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Le quotidien The Nation a annoncé dans son édition du 6 février que le scientifique Abdul Qadeer Khan, 72 ans, a recouvré son entière liberté.
La Haute Cour de justice d'Islamabad a jugé infondées les accusations de "prolifération" qui pesaient sur lui. En 2004, M. Khan, considéré comme le père du nucléaire pakistanais, avait déclaré publiquement avoir transmis des informations nucléaires à l'Iran, la Corée du Nord et la Lybie. Il s'était rétracté par la suite mais avait tout de même été placé en résidence surveillée, sans autorisation de se déplacer ou de s'exprimer.
Abdul Qadeer Khan est désormais un citoyen libre, mais pour des raisons de sécurité, la Cour a exigé du gouvernement qu'il bénéficie d'une protection. Il devra donc informer les autorités de ses déplacements quarante-huit heures à l'avance.
A l'annonce du verdict, le scientifique a annoncé son envie "d'oublier et aller de l'avant". Il a précisé vouloir rester dans son pays et se consacrer à ses recherches universitaires.
Pour son avocat, Iqbal Jaffry, M. Khan a recouvré ses droits tels qu'ils sont énoncés dans la Constitution et le Coran. Mais si l'affaire est close pour le Pakistan, les Etats-Unis ont déclaré vouloir interroger le scientifique, ce à quoi s'oppose le pouvoir pakistanais. Abdul Qadeer Khan a également précisé "n'avoir de compte à rendre qu'à son gouvernement". M. Khan est considéré comme un héros national pour avoir doté son pays de la puissance nucléaire en 1998.
Par courrier International
La Haute Cour de justice d'Islamabad a jugé infondées les accusations de "prolifération" qui pesaient sur lui. En 2004, M. Khan, considéré comme le père du nucléaire pakistanais, avait déclaré publiquement avoir transmis des informations nucléaires à l'Iran, la Corée du Nord et la Lybie. Il s'était rétracté par la suite mais avait tout de même été placé en résidence surveillée, sans autorisation de se déplacer ou de s'exprimer.
Abdul Qadeer Khan est désormais un citoyen libre, mais pour des raisons de sécurité, la Cour a exigé du gouvernement qu'il bénéficie d'une protection. Il devra donc informer les autorités de ses déplacements quarante-huit heures à l'avance.
A l'annonce du verdict, le scientifique a annoncé son envie "d'oublier et aller de l'avant". Il a précisé vouloir rester dans son pays et se consacrer à ses recherches universitaires.
Pour son avocat, Iqbal Jaffry, M. Khan a recouvré ses droits tels qu'ils sont énoncés dans la Constitution et le Coran. Mais si l'affaire est close pour le Pakistan, les Etats-Unis ont déclaré vouloir interroger le scientifique, ce à quoi s'oppose le pouvoir pakistanais. Abdul Qadeer Khan a également précisé "n'avoir de compte à rendre qu'à son gouvernement". M. Khan est considéré comme un héros national pour avoir doté son pays de la puissance nucléaire en 1998.
Par courrier International