Le début de cette semaine coïncide avec la Journée mondiale de lutte contre la douleur, mais ce n’est pas une coïncidence, les deux organisations L'International Association for the Study of Pain (IASP) et la Fédération européenne des chapitres de l'IASP (EFIC) ont pour objet le même thème : La douleur de l'enfant et celle de la personne âgé (âges extrêmes de la vie). Avec le lancement par les deux organisations d'une campagne de sensibilisation d'un an ..
La douleur peut se manifester de plusieurs façons, celui qui en souffre aussi )…les causes peuvent être nombreuses…mais vivre avec la douleur est affreux.. Notamment pour les ages extrêmes (l'enfant et celle de la personne âgée
PARIS (AP) - La douleur de l'enfant et celle de la personne âgée - qu'elle soit aiguë, récurrente ou chronique est encore insuffisamment reconnue et traitée. L'International Association for the Study of Pain (IASP) et la Fédération européenne des chapitres de l'IASP (EFIC) ont donc retenu ce thème respectivement pour la Journée mondiale de lutte contre la douleur s'est tenue lundi et pour la Semaine européenne de lutte contre la douleur, qui a débuté le même jour et durera jusqu'au 22 octobre.
La journée de lundi a aussi marqué le lancement par les deux organisations d'une campagne de sensibilisation d'un an sur les deux thèmes afin d'attirer l'attention sur l'importance de mieux détecter et de prendre en charge la douleur aux âges extrêmes de la vie.
"Toutes les douleurs ne peuvent être soulagées, mais on peut les prendre en compte, les évaluer et les accompagner", a expliqué lundi à l'Associated Press le Dr Alain Serrie, président de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD).
"Aux âges extrêmes de la vie, il y a un problème d'identification de la douleur", a souligné Alain Serrie. "Ce n'est pas celui qui crie ou qui pleure qui a forcément le plus mal". La personne qui a très mal peut être "dans un état de prostation complète, tellement la douleur est importante".
De même, "un nouveau-né ou un jeune enfant qui souffrent ne vont pas forcément pleurer. Ils peuvent être indifférents à l'entourage, n'avoir pas envie de jouer, avoir les narines pincées. Ceux-là sont dans une grande souffrance. Il n'y a que si on identifie la douleur que l'on peut proposer un traitement. C'est ce qui est important dans cas cas-là".
La SFETD a collaboré récemment avec la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) à la mise à jour des recommandations pour une bonne pratique dans la prise en charge de la douleur du cancer chez l'adulte et l'enfant. Ces nouvelles recommandations, qui devraient être publiées avant la fin de cette année, ont pour objectif de déterminer les règles de prises en charge des douleurs provoquées lors des ponctions sanguines, lombaires ou osseuses. Elle coopère également avec le Centre national de ressources de la douleur (CNRD) pour la prévention de la douleur induite par les soins, car face à cette douleur l'enfant et la personne âgée sont particulièrement démunis et vulnérables.
"Une ponction artérielle, une biopsie osseuse, des soins de kinésithérapie, mais aussi les actes thérapeutiques, notamment les soins d'escarres, les pansements de zona peuvent entraîner des douleurs. Les personnels doivent être sensibilisés à ça", a expliqué Alain Serrie. "Nous savons quand nous allons créer une douleur à l'heure et à la minute près. Il faut donner des traitements pour prévenir la survenue de cette douleur". AP
http://fr.news.yahoo.com/17102005/5/debut-de-la-semaine-europeenne-de-lutte-contre-la-douleur.html
La douleur peut se manifester de plusieurs façons, celui qui en souffre aussi )…les causes peuvent être nombreuses…mais vivre avec la douleur est affreux.. Notamment pour les ages extrêmes (l'enfant et celle de la personne âgée
Début de la semaine européenne de lutte contre la douleur
PARIS (AP) - La douleur de l'enfant et celle de la personne âgée - qu'elle soit aiguë, récurrente ou chronique est encore insuffisamment reconnue et traitée. L'International Association for the Study of Pain (IASP) et la Fédération européenne des chapitres de l'IASP (EFIC) ont donc retenu ce thème respectivement pour la Journée mondiale de lutte contre la douleur s'est tenue lundi et pour la Semaine européenne de lutte contre la douleur, qui a débuté le même jour et durera jusqu'au 22 octobre.
La journée de lundi a aussi marqué le lancement par les deux organisations d'une campagne de sensibilisation d'un an sur les deux thèmes afin d'attirer l'attention sur l'importance de mieux détecter et de prendre en charge la douleur aux âges extrêmes de la vie.
"Toutes les douleurs ne peuvent être soulagées, mais on peut les prendre en compte, les évaluer et les accompagner", a expliqué lundi à l'Associated Press le Dr Alain Serrie, président de la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD).
"Aux âges extrêmes de la vie, il y a un problème d'identification de la douleur", a souligné Alain Serrie. "Ce n'est pas celui qui crie ou qui pleure qui a forcément le plus mal". La personne qui a très mal peut être "dans un état de prostation complète, tellement la douleur est importante".
De même, "un nouveau-né ou un jeune enfant qui souffrent ne vont pas forcément pleurer. Ils peuvent être indifférents à l'entourage, n'avoir pas envie de jouer, avoir les narines pincées. Ceux-là sont dans une grande souffrance. Il n'y a que si on identifie la douleur que l'on peut proposer un traitement. C'est ce qui est important dans cas cas-là".
La SFETD a collaboré récemment avec la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) à la mise à jour des recommandations pour une bonne pratique dans la prise en charge de la douleur du cancer chez l'adulte et l'enfant. Ces nouvelles recommandations, qui devraient être publiées avant la fin de cette année, ont pour objectif de déterminer les règles de prises en charge des douleurs provoquées lors des ponctions sanguines, lombaires ou osseuses. Elle coopère également avec le Centre national de ressources de la douleur (CNRD) pour la prévention de la douleur induite par les soins, car face à cette douleur l'enfant et la personne âgée sont particulièrement démunis et vulnérables.
"Une ponction artérielle, une biopsie osseuse, des soins de kinésithérapie, mais aussi les actes thérapeutiques, notamment les soins d'escarres, les pansements de zona peuvent entraîner des douleurs. Les personnels doivent être sensibilisés à ça", a expliqué Alain Serrie. "Nous savons quand nous allons créer une douleur à l'heure et à la minute près. Il faut donner des traitements pour prévenir la survenue de cette douleur". AP
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