Fournisseurs en matériel de l’armée algérienne : Les Russes révèlent que trois quarts de leur parc MiG-29 sont défectueux
Le ministère russe de la Défense devrait recevoir 34 avions réexportés Mig-29 SMT, rejetés par l’Algérie dans le cadre du contrat.
Le ministère russe de la Défense a pour la première fois avoué qu’environ 200 chasseurs MiG-29 sont incapables non seulement d’accomplir des missions de combat, mais aussi tout simplement de décoller, lit-on dans le quotidien Kommersant.
Il s’agit de près d’un tiers du parc des avions de chasse du pays. Il s’est avéré que le dernier crash d’un MiG-29 (le 5 décembre dans la région du Baïkal) s’était produit à cause de la corrosion des éléments propulseurs de l’appareil. Les experts expliquent cela par la banale vieillesse de ces avions, livrés à l’époque soviétique.
Cela signifie que le moment est venu où les forces aériennes de Russie seront obligées de retirer du service des centaines d’avions de combat. La mi-janvier, on a vu apparaître les premières données non officielles indiquant que l’accident était dû à la destruction de la dérive de l’appareil, causée par la corrosion et des fêlures.
Le chef du Service de la sécurité des vols des Forces armées, le général Sergueï Baïnetov a confirmé quelques semaines après que «le crash du MiG-29 est dû à la destruction de la dérive de l’avion en l’air à cause de la corrosion, dont les raisons restent toujours inconnues». Selon lui, 30% seulement des MiG-29 examinés n’ont montré aucun signe de corrosion.
Le MiG-29 a été conçu dans les années 1970 pour être livré aux forces aériennes russes de 1983 à 1993. L’armée russe possède actuellement 291 MiG-29. Ce chiffre a été annoncé en décembre 2008 par Alexandre Novikov, directeur général de l’entreprise Tchernychev de constructions mécaniques de Moscou, qui est le fournisseur des moteurs des MiG.
Le total de 200 avions incapables de voler (70%) est comparable à l’ensemble du parc de chasseurs Su-27 et dépasse le nombre d’intercepteurs lourds MiG-31 actuellement en service. En outre, un programme de modernisation profonde des MiG-29 a été rejeté à l’époque : les forces aériennes modernisent les Su-27 et les MiG-31 mais à une cadence très lente.
La production de nouveaux avions de chasse est en fait arrêtée : les livraisons dans d’autres pays en 1990-2000 ont été effectuées grâce aux avions non assemblés de la période soviétique, dont la réserve est actuellement épuisée.
Le ministère russe de la Défense devrait recevoir 34 avions réexportés MiG-29 SMT, rejetés par l’Algérie dans le cadre du contrat (voir art. ci-dessous). L’usine principale du constructeur MiG de Loukhovitsy (région de Moscou) n’a construit ces dernières années que deux nouveaux avions dans le cadre d’un contrat naval avec l’Inde.
Et c’est actuellement sa capacité maximale. Quant au rééquipement avec des avions de cinquième génération (qu’on doit encore créer et tester), il n’aura lieu, selon les autorités, que d’ici 2020-30.
El Khabar, dans son édition du 7 février, révèle que l’armée algérienne s’adonne à des exercices intensifs au nord de Tamanrasset, dans le Sahara. Il est vraisemblable qu’à cette occasion, les armes russes, notamment les MiG 29, seront testés de manière encore plus fiable.
On saura ainsi si l’aveu du ministère de la Défense russe sur l’absence de toute fiabilité concernant le tiers du parc des avions chasseurs du pays ne dissimule pas des problèmes encore plus graves.
- Pressedz
Le ministère russe de la Défense devrait recevoir 34 avions réexportés Mig-29 SMT, rejetés par l’Algérie dans le cadre du contrat.
Le ministère russe de la Défense a pour la première fois avoué qu’environ 200 chasseurs MiG-29 sont incapables non seulement d’accomplir des missions de combat, mais aussi tout simplement de décoller, lit-on dans le quotidien Kommersant.
Il s’agit de près d’un tiers du parc des avions de chasse du pays. Il s’est avéré que le dernier crash d’un MiG-29 (le 5 décembre dans la région du Baïkal) s’était produit à cause de la corrosion des éléments propulseurs de l’appareil. Les experts expliquent cela par la banale vieillesse de ces avions, livrés à l’époque soviétique.
Cela signifie que le moment est venu où les forces aériennes de Russie seront obligées de retirer du service des centaines d’avions de combat. La mi-janvier, on a vu apparaître les premières données non officielles indiquant que l’accident était dû à la destruction de la dérive de l’appareil, causée par la corrosion et des fêlures.
Le chef du Service de la sécurité des vols des Forces armées, le général Sergueï Baïnetov a confirmé quelques semaines après que «le crash du MiG-29 est dû à la destruction de la dérive de l’avion en l’air à cause de la corrosion, dont les raisons restent toujours inconnues». Selon lui, 30% seulement des MiG-29 examinés n’ont montré aucun signe de corrosion.
Le MiG-29 a été conçu dans les années 1970 pour être livré aux forces aériennes russes de 1983 à 1993. L’armée russe possède actuellement 291 MiG-29. Ce chiffre a été annoncé en décembre 2008 par Alexandre Novikov, directeur général de l’entreprise Tchernychev de constructions mécaniques de Moscou, qui est le fournisseur des moteurs des MiG.
Le total de 200 avions incapables de voler (70%) est comparable à l’ensemble du parc de chasseurs Su-27 et dépasse le nombre d’intercepteurs lourds MiG-31 actuellement en service. En outre, un programme de modernisation profonde des MiG-29 a été rejeté à l’époque : les forces aériennes modernisent les Su-27 et les MiG-31 mais à une cadence très lente.
La production de nouveaux avions de chasse est en fait arrêtée : les livraisons dans d’autres pays en 1990-2000 ont été effectuées grâce aux avions non assemblés de la période soviétique, dont la réserve est actuellement épuisée.
Le ministère russe de la Défense devrait recevoir 34 avions réexportés MiG-29 SMT, rejetés par l’Algérie dans le cadre du contrat (voir art. ci-dessous). L’usine principale du constructeur MiG de Loukhovitsy (région de Moscou) n’a construit ces dernières années que deux nouveaux avions dans le cadre d’un contrat naval avec l’Inde.
Et c’est actuellement sa capacité maximale. Quant au rééquipement avec des avions de cinquième génération (qu’on doit encore créer et tester), il n’aura lieu, selon les autorités, que d’ici 2020-30.
El Khabar, dans son édition du 7 février, révèle que l’armée algérienne s’adonne à des exercices intensifs au nord de Tamanrasset, dans le Sahara. Il est vraisemblable qu’à cette occasion, les armes russes, notamment les MiG 29, seront testés de manière encore plus fiable.
On saura ainsi si l’aveu du ministère de la Défense russe sur l’absence de toute fiabilité concernant le tiers du parc des avions chasseurs du pays ne dissimule pas des problèmes encore plus graves.
- Pressedz
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