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De jeunes adultes endommagent leur ouïe en écoutant de la musique sur un lecteur MP3 à fort volume et pendant trop longtemps, révèle une enquête de la Fondation canadienne de l'ouïe.
De jeunes adultes endommagent leur ouïe en écoutant de la musique sur un lecteur MP3 à fort volume et pendant trop longtemps, révèle une enquête de la Fondation canadienne de l'ouïe.
Quand ils atteindront la quarantaine, les jeunes de la «génération MP3» qui ont fait jouer leur musique trop fort, souffriront, d'une perte auditive significative, prévient Gael Hannan, de la Fondation.
Une partie du problème tient à l'augmentation progressive du niveau sonore, selon un professeur de l'Université McMaster. Les gens commencent leur journée en écoutant la musique à un faible niveau sonore, mais pour enterrer les bruits de fond, ils continuent de hausser le volume, dit Alex Sévigny. À la fin de la journée, ils se sont habitués à ce que le volume sonore de leur musique atteigne un nombre plus élevé de décibels, explique-t-il.
Il prédit que de plus en plus de gens vont souffrir de problèmes auditifs dès la fin de la vingtaine et le début de la trentaine.
La Fondation de l'ouïe a dévoilé une enquête menée auprès de 145 jeunes adultes. L'enquête a montré que 30 % des jeunes faisaient jouer leur musique sur support numérique à un niveau de 90 décibels ou davantage pendant 2,9 heures par jour en moyenne.
Un niveau sonore sécuritaire ne doit pas dépasser 85 décibels. Chaque décibel supplémentaire affecte gravement l'audition, souligne Mme Hannan.
- afp
De jeunes adultes endommagent leur ouïe en écoutant de la musique sur un lecteur MP3 à fort volume et pendant trop longtemps, révèle une enquête de la Fondation canadienne de l'ouïe.
Quand ils atteindront la quarantaine, les jeunes de la «génération MP3» qui ont fait jouer leur musique trop fort, souffriront, d'une perte auditive significative, prévient Gael Hannan, de la Fondation.
Une partie du problème tient à l'augmentation progressive du niveau sonore, selon un professeur de l'Université McMaster. Les gens commencent leur journée en écoutant la musique à un faible niveau sonore, mais pour enterrer les bruits de fond, ils continuent de hausser le volume, dit Alex Sévigny. À la fin de la journée, ils se sont habitués à ce que le volume sonore de leur musique atteigne un nombre plus élevé de décibels, explique-t-il.
Il prédit que de plus en plus de gens vont souffrir de problèmes auditifs dès la fin de la vingtaine et le début de la trentaine.
La Fondation de l'ouïe a dévoilé une enquête menée auprès de 145 jeunes adultes. L'enquête a montré que 30 % des jeunes faisaient jouer leur musique sur support numérique à un niveau de 90 décibels ou davantage pendant 2,9 heures par jour en moyenne.
Un niveau sonore sécuritaire ne doit pas dépasser 85 décibels. Chaque décibel supplémentaire affecte gravement l'audition, souligne Mme Hannan.
- afp