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La pollution de l'air mène à l'hôpital

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    Trois études confirment l'existence de liens, à court terme, entre les niveaux d'indicateurs de pollution atmosphérique, les admissions hospitalières et la mortalité. © François VIGNOLA / MAXPPP
    ... et sa réduction allonge la durée de vie. Trois études très récentes confirment l'existence de liens, à court terme, entre les niveaux d'indicateurs de pollution atmosphérique, les admissions hospitalières et la mortalité. Les deux premières, réalisées par le programme national de surveillance Air et Santé, ont été publiées hier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire . La troisième est américaine et publiée dans le New England Journal of Medicine.

    Pour cette dernière, des chercheurs de la Brigham Young University (Provo, Utah) ont corrélé deux groupes de données relevées dans cinquante et une grandes villes des États-Unis : les modifications de concentrations moyennes des particules fines dans l'air et les changements dans l'espérance de vie des habitants, entre 1980 et 2000. Et, selon eux, si la longévité des Américains résidant dans les grandes métropoles s'est accrue de près de trois ans en vingt ans, cinq mois de cette progression sont dus à la réduction de la pollution atmosphérique. L'équipe se félicite donc que les investissements réalisés pour améliorer la qualité de l'air aient été aussi rentables.

    En France, l'analyse a consisté à relier les variations d'indicateurs de santé (mortalité et hospitalisations) à celles des indicateurs d'exposition à la pollution atmosphérique (particules fines PM10, dioxyde d'azote NO2 et ozone O3) dans neuf villes françaises, de 2002 à 2004. Pour la mortalité cardiovasculaire, l'augmentation du risque de décès associée à un accroissement des taux de PM10 et de NO2 est "jusqu'à deux fois plus élevée que pour la mortalité toutes causes, notamment pour les 65 ans et plus". En revanche, aucune association significative n'a été observée avec les niveaux d'ozone, sauf pour le risque d'admission pour causes respiratoires. Ces deux études contribuent à l'amélioration des connaissances sur l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine, "notamment par la prise en compte de la pollution particulaire, qui constitue aujourd'hui l'un des composants majeurs" de cette pollution, concluent les auteurs.


    - Le Point
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