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La présidentielle aura lieu le 9 avril

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    Bouteflika a convoqué hier le corps électoral

    La présidentielle aura lieu le 9 avril


    La Constitution stipule en effet que la convocation du corps électoral doit avoir lieu une soixantaine de jours avant le jour J. Quant à la candidature du chef de l’État, elle devrait avoir lieu ce jeudi à la faveur d’un méga-meeting prévu à la Coupole Mohamed Boudiaf.

    Comme il était attendu, et comme l’avait même annoncé notre journal il y a de cela plusieurs jours, le président de la République a signé hier le décret portant convocation du corps électoral. C’est ce qu’a indiqué un communiqué émanant de la Présidence de la République.

    La Constitution stipule en effet que la convocation du corps électoral doit avoir lieu une soixantaine de jours avant le jour J. Quant à la candidature du chef de l’État, elle devrait avoir lieu ce jeudi à la faveur d’un méga-meeting prévu à la Coupole Mohamed Boudiaf.

    Comme il était attendu, et comme l’avait même annoncé notre journal il y a de cela plusieurs jours, le président de la République a signé hier le décret portant convocation du corps électoral. C’est ce qu’a indiqué un communiqué émanant de la Présidence de la République.

    Celui-ci précise que la démarche est conforme à la loi organique relative au régime électoral, notamment son article 154. Sachant que la convocation se fait une soixantaine de jours avant la date du scrutin, il est permis de dire que le vote aura officiellement lieu le 9 avril prochain.
    Le chef de l’État, qui a mis en place les mécanismes devant servir à assurer la tenue d’un scrutin équitable, transparent et démocratique, a également mis à profit la signature de ce décret pour adresser « une instruction présidentielle aux autorités et agents publics concernés par l’organisation et le déroulement de cette élection, leur enjoignant de veiller en toute légalité et neutralité au bon déroulement de cette importante consultation ».

    Cette instruction, précise encore le communiqué de la Présidence, « rappelle les garanties essentielles consacrées par la loi pour le déroulement du scrutin dans les conditions de transparence et de régularité requises.
    Elle met en évidence les mesures complémentaires visant à conforter la régularité de la consultation électorale. Elle insiste, enfin, sur le caractère impératif du strict respect des règles en matière de neutralité par les autorités et les agents publics ».

    Dans le même contexte, pour renforcer la transparence du scrutin, mais aussi pour ne pas déroger à la tradition, le président Bouteflika a institué par décret présidentiel daté du même jour, une Commission politique nationale de surveillance de l’élection présidentielle.

    Cette commission a pour mission de surveiller le processus électoral dans toutes ses phases. Elle sera composée de représentants de partis politiques agréés et des candidats retenus par le Conseil constitutionnel. (Lire notre article cidessous).

    «C’est dans le même souci de transparence, précise encore le communiqué, que le président de la République a instruit le gouvernement à l’effet de saisir les organisations internationales et régionales dont l’Algérie est membre, à savoir l’Organisation des Nations unies, l’Organisation de la Conférence islamique, la Ligue des États arabes et l’Union africaine, pour déléguer des observateurs chargés de suivre le déroulement du prochain scrutin ».

    Ce sont là des garanties que le RCD avait revendiquées à grands cris, permettant même à son président Saïd Sadi de faire la tournée des capitales occidentales. Mais une fois cette « exigence » satisfaite, Sadi n’a rien trouvé de mieux à faire que de renoncer à présenter sa candidature.

    Cela a eu le chic d’irriter le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a usé d’une expression populaire célèbre où il est question d’hommes politiques trahis par leur destin, qui tentent de justifier leurs échecs par la magie, la fraude ou autre chose.

    Louisa Hanoune, dont la décision par rapport à ces présidentielle est désormais imminente, avait au contraire refusé la présence d’observateurs étrangers, aussi bien parce que celle-ci ne saurait influer (techniquement parlant) sur la régularité du scrutin, que parce que cela constitue selon le PT une sorte d’ « ingérence » dans les affaires politiques et de souveraineté internes à l’Algérie.

    Louisa Hanoune, en outre, avait souhaité que des mesures d’apaisement sur le plan social, mais aussi des orientations économiques plus explicites, soient prises par le président en vue de faire renouer les populations avec l’espoir et les urnes.

    C’est un préalable qui, aux yeux de Louisa Hanoune, est censée précéder ou accompagner sa propre candidature. Elle a, du reste, adressé en ce sens une lettre au président de la République.

    La présidence de la République, dans son communiqué, estime en revanche, qu’ « il demeure parfaitement clair que la réussite de la prochaine consultation électorale repose sur l’esprit civique des électrices et électeurs et sur une contribution responsable et loyale des partis politiques et des candidats ».

    C’est dans ce cadre que le département de Yazid Zerhouni, en train de mener une très vaste campagne en faveur de l’inscription au fichier électoral et le retrait des cartes d’électeurs, vient de lancer une « caravane » appelée à sillonner le pays entier pour accomplir un travail de proximité à la poursuite du même but.

    Quant aux partis politiques, et même les organisations de masse, il est établi que le débat, ou l’enjeu principal ne consiste pas de savoir qui sera le président algérien au lendemain du 9 avril prochain, mais bel et bien à quel taux la participation populaire va s’élever.

    C’est la raison pour laquelle les membres de l’Alliance comptent eux aussi entamer une très vaste campagne en faveur d’une participation massive des citoyens à cette élection. Cela se fera bien avant la campagne qui sera menée en faveur d’un troisième mandat du président Bouteflika.

    Le Courrier d'Algérie
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