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Des compagnies étrangères veulent créer des stations-service en Algérie

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  • Des compagnies étrangères veulent créer des stations-service en Algérie

    Distribution de produits pétroliers

    Des sociétés étrangères s’intéressent à la distribution des produits pétroliers en Algérie. Cela est normal puisque le marché de la distribution a été ouvert à la concurrence.

    Et Naftal dans tout cela ? Son président directeur général, Saïd Akretche, invité, hier, au Centre de presse d’El Moudjahid, estime que Naftal est appelée à déployer plus d’efforts pour faire face à la concurrence et que cette libéralisation est stimulante.

    Des entreprises étrangères de droit algérien, c’est-à-dire des sujets fiscaux, sont déjà dans la distribution depuis quelques années. Elles sont dans les bitumes et les lubrifiants, mais pas dans les carburants, une branche réservée jusque-là aux nationaux. Pas pour longtemps ; trois décrets d’application de la loi sur les hydrocarbures votée en 2005 ont été adoptés à l’automne dernier.

    Ces textes permettent à des compagnies étrangères de monter des stations-service en Algérie, de la même manière que dans les pays à économie libérale. La construction de l’autoroute Est-Ouest constitue dans cette perspective une bonne opportunité pour les entreprises étrangères autant que pour Naftal.

    Objectif : installer tout au long du réseau autoroutier en question des stations de distribution de carburants avec des services annexes, comme on en trouve dans bon nombre de pays. Naftal semble prendre une longueur d’avance par rapport aux étrangers.

    Elle a, selon Saïd Akretche, engagé des discussions à ce sujet et même écrit au ministère des Travaux publics. Mais on n’a pas eu de précisions, note-t-il. Son souhait est que l’entreprise dont il est le premier responsable soit fixée sur cette question le plus tôt possible.

    Deux mille stations service sont aujourd’hui réparties sur l’ensemble du territoire national. C’est le réseau national appartenant au patrimoine de Naftal. Une partie de ces stations revient à des privés nationaux en vertu de contrats de gérance qu’ils ont établis avec Naftal.

    Sur les deux mille stations, cinq cents intègrent dans la distribution le GPL. Est-ce peu ? Ce chiffre est appelé à évoluer, souligne le P-DG de Naftal, pour lequel ce ne sont pas toutes les stations qui se prêtent à la distribution de ce carburant. C’est un produit dont Naftal se fait la promotrice. Elle veut le développer au même titre que tous les produits non polluants.

    Aussi, elle coopère avec les concessionnaires pour que ceux-ci s’inscrivent dans une vision plus large, et que les véhicules soient équipés de kits GPL, un système qui coûte relativement cher.

    Le secteur de l’énergie veut donner l’exemple à ce sujet : une circulaire élaborée par le ministère de l’Energie et des Mines fait obligation à l’administration de ce secteur d’équiper tous les véhicules dont elle dispose de kits GPL. Les autres administrations n’y sont pas obligées.

    Le GPL reste un produit moins connu, pourtant la marge bénéficiaire qui s’y applique est «intéressante», révèle l’invité du Forum d’El Moudjahid. Les marges affectées aux distributeurs sont-elles faibles ? Vont-elles être augmentées ? Des questions auxquelles a tenté de répondre le responsable de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), présent Forum d’El Moudjahid.

    Si les distributeurs estiment que les marges ne sont pas suffisantes, on peut en discuter, dit-il. Pour l’instant, les prix à la pompe restent administrés, en attendant l’entrée en vigueur de la loi sur les hydrocarbures, dans sa partie relative à la distribution.

    Ce sera l’ARH qui les fixera à l’avenir, rappelle le patron de l’autorité de régulation. Au sujet des marges bénéficiaires, les gérants privés en ont fait une revendication centrale depuis des années.

    Le climat semble cependant apaisé. Naftal a commencé depuis quelques années une opération de relooking et d’embellissement de ses stations services. L’opération avance bien dans certaines régions, pas assez dans d’autres. L’entreprise s’apprête à mettre sur le marché une nouvelle bonbonne de 6 kg.

    Dans un autre registre, le capital de Naftal sera-t-il ouvert aux privés ? Une question qui a été posée au P-DG de l’entreprise. Il n’en a jamais été question, assure-t-il.

    - Pressedz

  • #2
    cela fais des mois qu'on annonce l'arrivée de TOTAL .......
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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    • #3
      si total arrive sur le marché algerien, on est mort le gaz oil sera à 70 voir 100 DA le litre.

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      • #4
        Je nne crois pas que la fixation des prix soit libre et même si elle l'etait il on l'obligation de s'aligner sur les tarifs naftal survie oblige....
        La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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        • #5
          Avec la circulaire Ouyahia, je ne vois pas comment ils vont s'y prendre.
          C'est de la vente de marchandises en l'état et de toute manière ils seront minoritaires dans les compagnies de distribution.

          Et puis comment ils vont faire pour rapatrier les devises (la circulaire interdit un solde négatif en dévises étrangères).

          sauf si en haut lieu on fera des exceptions, il n'y a aucun moyen pour ses compagnies (sauf celles qui pompent déjà du pétrole, souhaitent diversifier leur activités).

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