faut un troisième EPR, « on le décidera », poursuit le chef de l'État. Son objectif: faire de la France un grand pays exportateur d'électricité. « Un EPR, c'est environ 12 milliards de kilowatts/heure par an. Au prix du marché européen, c'est 600 millions d'euros d'exportations. »
Pour conforter la place de leader mondial, Nicolas Sarkozy a demandé la collaboration de tous les groupes industriels. « Il y a le monde à conquérir en énergie. » Message entendu par Anne Lauvergeon, PDG d'Areva, Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, Martin Bouygues et Patrick Kron, PDG d'Alstom, présents hier à Flamanville. La sainte alliance sera toutefois difficile à réaliser quand on sait les divergences qui opposent la patronne d'Areva et son homologue d'Alstom.
La visite présidentielle n'a toutefois pas tourné à l'excursion nucléaire. « Jusqu'en 2007, il faut le reconnaître, notre politique énergétique reposait sur le seul pilier du nucléaire. Depuis dix-huit mois, j'ai voulu qu'elle prenne un tournant fondamental vers les énergies renouvelables et les économies d'énergies. » Pour atteindre les objectifs fixés par l'Europe (20 % d'énergies renouvelables en 2020), « il faut s'y mettre » engage Nicolas Sarkozy qui ambitionne la création d'une filière industrielle écolo et la valorisation des forêts.
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