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Algérie : comment l'affaire Cheb Mami a desservi le diplomate Hasseni

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  • Algérie : comment l'affaire Cheb Mami a desservi le diplomate Hasseni

    Karim Achoui, un avocat français d'origine algérienne, a été remis en liberté le 28 janvier dernier sur ordre de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Réputé proche des milieux de la mafia, Me Achoui avait été condamné en décembre 2008 à sept ans d'emprisonnement pour avoir aidé son ancien client, le braqueur français Antonio Ferrara, à s'évader de la maison d'arrêt de Fresnes en mars 2003. La cour d'appel de Paris, en remettant Karim Achoui en liberté, n'avait pas suivi le parquet général - représentant du Ministère public-, qui avait requis le rejet de sa demande, au motif que l'avocat "risquait de fuir en Algérie", pays de ses parents.

    Il y a 20 jours, le diplomate Mohamed Ziane Hasseni s'est vu une nouvelle fois refuser la levée du contrôle judiciaire auquel il est soumis depuis son arrestation le 14 août dernier et son inculpation dans son rôle présumé dans l'affaire de l'assassinat de l'avocat et opposant Ali Mécili. Là encore, la justice française redoute que le diplomate retourne définitivement en Algérie. Ce refus est motivé par la crainte de voir M. Hasseni quitter la France avant la fin de l'instruction.

    Pourtant la même justice française avait autorisé le 22 décembre dernier, Rose Kabuye, une proche du président rwandais Paul Kagamé mise en examen et placée sous contrôle judiciaire en France dans l'enquête sur l'attentat contre le président Habyarimana en 1994, à retourner dans son pays pour y passer les fêtes d'années. Rose Kabuye est revenue à Paris le 10 janvier pour les besoins de l'instruction.

    La parole du Rwanda a-t-elle plus de valeur que celle de l'Etat algérien ? Pour certains juges français, la réponse semble être oui. Ces trois affaires ne sont pas directement liées. Mais elles illustrent la méfiance des juges français à l'égard de l'Algérie. Une méfiance qui existait depuis longtemps mais qui s'est accentuée après « l'affaire Cheb Mami », selon des avocats interrogés par TSA (www.****************). Le chanteur de raï, inculpé en France pour avoir exercé des violences sur son ancienne compagne, n'avait pas respecté le contrôle judiciaire qui lui avait été imposé par le juge. Il avait quitté clandestinement la France pour se réfugier en Algérie.

    Or Cheb Mami n'est pas n'importe quel Algérien. En France, le chanteur est réputé pour être un proche du président Bouteflika. En 2005, lors de l'hospitalisation du chef de l'Etat algérien à l'hôpital parisien du Val-de-Grâce, Cheb Mami a été l'un des rares à avoir été autorisés à se
    rendre à son chevet. « En décidant de placer Cheb Mami sous contrôle judicaire en échange du paiement par l'Etat algérien d'une caution de 200 000 euros au lieu de l'incarcérer, la justice française pensait avoir affaire, via le chanteur, directement à l'Etat algérien qui
    avait engagé sa parole en payant la caution. Or, Cheb Mami en a profité pour fuir vers l'Algérie au lieu d'assumer ses actes », explique avocat d'origine algérienne.

    «Cette méfiance existait déjà depuis longtemps, poursuit le même avocat. Des dizaines d'Algériens ou de Français d'origine algérienne soumis à des contrôles judiciaires quittent régulièrement la France pour se réfugier en Algérie. Sur place, il est impossible d'obtenir leur extradition car considérés comme des Algériens. Au mieux, ils pourront être jugés en Algérie. L'affaire Mami a compliqué davantage les choses ».

    Résultat : les juges français se montrent de plus en plus méfiants quand il s'agit de lever le contrôle judiciaire ou de libérer un Algérien ou un Français d'origine algérienne. « Ces affaires compliquent la vie quotidienne de milliers d'Algériens en France, y compris ceux impliqués dans de petites affaires de divorce ou d'accidents de la route par exemple. La justice française les considère comme des fugitifs potentiels », affirme l'avocat. « L'Etat algérien aurait pu donner l'exemple en extradant Cheb Mami. On aurait évité toute la suite », conclut-il.

    TSA

  • #2
    ahhh non on ne peut pas extrader cheb mami yaou ?? ca va pas ou quoi ?? c'est cheb mami
    hihihihihih arretont avec ce genre d 'idiotie comme l avait dit baaziz dans une de ses chanson chebba MAMIA plutot devrait etre en france pour faire face a la justice francaise et repondre de ces accusation mais bon c'est aussi l 'ami du roi bout....heuuuu pardon president bouteflika weshbikoum hballtou wella wesh ???hihihihih
    Dernière modification par taurus, 08 février 2009, 21h31.
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

    Commentaire


    • #3
      L'Etat algérien aurait pu donner l'exemple en extradant Cheb Mami. On aurait évité toute la suite », conclut-il.
      Va jouer
      Vous rêvez, on ne vous donnera jamais notre Mami
      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

      Commentaire

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