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En ce début d’année, tous les analystes et observateurs s’accordent à dire que 2009 sera très difficile car la récession aura atteint son “pic”. Il faut l’espérer car sinon, 2010 sera aussi une année de “panne” pour l’économie mondiale.
Ainsi donc, toutes les prévisions semblent se préciser. La récession s’est partout installée et des mouvements sociaux s’exacerbent. Partout, il n’est question que de fermeture d’usines, de licenciements... L’industrie, en général et l’automobile, en particulier sont en crise. D’ailleurs, l’industrie automobile est en crise depuis des mois et ce, dans tous les pays où elle est solidement implantée. A telle enseigne que les pouvoirs publics se sont impliqués, à coups de soutiens financiers, pour éviter tout simplement son effondrement, car, l’industrie automobile est, à la fois un symbole et un secteur entraînant pour toute l’économie, à l’instar du bâtiment.
L’aggravation de la crise est aussi perceptible à travers les mouvements sociaux un peu partout dans les pays développés. Le 29 janvier, la France a connu son “jeudi noir”. Une gigantesque manifestation à travers tout le pays s’est déroulée à cause de la montée du chômage, de la précarité et de la fermeture d’entreprises. Renault, le symbole de l’industrie automobile française est à un doigt de la faillite. En Islande, la crise a poussé la population à sortir dans la rue pour obtenir la démission du gouvernement.
Donc, un peu partout, les tensions sociales se sont considérablement exacerbées et rien n’indique qu’elles vont s’estomper. La récession vient juste de pointer du nez. C’est la raison pour laquelle, l’on craint le pire en 2009.
Devant un tel marasme, les regards sont, une fois de plus, pointés vers les Etats-Unis. Pays d’où est venue la crise, mais pays sur lequel repose, il faut le souligner, l’espoir, si terne, soit-il, pour voir la “machine” économique mondiale redémarrer. Le président Obama a annoncé le contenu de son plan de relance de 819 milliards de dollars. Ce plan vient s’ajouter aux 700 milliards de dollars pour éviter l’effondrement du système bancaire et aux 250 milliards de dollars pour recapitaliser les 5 plus grandes banques américaines sans oublier les 168 milliards de dollars qui ont été injectés dans l'économie juste au début de 2008 ; ces trois mesures ont été prises sous la présidence Bush. Un rapide calcul fait ressortir que 1937 milliards de dollars vont être injectés dans l’économie américaine. A ce plan de relance américain, il faut ajouter les 489 milliards de dollars, pour la Chine, les 800 milliards de dollars pour le Japon et les 300 milliards d’euros pour l’Union européenne sans compter les autres plans de relance adoptés ailleurs par le reste du monde.
Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur de la crise. Ils indiquent ainsi que leur mise en œuvre se fait progressivement, mais jusqu’à présent, aucun progrès notable n’a été enregistré. C’est la raison pour laquelle, tout le monde s’accorde à dire qu’ils produiront leurs effets à la fin de l’année ou au début de 2010, Un an c’est court, mais l’attente est pénible.
- Moudjahid
Ainsi donc, toutes les prévisions semblent se préciser. La récession s’est partout installée et des mouvements sociaux s’exacerbent. Partout, il n’est question que de fermeture d’usines, de licenciements... L’industrie, en général et l’automobile, en particulier sont en crise. D’ailleurs, l’industrie automobile est en crise depuis des mois et ce, dans tous les pays où elle est solidement implantée. A telle enseigne que les pouvoirs publics se sont impliqués, à coups de soutiens financiers, pour éviter tout simplement son effondrement, car, l’industrie automobile est, à la fois un symbole et un secteur entraînant pour toute l’économie, à l’instar du bâtiment.
L’aggravation de la crise est aussi perceptible à travers les mouvements sociaux un peu partout dans les pays développés. Le 29 janvier, la France a connu son “jeudi noir”. Une gigantesque manifestation à travers tout le pays s’est déroulée à cause de la montée du chômage, de la précarité et de la fermeture d’entreprises. Renault, le symbole de l’industrie automobile française est à un doigt de la faillite. En Islande, la crise a poussé la population à sortir dans la rue pour obtenir la démission du gouvernement.
Donc, un peu partout, les tensions sociales se sont considérablement exacerbées et rien n’indique qu’elles vont s’estomper. La récession vient juste de pointer du nez. C’est la raison pour laquelle, l’on craint le pire en 2009.
Devant un tel marasme, les regards sont, une fois de plus, pointés vers les Etats-Unis. Pays d’où est venue la crise, mais pays sur lequel repose, il faut le souligner, l’espoir, si terne, soit-il, pour voir la “machine” économique mondiale redémarrer. Le président Obama a annoncé le contenu de son plan de relance de 819 milliards de dollars. Ce plan vient s’ajouter aux 700 milliards de dollars pour éviter l’effondrement du système bancaire et aux 250 milliards de dollars pour recapitaliser les 5 plus grandes banques américaines sans oublier les 168 milliards de dollars qui ont été injectés dans l'économie juste au début de 2008 ; ces trois mesures ont été prises sous la présidence Bush. Un rapide calcul fait ressortir que 1937 milliards de dollars vont être injectés dans l’économie américaine. A ce plan de relance américain, il faut ajouter les 489 milliards de dollars, pour la Chine, les 800 milliards de dollars pour le Japon et les 300 milliards d’euros pour l’Union européenne sans compter les autres plans de relance adoptés ailleurs par le reste du monde.
Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur de la crise. Ils indiquent ainsi que leur mise en œuvre se fait progressivement, mais jusqu’à présent, aucun progrès notable n’a été enregistré. C’est la raison pour laquelle, tout le monde s’accorde à dire qu’ils produiront leurs effets à la fin de l’année ou au début de 2010, Un an c’est court, mais l’attente est pénible.
- Moudjahid