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Algérie - Iran : Du montage des voitures au transport aérien

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  • Algérie - Iran : Du montage des voitures au transport aérien

    par Ghania Oukazi
    «Les relations avec l'Algérie n'ont, du point de vue de l'Iran, aucune limite, c'est une relation privilégiée, c'est une étape importante pour les deux pays,» a affirmé, hier, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran à Alger.

    Les relations entre l'Algérie et l'Iran, l'ambassadeur en souligne «la base économique qui a été préparée par la signature d'une convention aérienne et la compagnie Air Algérie ouvrira bientôt la ligne Alger-Téhéran.» L'Ambassadeur rappelle l'effet d'annonce fait pour la ligne Alger-Pékin en indiquant que: «une ligne aérienne est basée sur le potentiel économique et sur le climat des affaires, il faut des voyageurs, il faut que les gens se préparent. Inchallah, ça va arriver.»

    Pour ce qui est des banques, le dossier dit-il «est en cours d'examen, le problème des garanties bancaires est résolu, il ne reste pas beaucoup de problèmes, l'un après l'autre, ils vont être réglés, Inchallah.»

    La construction de la voiture iranienne en Algérie est aussi programmée selon l'ambassadeur qui affirme que: «on a prévu pour le mois à venir la sortie d'un premier type de véhicule par montage et un second par la construction mixte par les deux pays. D'après l'accord conclu avec le ministre Temmar pendant sa visite à Téhéran, les deux pays se sont mis d'accord pour installer l'usine de trois sortes de véhicules. Inchallah, ça va se faire après l'élection présidentielle algérienne. Le gouvernement algérien va réagir ou agir, parce que du côté iranien, c'est déjà prêt !»

    Ce que pense l'Iran de l'élection d'Obama, Hossein Abdi Abyaneh «espère que toutes ses promesses faites aux Américains et au monde entier vont être celles d'un changement qui va réellement se réaliser (...) que ce n'est pas juste une propagande électorale.» Son argument, il le tire de Guantanamo: «ce n'est pas la fermeture de la prison qui est importante mais c'est la politique de Guantanamo prônée par les Américains qui doit être changée.» Pour l'histoire, il rappelle «Obama est un démocrate et en 1979, Jimmy Carter était président démocrate aussi, mais tous les présidents américains ont voulu régler un seul problème, celui d'un pays géographiquement petit mais qui dit non à leur politique, c'est l'Iran.»

    Pour que les relations avec les Etats-Unis soient rétablies, il faut, dit-il, «que ces relations deviennent équitables, à partir de là, il y a de réelles possibilités de discussions entre Téhéran et Washington mais si les Etats-Unis viennent comme une puissance mondiale, elles ne seront pas possibles.»

    A propos du dossier du nucléaire, le diplomate iranien note que «comme annoncé hier par Baradeï, le directeur général de l'AIEA, juridiquement et techniquement, il est réglé, ça veut dire qu'il n'y a rien à cacher. Il faut savoir que c'est sous les caméras de l'AIEA que les Iraniens travaillent tranquillement, seulement c'est la politique américaine qui veut que ça soit un problème.» L'attaque israélienne contre Ghaza lui fera dire des vérités amères telles que «en 2006 au Liban et ces derniers temps à Ghaza, des mouvements de libération comme Hezbollah ou Hamas qui ont foi en Dieu, ont écrasé la machine de guerre du régime sioniste alors que les pays arabes réunis tous en 1948 et 1967 avaient perdu.» Et à propos de l'aide de l'Iran à ces mouvements, il relève certaines contradictions comme celle qui dit que «l'Iran a aidé le Hezbollah libanais parce qu'il est chiite et il a aussi aidé Hamas, le palestinien, mais Hamas est sunnite... En plus, avec le blocus comment voulez-vous qu'on les aide? Ils ont gagné avec l'aide de Dieu!» Il est certain que «les sionistes et les Occidentaux veulent diviser les musulmans, entre chiites et sunnites.» Il est convaincu que «Hamas a donné une grande leçon, pas seulement à Israël mais aussi à certains dirigeants arabes qui, j'espère qu'ils se réveilleront pour instaurer la paix dans la région.»

    Ces dirigeants arabes, qui dit-il «n'ont pas réagi pendant 18 mois de blocus sur Ghaza, 18 mois, c'est-à-dire un an et demi, pas un jour. C'est honteux! C'est un crime! Les sionistes avaient pensé que le peuple palestinien allait laisser tomber Hamas mais la grande manifestation en sa faveur à laquelle toute la population a participé a été un grand choc pour les Israéliens.»

    Il pense que «le tribunal international doit les juger, même Netanyahu doit l'être pour ce qui a été fait à Ghaza et ce qui s'est passé avant.» Il est convaincu que «certains dirigeants arabes ont poussé les Israéliens, selon Olmert, à combattre Hamas et donner le pouvoir à l'autorité palestinienne. C'est un complot entre eux et le régime sioniste,» a-t-il affirmé. Le sommet de Doha était, dit l'ambassadeur «un sommet pour tenter d'instaurer un cessez-le-feu. Le président iranien a envoyé plus de 30 émissaires aux dirigeants arabes et musulmans. Bien sûr, le Président Bouteflika a répondu positivement à l'initiative du Président Ahmedinedjed. A la veille de Doha, il y avait des pressions sur certains dirigeants arabes, vous vous rappelez ce qu'a dit le Premier ministre qatari à propos de Mahmoud Abbas, qu'il lui a dit si je viens à Doha, on va m'égorger. Il ne voulait pas ajouter un autre pays pour ne pas avoir le quorum et tenir un sommet arabe.» Au passage, il lancera «je dois féliciter le Président Bouteflika pour avoir participer aux deux camps pour donner une bonne leçon à ses homologues.»

    Interrogé sur le Sahara Occidental, il réitère la position de Téhéran en disant que «nous avons reconnu la République démocratique sahraouie et nous restons sur cette position. On espère, d'après les résolutions des Nation unies, que les discussions entre le Maroc et le Front Polisario vont régler ce problème.»
    Faute de grives , nous mangeons des Merles
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