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Soltani encourage l’abstention

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  • Soltani encourage l’abstention

    Le leader islamiste encourage l’abstention
    La dérive de trop de Soltani
    Par :Hamid Saïdani


    Au moment où le ministère de l’intérieur déploie tous les moyens en vue d’obtenir une meilleure participation de l’électorat au scrutin du 9 avril, le chef du MSP commet un grave impair en laissant entendre clairement que les jeux sont faits.

    Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, a estimé que “le peuple est pressé de participer à la campagne électorale et d’aller voter massivement contrairement à ce qu’avancent certains hommes politiques, certaines élites et la presse”. Invité du forum de l’ENTV, le chef du MSP s’en prend à la presse et selon toute vraisemblance aux partis de
    l’opposition qu’il n’a pas nommés, se disant confiant quant à la participation massive de la population au scrutin du 9 janvier prochain.
    M. Soltani dit avoir senti là où il s’est déplacé à l’intérieur du pays de “la ferveur” chez les citoyens pour ce rendez-vous électoral. “Est-ce qu’il y a quelqu’un qui a mené un sondage pour savoir ce que pense réellement le peuple ?” s’est-il interrogé. Pour le président du MSP, les choses sont, on ne peut plus claires : “Qu’on vote ou qu’on s’abstienne, le président sera élu.” Il considère, cependant que “la mouvance islamiste est la seule capable de mobiliser la rue”.
    Il compte, d’ailleurs, le montrer dans les 11 wilayas qui lui ont été confiées par l’Alliance présidentielle pour y mener la campagne en faveur du candidat Bouteflika. Le chef du parti islamiste reconnaît, toutefois, que seulement 20% de la population algérienne en âge de voter, représentent le taux de population structurée dans les partis politiques.
    Les 80% restants peuvent être considérés, selon M. Soltani, comme de “simples sympathisants”. À ses partisans qui lui reprochent de n’avoir pas gagné grand-chose en intégrant l’Alliance présidentielle, il rétorque que “la politique est une œuvre de longue haleine” et qu’il faut “beaucoup de patience”. “Les gens pensaient que c’était une tarte à se partager”, se permet-il de plaisanter estimant que “c’est au président de la République de nommer les personnes aux postes de ministre ou d’ambassadeurs s’il les estime capables d’être à la hauteur de la mission”. Dans ce contexte, il a tenu à préciser qu'il n'y avait point de “profit ou de rente” à tirer de cette Alliance autre que “l'intérêt du pays et sa stabilité”.
    Ce qui importe pour le chef du MSP, c’est d’arriver à ériger cette alliance en un véritable “partenariat politique” en 2009. “Nous avons entrepris notre action en 1999 à travers une coalition de partis qui s'est transformée en 2004 en Alliance présidentielle. Nous aspirons aujourd'hui à ériger cette alliance en un véritable partenariat politique en 2009”, affirme-t-il.
    La cuisine interne du MSP ne pouvait échapper aux questions des journalistes au moment où le parti fait face à une guéguerre menée par l’ancien ministre
    de l’Industrie Abdelmadjid Menasra, Soltani a tenu à démentir l'existence d'une “guerre de leadership” au sein de sa formation affirmant qu’il s’agit plutôt d’une guerre “d’idée et de projets” et que “les instances du parti constituaient l'unique référence”. “La légitimité des personnes a laissé la place à la légitimité des instances. Le rideau du congrès est tombé”, tranche-t-il clamant que le MSP “n’est pas un holding ou une SPA”. “Des gens se sont sacrifiés pour ce parti et du sang a été versé sur le chemin du militantisme”, ajoute-t-il. Interrogé à propos de la levée de l’état d’urgence, le chef du MSP a affirmé que son parti réclame toujours son abrogation, relevant cependant que “certaines personnes continuaient d’investir dans les crises”.
    À une question sur la collecte d’argent organisée par le MSP au profit de la résistance palestinienne, M. Soltani a affirmé que “les fonds sont parvenus à destination”.

    H. SaÏdani

    Liberté
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

  • #2
    Quand j'entend le nom de Soltani, je n'ai que ces mots en bouche: méprisable, abject, roublard, vicieux, lèche botte, menteur, raclure, fumier...
    Pensez faux, s'il vous plaît, mais pensez par vous-même. (DORIS LESSING)

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    • #3
      en plus de ce que t'as dis, sa fatcha de bouldok me donne envie de vomir.

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      • #4
        Il y a pire qu'un Soltani, un Benbouzid!!!
        Bientôt les écoliers en campagne électorale !
        Par :Mustapha Hammouche

        Il y a dans le propos du dépit et du mépris. Soltani est dépité par l’abstention annoncée des Algériens, mais il éprouve de l’arrogance à l’endroit d’électeurs auxquels il ne doit pas sa position. Alors, il perd son sang-froid, se défait de la couverture de la langue de bois et, répondant à la défiance par la bravade, il lance à la figure de millions de téléspectateurs cette vérité que tout le monde sait, mais que peu de responsables osent assumer : “Qu’on vote ou qu’on s’abstienne, le Président sera élu !”
        In ira veritas !
        Mais à observer l’activisme des autres ministres, le pouvoir ne veut pas se suffire de cet attribut, que lui confère sa mainmise sur les institutions, de nommer qui il veut sans tenir compte de la volonté réelle de la population.
        Les promesses sont revues à la hausse et toutes les institutions sont engagées dans des tâches qui, habituellement, reviennent au volontariat militant. Le ministère de la Formation professionnelle attirait les stagiaires dans un meeting électoral et celui de l’Industrie réunissait les sociétés de gestion du secteur économique public pour les appeler à se tenir prêtes à contribuer à la campagne électorale.
        Mais l’initiative la plus remarquable est à mettre à l’actif du secteur de l’éducation nationale. Un confrère a rendu compte d’une circulaire surréaliste qui appelle les administrations de l’enseignement à mettre les écoliers à contribution pour la réussite de l’opération électorale.
        L’école va se muer pour le trimestre à venir en réseau de comités infantiles de campagne électorale. Le principe de soumettre le programme scolaire aux exigences d’une échéance politique constitue en lui-même une aberration pédagogique, mais, en plus, et par certains aspects, le programme soutenu par la circulaire de Boubekeur Benbouzid comporte une pernicieuse instrumentalisation des enfants contre une éventuelle intention abstentionniste de leurs parents ! Les écoles devront programmer des activités “scolaires” qui semblent plus destinées à inciter, par élèves interposés, les parents à s’impliquer dans l’opération électorale. Elles doivent organiser des élections d’écoliers “dans les différentes assemblées”, leur confier des devoirs de maison et les faire participer à des concours sur le thème des élections. Il est même suggéré de leur demander des travaux qui les obligeraient à se faire accompagner par un parent au… centre de vote !
        La pratique n’est pas sans rappeler celle de l’intégrisme qui consistait à pousser l’enfant à s’enquérir de la piété de ses parents en lui commandant, par exemple, des bouchons de liège pour vérifier si l’on consomme du vin dans sa famille et transmettre le sermon adéquat par gosse interposé.
        La circulaire en question ne se cache pas d’ailleurs de viser à transmettre le message du devoir électoral “de la communauté scolaire vers la famille et la société”. L’aplomb de Soltani ne nous protège pas de l’audace de Benbouzid.
        L’embrigadement programmé de l’école, y compris dans son compartiment primaire, est significatif du désarroi politique du régime. Cette panique de l’abstention semble l’autoriser à user des moyens les plus malsains dans sa quête de l’électeur.
        Attention, danger ! Les enfants-militants, ce n’est pas si loin des enfants-soldats.

        M. H.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          soltani hypocrite,

          s'il serait vraiment un opposant ils ne l'inviteraient pas sur l'ENTV tu es grillé boudjerra !! l'ENTV une vraie machine a décridibiliser

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          • #6
            soltani, c'est un con, sans parole et sans dignité.
            la vie est trop longue pour attendre, et trop courte pour comprendre

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            • #7
              Soltani encourage l’abstention

              Actualité (Lundi 09 Février 2009)

              Le leader islamiste encourage l’abstention
              La dérive de trop de Soltani
              Par :Hamid Saïdani
              Lu : (9928 fois)

              Au moment où le ministère de l’intérieur déploie tous les moyens en vue d’obtenir une meilleure participation de l’électorat au scrutin du 9 avril, le chef du MSP commet un grave impair en laissant entendre clairement que les jeux sont faits.
              Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Aboudjerra Soltani, a estimé que “le peuple est pressé de participer à la campagne électorale et d’aller voter massivement contrairement à ce qu’avancent certains hommes politiques, certaines élites et la presse”. Invité du forum de l’ENTV, le chef du MSP s’en prend à la presse et selon toute vraisemblance aux partis de
              l’opposition qu’il n’a pas nommés, se disant confiant quant à la participation massive de la population au scrutin du 9 janvier prochain.
              M. Soltani dit avoir senti là où il s’est déplacé à l’intérieur du pays de “la ferveur” chez les citoyens pour ce rendez-vous électoral. “Est-ce qu’il y a quelqu’un qui a mené un sondage pour savoir ce que pense réellement le peuple ?” s’est-il interrogé. Pour le président du MSP, les choses sont, on ne peut plus claires : “Qu’on vote ou qu’on s’abstienne, le président sera élu.” Il considère, cependant que “la mouvance islamiste est la seule capable de mobiliser la rue”.
              Il compte, d’ailleurs, le montrer dans les 11 wilayas qui lui ont été confiées par l’Alliance présidentielle pour y mener la campagne en faveur du candidat Bouteflika. Le chef du parti islamiste reconnaît, toutefois, que seulement 20% de la population algérienne en âge de voter, représentent le taux de population structurée dans les partis politiques.
              Les 80% restants peuvent être considérés, selon M. Soltani, comme de “simples sympathisants”. À ses partisans qui lui reprochent de n’avoir pas gagné grand-chose en intégrant l’Alliance présidentielle, il rétorque que “la politique est une œuvre de longue haleine” et qu’il faut “beaucoup de patience”. “Les gens pensaient que c’était une tarte à se partager”, se permet-il de plaisanter estimant que “c’est au président de la République de nommer les personnes aux postes de ministre ou d’ambassadeurs s’il les estime capables d’être à la hauteur de la mission”. Dans ce contexte, il a tenu à préciser qu'il n'y avait point de “profit ou de rente” à tirer de cette Alliance autre que “l'intérêt du pays et sa stabilité”.
              Ce qui importe pour le chef du MSP, c’est d’arriver à ériger cette alliance en un véritable “partenariat politique” en 2009. “Nous avons entrepris notre action en 1999 à travers une coalition de partis qui s'est transformée en 2004 en Alliance présidentielle. Nous aspirons aujourd'hui à ériger cette alliance en un véritable partenariat politique en 2009”, affirme-t-il.
              La cuisine interne du MSP ne pouvait échapper aux questions des journalistes au moment où le parti fait face à une guéguerre menée par l’ancien ministre
              de l’Industrie Abdelmadjid Menasra, Soltani a tenu à démentir l'existence d'une “guerre de leadership” au sein de sa formation affirmant qu’il s’agit plutôt d’une guerre “d’idée et de projets” et que “les instances du parti constituaient l'unique référence”. “La légitimité des personnes a laissé la place à la légitimité des instances. Le rideau du congrès est tombé”, tranche-t-il clamant que le MSP “n’est pas un holding ou une SPA”. “Des gens se sont sacrifiés pour ce parti et du sang a été versé sur le chemin du militantisme”, ajoute-t-il. Interrogé à propos de la levée de l’état d’urgence, le chef du MSP a affirmé que son parti réclame toujours son abrogation, relevant cependant que “certaines personnes continuaient d’investir dans les crises”.
              À une question sur la collecte d’argent organisée par le MSP au profit de la résistance palestinienne, M. Soltani a affirmé que “les fonds sont parvenus à destination”.

              H. SaÏdani

              pardon pour le titre...en attendant une rectification par les modo...
              Dernière modification par carlos, 09 février 2009, 21h24.

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              • #8
                c'est un des symptomes du copier coller
                J'étais là...

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                • #9
                  jai suivi son interview a la tele on dirai que c'est un homme a mille visage il a une tete d'un (mounafique) ipoquerite et menteur je le voit pas un chef de parti
                  La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
                  Alain Prochiantz

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                  • #10
                    il a une tete d'un (mounafique)
                    on ne peut pas juger quelqu'un de mounafi9 a sa tete, ...


                    il est hypocrite, double face, vieux jeu , leche botte défois mais je ne juge pas le physique mais plutot sa politique

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                    • #11
                      Bonsoir,
                      J'ai vu l'émission, Il n'a surement pas voulu dire ça mais certains comprennent ce qui les arranges...
                      Pas étonnant que ça vient de liberté !

                      Quant aux insultes dans les messages précédents, ça montre bien à quel niveau sont ces personnes, bas, très bas !!

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                      • #12
                        Bonjour tout le monde!
                        En effet, pourquoi il n’y a pas de sondages ?
                        Au cours de mes pérégrinations à travers le pays, la popularité de Bouteflika est indéniable dans les classes populaires et critique dans les classes moyennes (profs, ingénieurs, médecins…) !!!. Qqu’un disait : « les masses sont absolument méprisables. Incapables de la moindre pensée abstraite, elles ne s’intéressent à rien en dehors des limites de leur expérience immédiate. Pour réussir un propagandiste doit apprendre à manipuler ces instincts et ces émotions. En jargon post-freudien, de leur subconscient. » Alors, il est légitime de se poser des questions.
                        Comme je ne vis pas au pays, mon jugement reste ponctuel et pour peu d’importance. Mais qu’un homme politique annonce - «Qu’on vote ou qu’on s’abstienne, le président sera élu.» me sidère. Qu’aucun démocrate ne le dénonce et lui apporte la contradiction me désole. J’ai toujours défendu le droit et le devoir de voter, quel que soit la latitude ou la raison. Voter c’est affirmer son existence en tant que citoyen et avoir le droit de dire ou de ne rien dire sur le contenu et le contenant d’une politique.
                        A Adrar, un homme politique contestait mes positions sur la politique algérienne du fait que je ne vis pas en Algérie et, à son hébètement et la satisfaction de l’auditoire, je lui ai collé ma carte d’électeur devant les yeux : c’est ça qui me donne le droit de donner mon avis!
                        (Comme j’ai adoré cette région, je pense m’y installer).
                        Monsieur Soltani ! Vous n’avez ni la carrure d’un homme politique, ni les qualités de parler au nom des algériens. Une formation sociologique et politique vous ferait un grand bien.

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