La chancelière allemande, Angela Merkel, et le parti allemand CSU, allié du gouvernement, se sont mis d'accord, dimanche 8 février, pour que le ministre de l'économie, Michael Glos, démissionne dans les prochains jours, comme il le souhaitait.
Cette démission sera effective dès qu'un successeur aura été trouvé à M. Glos, ce qui est une question de jours, a indiqué une source auprès de la direction de la CSU, branche bavaroise de la CDU de Mme Merkel.
Michael Glos avait exprimé le souhait de quitter ses fonctions dans une lettre au chef de la CSU, Horst Seehofer, mais celui-ci avait refusé sa démission samedi et lui avait réitéré sa "confiance". Des discussions ont toutefois eu lieu dimanche entre la CSU et la chancellerie, "tout s'est accéléré" et "il était clair que l'on ne pouvait plus maintenir Glos" à son poste, a-t-on indiqué à la direction du parti bavarois.
Le ministre avait argué de raisons personnelles, notamment son âge, et du besoin de "renouvellement" de son parti, qui a perdu sa majorité absolue aux dernières régionales de Bavière, fin septembre. Mais cette offre de démission tient probablement plus au manque de soutien dont Michael Glos s'estime victime au sein de son propre parti.
Le Monde
Cette démission sera effective dès qu'un successeur aura été trouvé à M. Glos, ce qui est une question de jours, a indiqué une source auprès de la direction de la CSU, branche bavaroise de la CDU de Mme Merkel.
Michael Glos avait exprimé le souhait de quitter ses fonctions dans une lettre au chef de la CSU, Horst Seehofer, mais celui-ci avait refusé sa démission samedi et lui avait réitéré sa "confiance". Des discussions ont toutefois eu lieu dimanche entre la CSU et la chancellerie, "tout s'est accéléré" et "il était clair que l'on ne pouvait plus maintenir Glos" à son poste, a-t-on indiqué à la direction du parti bavarois.
Le ministre avait argué de raisons personnelles, notamment son âge, et du besoin de "renouvellement" de son parti, qui a perdu sa majorité absolue aux dernières régionales de Bavière, fin septembre. Mais cette offre de démission tient probablement plus au manque de soutien dont Michael Glos s'estime victime au sein de son propre parti.
Le Monde
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