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Dans le cadre de ses activités culturelles, la section d'Anfa (Casablanca) de l'organisation Tamaynut a décidé d'organiser le dimanche 8 février 2009, une conférence-débat autour de l'histoire du Maroc et de Tamazgha avec la participation de nombreux chercheurs universitaires, spécialistes en la matière.
Cette initiative rentre dans le cadre des actions organisées par la section pour remettre en cause la thèse limitant l'histoire du Maroc à 12 siècles avec l'arrivée de Idriss Ier. Elle a comme objectif de repenser l'histoire du Maroc et mettre la lumière sur la vraie histoire du Maroc qui remonte à plus de 33 siècles pour mettre en valeur la place des royaumes amazighs et leur importance dans l'histoire de l'Afrique du Nord et de la méditerranée en générale.
Mais, hélas, le sujet ne plait pas aux autorités de Casablanca. Il semble que revoir l'histoire du Maroc demeure un sujet tabou et toute thèse qui remet en question l'histoire officielle doit être interdite. Dans ce sens, la section de Tamaynut-Anfa, bien qu'elle respecte la procédure juridique permettant de bénéficier des salles, se trouve privée de son droit d'avoir la salle du Complexe Mohamed Zefzaf à Elmaaraif. Le public nombreux, venu pour assister à la conférence, s'est trouvé dans l'obligation de rester dehors.
Pour dénoncer cet énième acte ségrégationniste anti-amazigh, l'association Tamaynut-Anfa a diffusé un communiqué où il a dénoncé, avec virulence, les lâchetés du Makhzen qui démontre, à ceux qui peuvent dire le contraire, sa vraie nature : un régime colonialiste, impérialiste.
À rappeler que, pas plus qu'il y a quelques jours, une autre organisation amazighe de Casablanca a eu la surprise de se voir couper le courant électrique en plein milieu d'une conférence portant elle aussi sur l'histoire des Amazighs. Les participants ont dû continuer leurs débats dans le noir jusqu'à la fin de la conférence.
Mais la question qui se pose : est-ce que le régime arabiste et fasciste de Rabat aurait la même réaction s'il s'agit de conférences portant sur les Arabes et leurs histoires ? Absolument pas. Bien plus, tous les moyens de son État ( c'est-à-dire l'argent de ces mêmes
Amazighs qu'il n'arrête pas de pourchasser) seront à la disposition des organisateurs. Ne parlons même de la couverture médiatique ! On aura les 8 chaînes makhzeniennes qui montreront en long et en large tous les moments, même les plus signifiants, de ce genre de conférences. Au Maroc, il vaut mieux être arabe qu'amazigh. Qui a dit déjà cela ?
Cette initiative rentre dans le cadre des actions organisées par la section pour remettre en cause la thèse limitant l'histoire du Maroc à 12 siècles avec l'arrivée de Idriss Ier. Elle a comme objectif de repenser l'histoire du Maroc et mettre la lumière sur la vraie histoire du Maroc qui remonte à plus de 33 siècles pour mettre en valeur la place des royaumes amazighs et leur importance dans l'histoire de l'Afrique du Nord et de la méditerranée en générale.
Mais, hélas, le sujet ne plait pas aux autorités de Casablanca. Il semble que revoir l'histoire du Maroc demeure un sujet tabou et toute thèse qui remet en question l'histoire officielle doit être interdite. Dans ce sens, la section de Tamaynut-Anfa, bien qu'elle respecte la procédure juridique permettant de bénéficier des salles, se trouve privée de son droit d'avoir la salle du Complexe Mohamed Zefzaf à Elmaaraif. Le public nombreux, venu pour assister à la conférence, s'est trouvé dans l'obligation de rester dehors.
Pour dénoncer cet énième acte ségrégationniste anti-amazigh, l'association Tamaynut-Anfa a diffusé un communiqué où il a dénoncé, avec virulence, les lâchetés du Makhzen qui démontre, à ceux qui peuvent dire le contraire, sa vraie nature : un régime colonialiste, impérialiste.
À rappeler que, pas plus qu'il y a quelques jours, une autre organisation amazighe de Casablanca a eu la surprise de se voir couper le courant électrique en plein milieu d'une conférence portant elle aussi sur l'histoire des Amazighs. Les participants ont dû continuer leurs débats dans le noir jusqu'à la fin de la conférence.
Mais la question qui se pose : est-ce que le régime arabiste et fasciste de Rabat aurait la même réaction s'il s'agit de conférences portant sur les Arabes et leurs histoires ? Absolument pas. Bien plus, tous les moyens de son État ( c'est-à-dire l'argent de ces mêmes
Amazighs qu'il n'arrête pas de pourchasser) seront à la disposition des organisateurs. Ne parlons même de la couverture médiatique ! On aura les 8 chaînes makhzeniennes qui montreront en long et en large tous les moments, même les plus signifiants, de ce genre de conférences. Au Maroc, il vaut mieux être arabe qu'amazigh. Qui a dit déjà cela ?
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