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Périodes et fêtes agraires de Kabylie.

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  • Périodes et fêtes agraires de Kabylie.

    Les fêtes agraires à l’origine animistes, ont toujours eu pour fonction de resserrer les liens, de restaurer le dialogue entre les diverses composantes de la société les cérémonies réunissent dans un seul élan spirituel et festif à la fois tous les membres de la communauté ... elles sont bien antérieures au Christianisme puis à l’Islam, bien qu’elles en portent souvent l'apparence, comme aujourd’hui, en coïncidant avec les célébrations du calendrier musulman, elles renvoient néanmoins à un passé fort lointain.
    une multitude de gestes quotidiens ou de célébrations périodiques dont la femme surtout est détentrice et gardienne des secrets. Les lieux de pèlerinage, les manifestations religieuses collectives, se situent en dehors des religions monothéistes imposées et leur sont bien antérieures. Combattues tour à tour par le Christianisme puis par l’Islam qui ont vu en elles une forme de superstition et une persistance du paganisme tout comme cela s’est passé dans d’autres civilisations par exemple les Amérindiens obligés d’embrasser le Christianisme ont continué leurs pratiques religieuses animistes sous des aspects bien catholiques au sein même de l’église ! elles en ont emprunté les formes extérieures pour pouvoir se perpétuer en toute impunité : adoration des icônes et reliques chrétiennes ou invocation de la « baraka » des saints de l’Islam, pèlerinage saisonniers aux lieux saints, retraites spirituelles sous couvert de religions officielles, prières, jeûnes, sont encore pratiqués dans le même esprit animiste originel, un culte secret dédié à la Nature mère « à la barbe des religieux »

    Le calendrier agraire amazigh correspond davantage aux étapes de travaux agricoles et aux phases de végétation et se divise en deux grandes périodes : Semailles et labours (automne, hiver), moissons et récoltes (printemps, été). la nature et le climat dans les milieux paysans en kabylie sont très suivis dans leurs changements et mues certaines périodes sont redoutées tel l'Aheggan son froid glacial et ces vents violent ou encore Smayem et leur canicules assommantes ou encore Timgharine ou les 4 saisons défilent en une journée ainsi que les gelées d'Imerghan. d'autre périodes sont elles attendues comme Tafsut (le printemps) et sa douceur, Nissen et ces pluies bienfaisantes d'autres donnent lieux à des célébrations de cérémonies et réjouissances tel IXF OUSSEGAS (jour de l'an berbère) AMAGAR N TEFSUT(à la rencontre du printemps) ou encore IWEĞĞIBEN (la reprise des labours).

    ceci ce veut une synthèse des principales périodes et fêtes agraires de kabylie bien sure il se pourrait qu'elle ne soit pas exhaustive ... les périodes ainsi que leur appellations peuvent changer d'une région à une autres de même que la façon de célébrer tel ou tel rites ou fêtes ... donc n'hésitez pas à enrichir le débat par ce que vous savez ou ce ce dont vous avez entendu parler si des détails vous viennent à l'esprit.

    12 Janvier: IXF OUSSEGAS
    Début de l’année. C’est la fête de la fécondité et du renouveau. Il est d’usage de remplacer tout ce qui est vieux, usagé dans la maison. Tous les travaux, dont le tissage doivent être achevés avant cette fête. On repasse à la chaux les murs de la maison et on la pare de verdure. Le repas, préparé pour la circonstance Imensi u menzu n yennayer (le dîner du 1er jour de janvier), est assez copieux et différent du quotidien. Les rites « yennayériques » sont effectuées d'une façon symbolique. Ils sont destinés à écarter la famine, augurer l'avenir, consacrer le changement et accueillir chaleureusement les forces invisibles auxquelles croyait le berbère. Pour la préparation de « imensi n yennayer », le Kabyle utilise la viande de la bête sacrifiée (asfel), souvent de la volaille, mélangée parfois à la viande séchée (acedluh) pour agrémenter le couscous). le repas de yennayer marque la fin d'une période difficile, pendant laquelle il a fallu se priver.Yennayer est une grande fête, la tradition veux qu’elle soit accompagnée d’un carnaval. Cette fête est célébrée par tous les Imazighen, y compris en France.

    12 Janvier - 31 Janvier: TISEMADHIN TIMELLALIN (les nuits blanche)
    "Ad ffɣen iberkanen, ad kecmen imellalen"( "Sortiront les journées noires et entreront les journées blanches."). Par cet adage est annoncé le premier jour de l’an "ixef useggwas" ou yennayer dans certains villages de Kabylie. Ce moment marque la séparation entre deux cycles solaires passage des journées courtes "noires" aux journées longues "blanches"
    Les nuits blanches Période tout aussi froide que sa précédente mais néanmoins annonciatrice de la belle saison … a partir du 12 janvier le rallongement des jours devient perceptible. On poursuit la récolte des olives on pratique leur taille et l’affouage.

    01 Fevrier - 05 Fevrier: LÂÂZLA G YENNAYER / LEHSUM
    période de transition entre l’hiver et le printemps (la fin de Yennayer) Cette période marque la fin des nuits de yennayer la vie commence a émerger les premiers bourgeons apparaissent sur les arbres les paysans sortent dans les champs

    06 Fevrier - 12 Fevrier: IMIRGHAN
    Période de froid piquant caractérisées par des gelées. On prend des précautions pour certaines cultures et on pratique des feux de fumigation dans les champs

    13 Fevrier: AMERDHIL
    Dans la culture berbère un drame mythique marqua de sa forte empreinte yennayer. Des histoires légendaires sont différemment contées au sujet d’une vieille femme. Chaque contrée et localité ont leur version. Les Kabyles disaient qu’une vieille femme qui vivait seule avec sa chèvre. Une année, le mois de yennayer apporta tellement de froid, de neige et de pluie que la vieille femme et sa chèvre n’avaient pas pu sortir. Lorsque le mois de Yennayer se termina un beau soleil se mit à briller. La vieille femme sortit alors avec sa chèvre et s’écria :
    yennayer, sois maudit ! Tu es parti et tu ne m’as rien apporté de bon !
    Yennayer alla trouver furar (février) et lui demanda :
    Je t’en prie, mon ami furar , prête-moi un de tes jours que je puisse revenir et faire taire cette vieille mégère.
    Furar lui prêta un de ses jours. Alors, le ciel s’emplit de nuages menaçants il se mit à pleuvoir et à neiger, le vent se mit à souffler. La vieille femme et sa chèvre furent pétrifiées de froid et moururent
    C’est pourquoi le dernier jour de Yennayer (correspondant au 11 Fevrier) est appelé le "jour prêté" (Amerdhil) et ainsi le mois de Février est plus court que les autres. Dans la tradition les Kabyles le célèbre chaque année par un diner de crêpes (Tighrifine) . Le diner de l’emprunt (Imensi umerdhil) fut destiné à éloigner les forces mauvaises.

    14 Fevrier – 20 Fevrier: IMEGHNAN
    C’est la période la plus propice pour la taille des oliviers on passe l'essentiel des journées dans les oliveraies

    21 Fevrier - 27 Fevrier: IÂÂZRIEN
    Ultime semaine de trituration des olives et fermeture des huileries.

  • #2
    Périodes et fêtes agraires de Kabylie (Suite)

    TAFSUT (Le printemps)

    26 Fevrier: AMENZU N N’TFSUT OU AMAGAR N TEFSUT (Premier jour du printemps ou à la rencontre du printemps)

    Fête de la rencontre du printemps. Avec l’entrée du printemps, la nature sort des rigueurs et des affres de l’hiver pour ouvrir la vie sur un nouveau cycle. Les végétaux éclosent à nouveau, la terre se couvre d’un tapis floral bariolé, la chaleur du soleil féconde les graines cachées dans le sous-sol gorgé d’eau. Il est de coutume chez les kabyles d’accueillir le printemps avec l’étonnement et la joie.
    La tradition consacre à l’accueil de Tafsut, durant la matinée du premier jour, un ensemble de gestes répétés depuis des lustres rassemblés sous le vocable local Amagar n’tefsut.(rencontre du printemps)
    Les familles se rencontrent dans les prés pour y improviser des pique-niques, y organiser des jeux et surtout se rouler dans l’herbe « Aglilez tefsut » à la gloire des déesses de la nature fort nombreuses dans la cosmogonie berbère ! Ce geste qui scelle la communion avec la nature a perdu de son sens originel dans de nombreuses contrées du pays, où la rencontre avec Tafsut est encore célébrée. On fait également des feux de joie.
    Aussi le soir venu organise-t-on pour la circonstance un diner particulier dénommé Imensi-n’tefsut. C’est un moment convivial fêté par le sacrifice d’un coq fermier élevé pour l’occasion pour agrémenter le rituel Avissar couscous aux fèves.
    Chez les amazigh en général le printemps est sans doute la saison la mieux suivie dans ses multiples transformations et ses mues successives.

    28 Fevrier - 07 Mars: TIZEGWAΓIN (les journées rouges)
    Après le dîner de l’ouverture et l’accueil du printemps, la saison démarre par une période d’une dizaine de jours dénommée Tizegwaγin. Qualificatif en relation avec des crépuscules flamboyants durant lesquels, le soleil avant de se coucher met le feu aux nuages, le ciel devient pourpre durant près d’un quart-d’heure.

    08 Mars - 14 Mars: THIMΓARINE

    Cette décade est suivie de Timγarine (les vieilles capricieuses) d’une durée de sept jours environ marqués par des changements de temps très rapides au cours de la journée Les quatre saisons défilent dans la même journée, on a droit aux averses de pluie ou de grêle, aux éclaircies, aux froids intenses, ou encore à de grosses remontées de chaleur et de vents du sud.

    15 Mars - 21 Mars: LEDJWAREH
    (Les blessures), durant cette période les bourgeons éclosent, les arbres caducs se couvrent à nouveau de petites feuilles et de fleurs.

    22 Mars - 30 Mars: SSWALEH
    La semaine qui suit le bourgeonnement est dite Esswaleh (les jours utiles) une durée qui correspond à la nouaison de certains végétaux et l’apparition des fruits sur les arbres.

    01 Avril - 07 Avril: IMEHZAN
    (Les journées tristes), premiers jours d’avril marqués par le chant des cigales durant laquelle la chaleur s’installe. C’est la mue irréversible de la nature, Certains animaux connaissent alors leur période de rut.

    07 Avril - 25 Avril: AHEGGAN
    La fin de l’hiver est retardée par l’Aheggan, une période très redoutée, le ciel est couvert, il fait très froid et il souffle des vents très forts les pluies durant cette période sont considérées comme néfastes pour les cultures. Tous les travaux agricoles sont suspendus et on ne sort pas les animaux, on dit que les hommes devrait éviter de se marier et de se reproduire durant cette période pour laisser le champs libre a des pouvoir mystérieux qui sont très actif a cette période on dit que durant ces périodes là de l’Aheggan « les arbres se marient ».

    26 Avril - 02 Mai: TIFTIRIN
    (Les cycles) cette période consacré sur sept jours marque la sortie définitive de cette mauvaise période de l’Aheggan pour ouvrir sur les chaleurs du mois de mai. Sept journées pastorales où les paysans soignent leurs troupeaux, s’occupent des nouveaux nés que l’on sort des bergeries pour des séjours en plein air, le contact avec le sol ferme, l’herbe et les fleurs des prairies.

    03 Mai - 14 Mai: NISSEN (les eaux fécondes).
    Les pluies chaudes du mois de mai sont appelées Nissen, Deux semaines d’averses entrecoupées d’éclaircies, dont le sol qui commence à se fissurer a tant besoin c’est la fête de la fécondité de la terre et de la fortification du bétail. On s’expose alors volontairement à la pluie et on expose le bétail. C’est durant cette période que l’on appelle Anzar en cas de sécheresse (rituel d'obtention de la pluie). Cette fête correspond probablement à la célébration ancienne de l’équinoxe de printemps. Dans certaines régions on conservait les eaux des pluies de nissen auxquelles ont attribue des vertus thérapeutiques.

    15 Mai - 22 Mai: IZEGZAWEN
    Les journées vertes Izegzawen mettent fin à la floraison, certaines céréales forment leurs épis, et les arbres arborent leurs fruits.

    23 Mai - 29 Mai: IWRAGHEN
    Le printemps est bouclé par les journées jaunes (Iwraγen) La nature commence à se draper du jaune de l’herbe sèche, C’est le démarrage de la fenaison, les paysans fauchent l’avoine la vesce, la féverole, on entame le désherbage des prairies naturelles Assouki et des bocages.
    Dernière modification par Gironimoo, 09 février 2009, 22h01.

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    • #3
      Périodes et fêtes agraires de Kabylie (Suite et fin)


      ANEVDU (l'été)

      30 Mai - 06 Juin: IMELLALEN
      C’est la période des foins. l’été démarre le 30 mai par les journées blanches Imellalen, durée du départ des transhumances. Les bouviers et les chevriers mènent alors des centaines de bêtes sur de lointains hauts pâturages.

      14 Juin - 06 Juillet: IQURANEN /TAMEGRA
      (Les journées sèches) la végétation est desséchée c’est la période ou commence les moissons de certaines céréales comme l’orge.

      07 Juillet: LEINSLA /ADEWEL N TFUKT (Raccourcissement des jour)

      Fête du solstice d’été les jours commence a raccourcirent c’est aussi la fête des moissons. En Kabylie, On faisait des feux de joie et on procède à la fumigation des arbres fruitiers.
      On se remémorerait le règne de Kahina dans certaines régions.

      25 Juillet - 04 Septembre: SSMAYEM (les chaleurs sèches : les canicules)
      Durant la période chaude, le soleil étant brulant en Afrique du Nord aucune culture n'est possible,
      C’est le moment que devait choisir les hommes pour leurs épousailles en effet, Il est encore de coutume, de nos jours et depuis des temps reculé de célébrer les mariages à la fin de l'été et avant le commencement de la période des labours " Iweğğiben ". dans certaines régions d’Afrique du nord le moment phare de cette période reste le rite d’awoussou (1er Août) : rite préventif contre les maladies par l'aspersion, les ablations et les baignades (il est encore très pratiqué chez les berbères en Tunisie et en Libye).

      AMEWAN (l'Automne)
      05 Septembre - 30 Septembre: TYEB ERREMEN (la saison des grenades)
      C’est la fin de la rude période des canicules (smayem) et de la léthargie estivale néanmoins le soleil tape encre fort. C’est la saison du fagotage et le ramassage du bois en prévision de l’hiver. Les fagotiers amateurs de ramassage de bois affutent leurs outillages. Par groupes de 5-6 autrefois ils formaient des caravanes en direction des cimes hostiles et redoutées du Djurdjura pour faire le plein de bois. Le fagotage reste chez certains un art de vivre et un passe temps.

      27 Octobre IWEĞĞIBEN: (les devoirs)
      C’est le démarrage de l’année agraire, premier labour symbolique et rite propitiatoire de fertilité de la terre. Pratique très ancienne et très répandue il y a quelques années encore qui se pratique juste après les premières pluies d'octobre. Iweğğiben" est ce qu'on appelle "une porte de l'année" dans le calendrier amazigh.
      Dans les villages, ce rite est toujours une aubaine pour festoyer, puisqu'il est célébré dans la joie et la gaieté.
      Le rituel commence invariablement de la même façon. Avant le jour « J », les familles paysannes entreprennent d'intenses préparatifs. Les femmes roulent du couscous, préparent la viande, les légumes et les fruits de la saison. Les paysans descendent, dans la liesse, leurs boeufs bien engraissés et reposés tout l'été. ils sortent de leurs caches les instruments nécessaires au labour : l'araire (lmaa'un), le joug (azaglu), l'aiguillon (anzel)... pour donner le signal du tracé symbolique du premier sillon (adref) de la saison, la femme prépare un plat rempli de fèves et des graines de blé cuites à la vapeur, des fruits secs, des figues et des raisins séchés …. En dessus, elle met des œufs dures et autres pâtisseries (msemmen, tahvulth, tamthunt, …). Le plat ainsi rempli sera porté par la femme, dans une procession rituelle (enfants, femmes, hommes) de la maison au champ où devrait avoir lieu le premier labour de la saison. Une fois sur place, les œufs et les pâtisseries seront distribués aux membres présents dans une ambiance festive. le paysan met en place la paire de bœuf (tayuga) avec son attelage en veillant au strict respect de l'emplacement définitif de chacun d'eux (ayeffus d uzelmad), le droitier et le gaucher, Lui-même se met en tenue traditionnelle, en se chaussant notamment des escafignons (arkasen) des ancêtres pour l'occasion afin de donner à la cérémonie sa plénitude et son sens le plus complet et le plus noble. Juste après le coup d'envoi du premier sillon, la femme accomplit un dernier geste pour couronner le rite : elle met un ou deux œufs dans la terre fraîchement retournée. Cet ultime geste a pour effet de fertiliser le sol et d'appeler à l'abondance de la future récolte.

      27 Octobre - 21 Novembre: AMENZU N TYERZA
      Période des labour, semailles et dressage des taureaux ils se pratique aussi le nettoyage des oliveraies.

      22 Novembre - 29 Novembre : IQECHECHEN N TYARZA
      C’est la dernière semaine de labour.

      TAGREST (L'hiver)

      29 Novembre: TABBURT N’TEGREST
      (Porte de l’hiver) c’est le premier jour de l’hiver il est souvent marqué par le retour des étourneaux amateurs d’olives mures dont les vols composés de millions d’oiseaux noircissent le ciel.
      Les petits enfants dans les milieux paysans en kabylie se sont rendus maître dans l’art de chasser l’étourneau soit avec des pièges élaborés comme les filets et des tire boulettes ou autres pièges a oiseaux ou encore avec des système conçus avec des matériaux très simple trouvé dans la nature le fruits de la chasse donne lieu à des pic nic improvisés ou les étourneaux sont plumés grillés et déguster sur place.

      30 Novembre - 6 Décembre: IQECHACHEN N TEGREST
      C’est l’entrée de l’hiver il est interdit de rentrer dans les oliveraies avant le début des cueillettes.

      Date fixée par tadjmaat: TIMECRET U ZEMMOUR OU TAMOUQQIN
      TIMECRET est une fête villageoise en kabylie avec sacrifice et partage de la viande de la bête sacrifié (bœuf) c’est le démarrage de la cueillette des olives après iqechachen
      « Tamouqint » est décrétée, au grand bonheur des paysans c’est le coup d’envoie de la cueillette des olives qui se fait soit par affichage ou diffusé par un crieur, Tout le monde se soumet volontiers à cette réglementation ancestrale non seulement à cause des amendes (Lakhtia) qu’on peut encourir mais surtout à cause des « malédictions » (Daεwessu) entretenues par les légendes entourant cette saison. La malédiction pèserait, croit-on fermement, sur quiconque transgresserait les décisions de la communauté.

      7 Decembre - 23 Decembre: OUSSAN U ZEMMUR
      Entraide (tiwizi) dans les oliveraies, la cueillette des olives se fait dans la joie et la bonne humeur elle est souvent rythmée par des chants de femmes. C’est aussi la période d’ouverture des huileries et goûter rituel de l’huile nouvelle.

      21 Decembre: TUGHALIN N TFUKT

      (retour de la lumière) c’est le solstice d’hiver.

      24 Decembre - 11 Janvier: ISSEMADEN IBERKANEN
      Période caractérisée par des journées courte et de longue nuit de froid intense c’est le cœur de l’hiver. On y poursuit toute fois la cueillette des olives et le labour.
      Dernière modification par Gironimoo, 09 février 2009, 22h01.

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      • #4
        Merci

        Merci Geronimoo de nous rappelait notre culture ancestrale

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        • #5
          @ Geronimo

          Très intéressant et très instructif. Merci beaucoup.

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          • #6
            mais de rien c'est un plaisir

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            • #7
              Merci Giro, très instructif tout ça!

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              • #8
                merci geronimoo pour cette belle synthese de nos us et coutumes c'est très instructif
                tu m'as replongé dans des souvenir passés
                je me souvient que quand j'étais petit durant la nuit de yennayer avec les enfants de notre village nous faisions la tournée des villages voisins avec des sacs pour quémander des friandise on chantaient "Talbi talbi" je ne me souvient que de l'air de la chanson et les gens nous donner toutes sorte de friandises nos préférées étaient ineghman et les glands doux bouillis.
                merci beaucoup.

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                • #9
                  répétition

                  Commentaire


                  • #10
                    hihi

                    je me souvient que quand j'étais petit durant la nuit de yennayer avec les enfants de notre village nous faisions la tournée des villages voisins avec des sacs pour quémander des friandise on chantaient "Talbi talbi" je ne me souvient que de l'air de la chanson et les gens nous donner toutes sorte de friandises nos préférées étaient ineghman et les glands doux bouillis.
                    merci beaucoup.
                    ah et moi donc !!! .....

                    allez, faut q j la rechante...en souvenirs du bon vieux tps !! ..... :

                    Talvi talvi assa d tameghra n nvi,
                    ferhent lemlouk deg genni, arnigh ula d nekkini
                    ferh a yull ferh a yull
                    assa d tameghra n R'ssoul

                    Win i tsuzumen yetsseddiq
                    yetsak tamla yetszewwiq
                    atyemne3 Rebbi i teg'nits n ddiq

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                    • #11
                      C'est les paroles complètes?
                      C quoi le rythme à peu près ? (alléeuh, un enregistrement )

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                      • #12
                        on chantaient "Talbi talbi"
                        Azul chila je me rappelle de celle là ... merci au passage à notre précieuse tafsut de nous avoir posté les paroles que j'avais oublié moi aussi ... mais on ne chantait pas ce refrain durant la nuit de El mulud plus tôt ? !!!

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                        • #13
                          C'est les paroles complètes?
                          Bah, j crois bien oui !!

                          alléeuh, un enregistrement
                          Awwah, set'hagh !! ....et pourtant ya3ni j le chante bien, j'y mets du coeur et tout !!

                          Azul chila je me rappelle de celle là ... merci au passage à notre précieuse tafsut de nous avoir posté les paroles que j'avais oublié moi aussi ... mais on ne chantait pas ce refrain durant la nuit de El mulud plus tôt ? !!!
                          Je t'en prie a Mmis tmurt .
                          Oui en effet, on chantait bien ça la nuit n l'Mulud (le Halloween kabyle lol)....on se constituait en ptit groupe d'enfants, on tenait des bougies allumées et des ptits panniers et on marchait en chantant, on faisait le tour n l'hara pour demander des oeufs et des gateaux (surtout lol).......

                          De sacrées moments !!

                          Commentaire


                          • #14
                            De sacrées moments !!
                            Que de beaux souvenirs d'enfance !!

                            Mouloud ya mouloud, mouloud ennavi, la la fatima youghits sidhi ali .... !!

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                            • #15
                              merci tafsut pour le rappelle c'est bon de pouvoir chantonner cet air de nouveau depuis le temps que j'essaye de mela romemorer
                              tout compte fait c'été peut être bien la nuit l'mouloul

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